A la fin du bal, Aglia décida de rentrer dans sa salle commune. La jeune poufsouffle arriva alors, elle ne pouvait dormir tout de suite, et ne le voulait pas, elle était beaucoup trop excitée par la soirée qu’elle avait passé. Cette soirée avait été riche en émotions : la tristesse ainsi que la honte lorsque les serpentards l’avaient humilié ouvertement, l’amour, lors de ses premiers regards avec Wellan, mais, plus tard, ce sentiment laissa place à la naissance d’une immense amitié. Elle détacha ses cheveux délicatement et regarda la salle qui se dessinait devant ses yeux : la tapisserie de couleur jaune et orange était superbe, les tableaux se mouvaient, les grands canapés étaient installés autour d’un feu de cheminée, le tableau d’affichage était remplis de feuilles de différentes couleurs, sur l’une d’elles était écrit ceci :



Durant sa la lecture, la jeune fille sourit : Wellan devait être avec sa petite amie, une jeune fille, préfète de serdaigle… Ils devaient passer une soirée formidable tous les deux. Aglia se répétait que ce qui importait c’était le bonheur de Wellan mais aussi le bonheur de celle pour qui il lui avait offert son cœur. La pourfsouffle espérait pouvoir bientôt faire sa connaissance, peut être que Wellan aurait la gentillesse de lui présenter.

Ces jours-ci à Poudlard avaient été riches en rebondissements : Aglia s’étaient fait d’excellents amis. Tout d’abord, sa rencontre avec Isaure, puis son « meilleur ami » Wellan. Bien qu’elle ne les connaissait que depuis très peu de temps, elle leur avait donné sa confiance immédiatement. Pour chacun de ses nouveaux amis, Aglia avait lu dans leurs yeux leur personnalité : ils étaient compréhensif, doux, et ne se moquaient nullement de sa solitude et de son rejet de la société.
Aglia avait du mal à comprendre son problème d’intégration dans la communauté des sorciers. Etant donné qu’elle avait toujours été une jeune fille sociable, ouverte aux autres, compréhensive, à l’écoute, … Mais, la poufsouffle se méfiait énormément de ses camarades. Lors de sa première année à Poudlard, elle avait crut se faire des amis. Cependant, elle comprit bien trop tard qu’ils s’étaient tous moqués d’elle et …

Une larme coula sur ses joues, devenues rouges. Il ne fallait pas qu’elle repense à cette effroyable année : trop de mauvais souvenirs remontaient du fond de sa mémoire. Elle n’avait jamais raconté cette année à ses parents, ni à personne d’autres. Ses parents pensaient qu’elle avait de nombreux amis à Poudlard, Aglia mentait donc à chaque vacances lorsque sa famille lui posait des questions.

Ce retour dans le passée pour la jeune poufsouffle lui était difficile. Elle se dirigea vers les escaliers qui menaient à son dortoir, elle y entra, enleva ses chaussures : elle avait des ampoules sur les pieds, mais elle ne ressentait rien.

« Comme à la danse… » Pensa-t-elle de façon mélancolique.

En danse classique, elle se devait de mettre des pointes, des chaussons qui lui permettaient de danser sur « le bout » de ses pieds. Et, lorsqu’elle avait travaillé toute une après midi avec cela, elle avait très souvent des ampoules…

Aglia prit sa valise, sous son lit, la tira vers elle et fouilla à l’intérieur : elle en sortit ses pointes. Elle les toucha et les regarda, elle semblait avoir retrouvé un coffre remplis d’or. Un grand sourire s’affichait sur son visage radieux : cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas dansé, maintenant qu’elle les avait retrouvés, elle ne pensait qu’à ça. Elle revint alors dans la salle commune : il n’y avait personne, autant en profiter. Elle enfila ses chaussons de pointes, et commença deux, trois pas de danse classique, puis, elle continua, inspirée par la musique du bal qu’elle entendait légèrement. C’était magnifique, et tellement gracieux, elle enchaîna les sauts de chats, les grands jetés, les tours piqués, les pas de valse, les déboulés, les glissades, les pirouettes ! Elle dansa ainsi durant environ une demi-heure, mais s’arrêta dès qu’elle entendit des pas et des rires. Heureusement, personne n’entrait dans la salle commune, pour l’instant.
Par précaution, Aglia repartit dans son dortoir et continua son « ballet » à l’abri de tous regards indiscrets. La fatigue s’installa alors, la poufsouffle s’assit sur son lit, enleva ses chaussons de satin et regarda la nuit étoilée à travers la fenêtre : c’était une nuit calme, bleue et argentée, une nuit parfaite à contempler à deux…

Aglia se déshabilla et revêtit son pyjama : une nuit de sommeil lui ferait, très certainement, le plus grand bien. Elle se glissa dans les couvertures chaudes et douces, le rideau s’abaissa devant ses yeux. Elle partit dans le pays des merveilles…

Aglia se reposait, mais, elle n'arrivait pas encore à s'endormir... C'est alors qu'elle entendit des pas dans le dortoir: elle ouvrit discrètement les yeux: c'était une jeune fille, elle l'avait déjà croisé, une fois, dans la salle commune. Cependant, elle n'avait jamais osait lui parler. Elle referma ses yeux. Elle pensait que la jeune poufsouffle qui était dans le dortoir avait emmené des amies avec elle, ou, peut être son petit ami. Aglia attendit quelques minutes, mais, personne ne semblait venir, alors, elle se releva et s’assit sur son lit : l’autre poufsouffle la regardait… Aglia ne savait pas quoi faire, elle lui sourit donc, tout simplement, et se décida à lui parler :

« -Tu reviens du bal ? Ou, peut être, n’y es-tu pas allé ? Je n’arrive pas à trouver le sommeil, toute cette musique, ces rires, me font mal au cœur. »

Aglia avait plus confiance en elle, et puis, la jeune fille qui se trouvait dans le lit situé à côté d’elle, semblait très gentille. Et, Aglia avait désormais deux amis sur qui elle pouvait compter, elle n’avait donc plus peur. La poufsouffle se leva, et fouilla dans sa commode, elle en sortit des chocogrenouilles et d’autres petits bonbons moldus, tels que des carambars et des chewings gums. Aglia portait un pyjama en laine, de couleur bleue, elle avait un pantalon et un haut à manches longues. La jeune fille s’approcha du lit de la poufsouffle et lui présenta les bonbons :

« Tu en veux un ? »

Aglia lui sourit.

Aglia comprit que la jeune fille en face d'elle n'était pas très à l'aise. Elle lui sourit et posa la bonbons sur le lit de la poufsfouffle. Elle se présenta, alors, à sont tour :

« Je m’appelle Aglia Lliame, je suis en 4ème année. Il me semble que tu as un an de plus que moi, je me trompe ? »

Aglia réfléchis, et, comprit ce qu’avait dit la jeune fille auparavant : elle semblait être comme Aglia, elle devait avoir peu d’amis, ou, peut être aucun… La poufsouffle regarda la jeune fille devant elle, elle ne demanda pas la permission et s’assit sur son lit :

« Tu sais, si tu veut me parler je t’aiderai… Moi aussi j’ai vécu des choses difficiles, et, malheureusement j’en vis toujours. Je suis allée faire un tour au bal, et, des serpentards se sont moqués ouvertement de moi… Tu ne peux savoir à quel point tu as honte après un épisode de ce genre. En tout les cas, sache que si ça ne va pas parle moi… »

Aglia lors de son discours prit la main de la poufsouffle et remarqua que celle-ci était glacée, elle se leva du lit après avoir parlé et remmena des couvertures de son lit :

« Tiens, voici des couvertures… »

La jeune fille posa quelques couvertures sur le lit de sa camarade de chambre…

Aglia, très touchée par les dernières paroles qu'avaient prononcées la jeune préfète. Elle lui sourit également et dit:

"-Bravo, en tout cas! C'est géniale que tu sois préfète... Pour en revenir au bal, tu sais, je pense que les gens de nos jours n'ouvrent pas asez grands leurs yeux. Ils ne savent pas regarder convenablement tous ceux qui les entourent. Les autres font cette faute en ne faisant pas attention aux personnes qui sont très souvent seules... Comme nous, par exmeple... Cependant, nous faisons aussi la faute... Nous n'ouvrons pas nos yeux, la faute n'est donc pas entièrement des autres, bien qu'ils pourraient être un peu plus chaleureux de temps à autres. Ainsi, je t'ai déjà vu plusieurs fois dans les couloirs, mais, je n'ai jamais osé te parler. Alors que, tu pourrais devenir une amie... Ecoute, voici un dicton que j'apprécie beaucoup: 'Si je devais changer ma ve, je n'y changerai rien, j'ouvrirai juste un peu plus grand mes yeux." Il me semble que cela résume ce que je viens de dire.

Aglia voulait aider cette jeune fille, bien spure qu'elle n'était pas moche... Elle manquait, peut être, un pue de confiance en elle...

Aglia regarda la jeune fille, elle semblait encore chamboulée par tous ces évènements, elle lui sourit pour la rassurer, et, lui dit gentiment:

"-Je comprends tout à fait, ne t'inquiètes pas...

Puis, lorsqu'Athena lui posa la question fatale, Aglia ne sut que répondre, elle décida donc de dire tout simplement la stricte vérité:

"-J'y suis allée, cependant, des serpentards se sont moqués de moi, et, publiquement, ils ont rigolés et m'ont fait tomber à terre... Ce n'était pas facile, je peux te l'assurer, mais, bon, il faut bien de temps en temps se relver quand on tombe aussi bas. Heureusement, mon meilleur ami m'a aidé, et m'a écouté."

Un sourire radieux s'afficha sur son visage lorsqu'elle repensa à son ami, Wellan...

Aglia s'empressa de répondre à sa question:

"-Non. Il est à Serdaigle. Il s'appelle Wellan Emeraude, il sort avec la préfète des serdaigles. Tu dois l'avoir vu. Il est en 3ème année."

Aglia entendit les pleintes de la jeune fille, et, elle la comprit tout à fait. Aglia était dans le même cas. Une nouvelle amie lui ferait le plus grand bien... Elle espérait qu'Athena ferait partit de sa liste d'amis, pas très longue à vrai dire. Mais, Aglia appréciait sa présence, elle avait l'aire aussi déséspérée qu'elle, elle se comprendrait sûrement très bien, du moins, elle l'espérait encore une fois.

La jeune poufsouffle dit alors très simplement ce qu'elle avait sur le coeur:

"-Si ça peut te rassurer, je n'ai pas beaucoup d'amis non plus. J'ai quelques connaissances, mais, cela ne va jamais plus loin. Les gens me trouvent un peu bizarre... Va savoir pourquoi! En tout cas, si tu veux me parler de tes problèmes, il n'y a aucun soucis, je serai ravie de pouvoir servier à quelque chose pour quelqu'un... Tu as l'aire très gentille et compréhensive, je te connais peu, mais, il me tarde d'en savoir plus sur toi..."

Aglia avait dit cela avec la plus grande sincérité.

Athena lui adressa un sourire reconnaissant. Un Serdaigle de troisieme annee ? Elle aimait son nom : Wellan d'Emeraude mais ne l'avait jamais entendu.

- Je ne le connais pas.

La jeune fille brune regarda Aglia et lui dit sincerement :

- Merci, merci beaucoup. Si tu savais, oh et d'ailleurs je pense que tu le sais, combien ca fait du bien de parler un peu en dehors des cours et des devoirs...

En effet, a part pour les devoirs ou Athena, contrairement a certains Poufsouffles, etait appliquee et forte dans de nombreuses matieres, peu de gens appreciaient sa presence.

( HJ : Excuse pour l longueur et les fautes de frappes mais je suis dans un cyber avec un clavier bizarre au Bresil... alors voila ^^)

Aglia apprécia énormément la remarqua sympathique de la poufsouffle et lui sourit gentiments... Elle la comprenait tout à fait, c'est vrai, que des fois, c'était bien de pouvoir parler à quelqu'un. De ces problèmes ou d'autres choses, en tout cas, Aglia aimait sa compagnie et était très heureuse qu'elle soit à ses côtés. Puis, elle regarda sa montre: il était déjà très tard, Aglia se leva et dit à sa nouvelle amie:

"-Merci à toi... Ta présence est un immense plaisir pour moi. Tu es vraiment une fille adorable et très simple, enfin, je veux dire que tu n'es pas compliquée et que tu ne te prends pas la tête. Et, c'est une grande qualité! Et, aussi, garde toujours cette gentillesse... Un jour, on te remercieras... Ne t'en fais pas. Je vais sûrement allé me coucher, car, je suis épuisée, par contre, je me disais que si tu veux, demain, nous pouvons allé nous promener toutes les ddeux à Pré Au Lard. Ca te dit?"

Elle espérait sincérement que la poufsouffle accepterai son offre avec plaisir. Elle attendit sa réponse avec impatience.