Aéris sourit à ce que venait de dire la mère de Mutt, sur ce qu' elle avait préparé. Elle regarda pendant quelques instants d' un air sidéré, Mutt qui mangeait comme un vieil affamé. Creuvard va !
Elle secoua la tête et porta son attention sur son père.
Mais à la réponse que lui avait donné Mr.Jones, elle faillit faire tomber sa fourchette par terre.

- Naaan ? Vous travaillez au département des mystères ?

Elle ouvrit de grands yeux, et ajouta :

- Vous ?

Comme si c' était une blague. Elle savait qu' il n ' yavait pas beaucoup de gens qui travaillait dans ce secteur.
Mais Mutt vint rajouter sa sauce, et ils se chamaillèrent, sous les rire de la mère. C' est vrai que c' était drôle !
La jeune fille se pinçait les lèvres, pour s' empêcher de rire. Elle avait du mal à se retenir. Surtout après ce disait le jeune homme.
Elle plaqua sa main sur sa bouche, comme si elle était horrifié de quelque chose, ou qu' elle allait faire une crise. Cela attira même l' attention sur elle. Elle resta pendant quelques secondes comme ça, et... elle éclata de rire. Elle explosa de rire, même. Le son de son rire était à la fois crystallin et enfantin. Elle se plia en deux, se demandant si elle n' allait pas s' écrouler de rire.

- Trop drôle !
dit-elle, plus pour elle-même.

Elle s' arrêta pour regarder Mr.Jones qui semblait géné. Et elle pouffa de rire.

- On dirait mon chat, quand il vient d' avaler une chaussette !
dit-elle, avant de s' esclaffer de rire.

Elle ne tenait plus très bien sa fourchette, tellement elle riait.

- Excusez-moi de vous sortir ça... Mais quand je vous vois ainsi, j' ai l' impression de voir mon chat, quand il vient d' avaler une chaussette, lorsqu' il ne peut pas supporter mon père...
dit-elle, entre de rire.

Elle se rappellait de son père qui râlait après son chat, car il passait ses soirées à aller se battre avec d' autres chats. Il revenait toujours avec un cocard, ou avec des "troues" sur sa fourure, parce qu' il lui manquait des poils. Et quand son père grondait son chat, le matou allait toujours se réfugier, et machouiller les chaussettes qui traînaient... Une fois, pour se moquer de son chat, la jeune fille avait dit à son père : " laisse-le, il est suicidaire !". Ca ne lui avait pas plu, et elle avait reçu aussitôt ses foudres...

Lorsqu' elle fut calmé, et qu' un long silence avait repris, elle se tourna vers Mutt. Elle eut un grand sourire, avant de lui adresser la parole !

- Je ne sais pas pourquoi, mais ton histoire de cabane, me fait penser au jour où mon père nous avait obligé, mon petit cousin et moi, à vendre des magazine pour tricot, dans un parc. C' était parce qu' il y avait des billets de loto au dos du magazine. Je me souviens qu' il y avait un homme super baraqué qui passait devant nous. Comme je voulais en finir au plus vite avec les magazines, que je m' adressais au premier venu. Je lui ait donc demandé s' il voulait en achter un. Le gars, il s' est énervé. Il m' a montré son tas de muscle, en nous disant : Vous croyez que j' ai gagné ces muscles, en jouant des aiguilles ?!". Moi, je lui ai tout de suite répondu : " Désolé... J' ignorais qu' il y avait des enragés du tricots !". Il a fallu qu' on parte en courrant , si on ne voulait pas finir en miette.

Quand la Serdaigle racontait parfois ses histoires, elle ajoutait toujours une touche de comédie, en prennant des airs théâtrale.

Après tant bien que mal, Aéris réussi à se calmer. Pour une fois, elle avait réussi à faire rire quelqu' un. Et pas seulement qu' un. Trois.
En entandant ce que venait de dire Mr.Jones, elle ouvrit de grand yeux. grand-père ? Avait-elle bien entendu ?
Elle tourna la tête vers Mutt, comme pour confirmer ce qu' elle venait d' entendre. Ou non ! Plutôt vérifier qu' elle avait mal compris, et qu' il s' agirait seulement du fruit de son imagination. Mais non ! Le jeune homme eut la la même réaction qu' elle.
En entendant ce qu' avait dit le père Jones, elle s' embarassa. Et bien plus que ce que pensait Mutt... Elle était devenue rouge pivoine.
Ayant terminer de manger, pour ne pas se mettre d' avantage dans l' embarras, elle dit :

- Je crois que je vais aller me changer !

Elle se releva donc, se dirigea vers l' évier pour se laver les mains. Et elle se dirigea vers les escaliers, prennant au passage son sac à main noir, tandis que le rouge continuait de monter sur ses joues.
Dans sa hate, elle avait oublier de s' excuser, et de demander si elle pouvait sortir de table. Enfin tant pis !
Elle monta les marches des escaliers. Elle marcha dans le couloir, en se demandant laquelle était la chambre de Mutt.
Elle trouva une chambre, pleine de posters. Elle supposa que c' était celle du jeune homme. Et puis, il n' y avait personne...
Elle enleva son pantalon, et ses deux pull. Elle sortit de son sac, une nuisette, et la mis. Elle portait à présent une jolie nuisette turquoise à dentelle, qui donnait un air majestueux à sa poitrine. La nuisette descendait jusqu'à ses genoux.
Elle pris une brosse, et se positionna face à miroir. Elle commençait à brosser soigneusement ses longs cheveux bruns, lorsque la porte s' ouvrit...

Aéris se coiffait les cheveux devant un miroir collé sur un placard. Elle apperçut Mutt rentrer dans la chambre, grâce à son image qui se reflétait dans la glace. Elle fut comme pétrifié, elle cessa de bouger. Elle était morte de honte, de se montrer ainsi. Il ne pouvait pas venir dix minutes après ? Elle aurait pu mettre sa chemise de nuit, par dessus.
Le jeune homme lui tourna le dos, en lui bafouillant des excuses. Elle put enfin retrouvé l' usage de ses gestes, mais elle était très géné. Le rouge lui remontait aux joues. Au moins avec elle, pas besoin de maquillage, vue que tout était naturel...
Elle posa sa brosse sur une petite table. Elle se dirigea vers son sac, qu' elle avait posé sur le lit. Elle n' allait pas rester longtemps comme ça. Il fallait qu' elle prenne sa chemise, avant que ses parents ne débarque dans sa chambre, et la trouve ainsi... C' est vrai que satenue avait de quoi exciter une horde de garçon.
Tandis que le jeune homme s' était retourné, et s' était rapproché d' elle. Il lui caressa sa joue. Elle n' y prêta pas attention. Elle ne le regardait même pas.
C' est alors que Mutt colla ses lèvres contre les siennes, et l' embrassa fougeusement. La jeune fille n' eut le temps de réagir, que celui-ci la prit par la taille, et la serra contre lui. Il continuait de l' embrasser fougueusement.
Elle essaya de se dégagaer de ses bras. Elle recula, mais comme il y avait un lit derrière, elle ne pouvait reculer d' avantage. Elle tomba donc sur le lit, entraînant le garçon dans sa chute, sur elle. Mais celui-ci n' y prêta guerre attention, il continuait de l' embrasser avec fougue.
La Serdaigle se laissa faire, étant donné qu' elle ne pouvait bouger. Elle poussa un petit gémissement. Mais Mutt s' emblait ne pas avoir entendu.
Au bout de quelques minutes, qui lui paraissait interminable, elle ne savait comment elle avait réussit à faire ça, mais elle se dégagea du Pouffsoufle, en faisant une sorte de salto avant, et elle bondit sur les genoux du jeune homme. Elle avait attéri sur lui, comme un fauve qui rebondirait sur sa proix.
Elle l' empoigna par le col de son pull, et lui lança fermement :

- Ca suffit Mutt !

Elle avait un air menaçant. On ne la reconnaissait avec cet air là... Ce n' était plus la jeune fille toute cool et calme, qu' on avait l' habitude de voir. Ses yeux étaient remplie de colère et de tristesse. Ce regard-là, vallait toute les peines du monde. Il était même douloureux.

- Tu veux savoir pourquoi ça ne marcherait jamais entre nous ??? Parce que toi, tu es fils d' un auror, et d' une famille réputé pour le bien. Mais moi je suis né dans une famille mangemort ! Et mes p*tain de parents veulent que plus tard, j' épouse un mangemort ! Et quoique que je dise, quoique je fasse, je suis obligé leur obéir ! Obligé de suivre la voix du MAL !! Maintenant, tu ferais mieux de faire comme ton père, et de te méfier des gens qui t' entourent !

Ca y est, elle l' avait dit... Elle ne voulait pas être méchante, mais la colère qu' elle exprimait en ce moment, l' avait poussé à dire ça. Elle n' était pas vraiment en colère contre Mutt, mais plutôt contre ses parents.

Après avoir dit ces mots, elle le relâcha...

- Certes, je ne suis pas mes parents, mais je suis leur héritière ! Rien ne pourra changer ça.
répondit Aéris.

Il ne comprennait pas.... Il ne savait pas ce que c' est.... d' être enfermé dans cette cage doré. De s' refermer sur soi-même, pour ne pas porter atteinte au bonheur des autres.
Mais elle savait aussi que c' était dûr, ce qu' elle faisait endurer à Mutt. Celui-ci passa tendrement une main sur sa joue. Elle l' écoutait parler, jusqu' au bout. Elle savait qu' il ne pouvait pas l' oublier ainsi...
Quand il eut terminer, un long silence s' abbattu sur eux. Ils restèrent à se regarder. Le jeune homme approcha son visage du sien, mais elle passa un doigt sur ses lèvres, comme pour l' empêcher de parler, ou de l' embrasser.

- Ne fais pas des promesses que tu ne tiendras jamais !
dit-elle d' une voix calme.

Elle était peut être cruel avec lui à ce moment. Mais s' en était ainsi. Ce genre de paroles de l' affectait plus. Son coeur était resté pétrifié comme la glace, depuis bien longtemps. Cette glace ne s' ouvrira, ou ne se brisera plus jamais. Enfin, c' était ce qu' elle pensait.
Elle se releva, et alla à la fenêtre. Elle appuya son visage, et ses doigts sur la vitre propre. Le temps était embrumé.

- Il se passe de drôle de chose dehors. Un sombre avenir approche, que personne ne peut prévoir, ni arrêter.
dit-elle, comme pour elle-même.

- Je sais que c' est très dûr, mais il faut que tu m' oublies... Je suis entrain de changer. Et chaque seconde qui passe, font que je change encre plus. Bientôt, je ne serai plus celle que je suis.... Une meutrière... Une tueuse à gage, qui souillera le sang de chaque individu, pour le compte d' un Lord Noir...

Aéris regardait Londres et ses environs. Tiens, le grand Ikea était toujours là-bas... Enfin, elle regardait, sans vraiment regarder... Mutt vint à côté d' elle. Il lui avait pris délicatement par le menton, et lui avait relevé la tête vers la sienne. Il lui disait qu' il ne pourrait jamais l' oublier, même s' il devrait souffrir, ou mourir. Elle savait ô combien c' était dûre d' oublier la personne qu' on aime. Elle se rappellait qu' une fois, après qe son père s' était remarié, il lui avait dit d' oublier sa mère. Sa vrai mère. Mais comment pouvait-elle l' oublier Même aujourd' hui, elle repensait à elle. Elle avait répondu à sa père, ce jour-là :

- Le temps permet d' oublier certaines choses, mais il ne les efface jamais. Nos souvenirs restent gravé au fond de nous.

Aéris se rendit compte qu' elle venait de penser cette réplique, à voix haute. Elle avait dit machinalement cette pensée.

- Excuse-moi, je parlais, alors que je réfléchissais...
dit-elle.

Il lui demanda si c' était elle, qui avait choisi de changer. Oui... et non... Le Mal... Ses parents lui avaient dit de choisir ce camp-là. C' est comme ça, Aéris n'avait pas à se demander pourquoi. Elle devait obéir, et faire ce qu' on lui disait. Surtout dans cette voix-là. Sinon, les sortilèges fusent ici et là... jusqu'a ce qu' une tombe est creusé à son nom...
Et puis,ses parents pense qu' elle a tellement de caractère, que cette voix-là était faite pour elle...

- Qu' est-ce que ça peut te faire ? Ca ne te regardes pas !
dit-elle sèchement.

Là encore, elle était méchante. Mais elle était ainsi, quand elle ne voulait pas parler de son passé, de ses parents.
Le jeune homme eut alors une idée folle. D' aller se cacher, et construire leur vie, en attendant que la guerre se terminait.
Elle le regarda comme s' il était un fou, échappé d' askaban.

- Nom d' une pipe ! T'as fumé des champignons vénéneux ou quoi >.< ? Tu crois que je vais abandonner mes proches, alors qu' ils auront besoin de moi ? Plutôt mourir !

Elle ne pouvait pas se permettre d' abandonner ses proches et de les laisser mourir. Pas une seconde fois.
Elle relâcha sa main.

- Sois raisonnable ! Ne demandes pas l' impossible !

En voyant la réaction de Mutt, Aéris comprit qu' elle était allé un peu trop loin, en s' énervant. Quand il fit allusion à sa tenue, elle baissa la tête en regardant sa nuisette, et rougit de nouveau. Avec tous ce remue ménage, elle avait complètement oublié ce qu' elle portait.
Elle releva la tête vers lui, mais il commençait à partir.

- Mutt, je...

Mais le jeune homme avait déjà quitté la pièce. Et m*rde ! Elle venait encore de faire une gaffe ! Mais quand les garçons comprendront qu' on ne peut pas tout avoir ? S' ils savaient la véritable raison, le pourquoi du comment, agissait ainsi la jeune fille... Ils auraient compris !
La jeune fille ne pouvait pas faire tous ce que demandait les garçons... Si elle s' exécutait aux désirs de tout les garçons, elle en aurait un tas sous les bras [hj: p'tit clin d' oeil à Anaïs;p ].
Elle se dirigea à nouveau vers le lit, et son sac. Personne ne semblait avoir remarqué que c' était un sac magique. Surtout que vue sa petite taille, on pouvait se demander comment elle arrivait à mettre tant de chose. Mais ce sac, était un sac version sorcier. Il était un peu comme celui de Mary Popins. Enfin bref...
Elle sortit de son sac, sa chemise de nuit. Elle l' enfila en vitesse, avant que quelqu' un d' autre ne la surprenne avec sa nuisette. Elle se dirigea vers la petite table de nuit, et repris sa brosse. Elle rebrossa ses cheveux, en silence.
Mutt lui faisait de la peine. Il était trop sensible... Elle aurait presque préféré le caractère de Drago. Il ne montrait jamais ses tristesses. Il était un peu... comme elle.
Elle continuait de brosser soigneusement ses cheveux bruns, lorsque Mrs.Jones entra dans la pièce. Elle s' approcha d' elle, en lui souriant.
La Serdaigle s' efforça de lui sourire aussi, même si au fond d' elle, elle n' en avait pas envie. La mère de Mutt lui demandait si ça allait. Elle aquésa de la tête, et lui sourit aimablement.

Aéris écoutait ce que lui disait la mère de Mutt. Oui, tout ça, elel avait pu le découvrir aujourd' hui, chez Mutt. Mais elle ne compris pas ce que voulait dire Mrs.Jones, quand elle disait qu' elle ne voulait pas que son fils finisse comme certains. Elle fronça les sourcils et l' interrogea du regard.
Mrs. Jones parlait tout en rangeant des affaires ici et là.
Elle aquésa de la tête, lorsqu' elle lui disait qu' elle prendrait le lit de Mutt. La mère Jones se demandait où celui-là irait dormir, mais la voix du garçon se fit retentir derrière eux. Quand on parle du loup...
La jeune fille remarque ses yeux rouges et bouffis, et reçu un pincement au coeur. Il vint chercher des couvertures, en disant qu' il allait se débrouiller.
Mr. Jones arriva à son tour dans la chambre. Il regarda son fils, en se demandant s' il avait fait quelque chose de mal ? Aucune réponse. Le jeune homme descendit en bas. Mrs. Jones l' embrassa en lui murmurant quelque chose à l' oreille.
La Serdaigle pour éviter de voir ce "spectacle", elle rangea sa brosse dans son sac. Elle portait une jolie chemise de nuit, de couleur cyan.
Mr. Jones partit, et Mrs. Jones se tourna vers elle, en lui demandant si ça ne lui dérangeait pas de parler. La jeune DeLune hocha la tête, et dit :

- Oui, bien sûr. Ca ne me dérange pas.

Aéris avait l' impression qu' elle et Mutt était de gros gamins, qui se serait fâcher, et que les parents tenteraient de régler leur histoire.

La mère de Mutt s' assit sur le lit, et fit signe à la jeune fille de s' asseoir à côté d' elle. Aéris posa son sac par terre, et vint s' asseoir à côté de Mrs. Jones. Celle-ci lui pris une main, avec douceur, et lui parlait de Mutt et de la jeune fille, et d' elle et son mari. Elle lui racontait en quelque sorte, son histoire avec son mari.
Aéris l' écoutait attentivement, jusqu' au bout. La mère de Mutt voulait qu' elle lui raconte ce qu' il s' était passé entre elle et son fils. Elle comprennait qu' elle voulait protéger son fils, comme une lionne qui protègerait ses lionceaux. Elle trouvait que cette femme était vraiment très gentille, et affectueuse. Bien sûr, pour la jeune fille, elle ne pourrait jamais être comme sa mère, ou la remplacer. Mais elle n' était plus habitué à ce qu' on se comporte ainsi avec elle. Qu' on lui donne de l' affection...
Elle ne pouvait pas refuser ce qu' elle lui demandait, elle décida alors de vider son sac. Sans non plus lui raconter en détails.

- Eh bien... Mutt m'a avoué ses sentiments, et.... je les lui ai refusé. J' aime beaucoup Mutt, mais je ne peux pas le voir en tant que mon petit ami. J' ai vécu des situations difficiles, qui font que je ne suis pas prête pour l' instant, à vivre une relation amoureuse.
dit-elle calmement.

- Moi aussi, je suis contente d' avoir rencontré Mutt. Mais si j' avais su que tout ça allait arrivé, j' aurais préféré ne pas le connaître. Pour éviter qu' il souffre. Je sais que c' est cruel de dire ça, mais c' est comme ça. Si on m' aurait dit de recommencer cette soirée où je l' avais rencontré, je dirais oui, pour éviter de le croiser...

Elle savait que ça ne se faisait pas de dire ce genre de chose, surtout la première fois qu' on rencontrait des gens, mais elle ne pouvait s' empêcher de balancer ces paroles.
Il eut un long silence qui s' installa. La Serdaigle finit par le rompre, en disant :

- Avez-vous déjà perdu quelqu' un ?

Aéris remarqua l' air un peu ennuyé qu' avait pris Marion, lorsqu' elle parlait. Celle-ci lui sourit tristement, et lui raconta qu' avant Mr.Jones, elle aimait un autre homme. Elle l' écouait jusqu' au bout. Mrs.Jones lui disait que ça ne servait à rien de se morphondre sur le présent, et qu' il faut voir l' avenir. Oui, mais... La personne qu' elle aimait, avait-elle lété tué sous ses yeux ? En employant le sortilège de torture, puis de la mort ? Elle ne pouvait pas comprendre tout ça. Elle ne pouvait pas comprendre le choc que ça avait causé à Aéris. Cela faisait bien six ans que cela s' était déroulé... Et elle n' avait toujours pas oublié. Car le pire dans tout ça, c' est qu' elle n' avait pas oublié que son père avait effaçé toute trace de sa mère. Ce qui fait que depuis six ans, personne n' était au courrant de ça. Personne n' était au courrant que SA MERE ETAIT MORTE ! Evidemment, puisque son père s' est remarié avec une femme qui avait le même âge que cette dernière, et qu' ils ont "construit" leur vie amoureuse. Ils s' aimaient tellement que... qui pourrait deviner tout ça ?
Elles entendirent une porte claquer. La mère de Mutt sortit de la chambre, et descendit. La jeune fille la suivit, ayant peur que Mutt ait fait une bétise. Elle resta sur les dernières marches des escaliers, elle observait ce qu' il se passait. On entendait des bruits de quelqu' un qui vomissait. Elle plissa le nez, d' un air dégoûté. Elle vit la mère se pencher sur son fils qui était penché sur la cuvette, avant de fermer la porte des toilettes derrière elle.
La Serdaigle se tourna vers Mr.Jones, l' interrogeant du regard. La porte des toilettes se rouvrit de nouveau, laissant dégager une infecte odeur de vomi. Répugnant !
La jeune fille afficha encore plus une expression de dégoût profond. Elle lâcha un "beuââârk !", avant de plaquer sa main sur le bout de son nez et sa bouche, et elle remonta e vitesse à l' étage. Elle alla dans la chambre de Mutt. Elle défit les draps du lit, et s' y allongea. Elle rabattit les couvertures sur elle. Mmmmh ! Là, elle était bien au chaud ! Si son chat aurait été là, il se serait faufilé sous les couvertures, et se serait mis en boule, tout près d'elle.
Elle s' assit en tailleur, et sortit sa baguette, et la pointa sur son sac. Elle prononça le mot "accio", et le sac vint vers elle, se posant sur ses genoux. Elle fouilla dedans, et en sortit un livre, dont le titre était "KING". Sur la couverture, il y avait une image d' une plage. En premier plan, il y avait une toile de peinture qui flottait au dessus de la plage. Il y avait dessus une grenouille qui sautilliait, un harpon, un énorme coquilage, une balle de tennis qui rebondissait et de la peinture rouge qui dégoulinait sur le bord de la toile, et sur le sol.
La mer était bien fonçé, et des grosses vague se cassait en rouleau. Le mot "king" du titre, semblait se noyer dans l' eau.
Les nuages était d' une couleur orange/pourpre. Le soleil se couchait, et réflétait ses couleurs sur la mer.
Mais au loin, les nuages était gris foncé, et des éclairs éclatait autour d'une villa rose qui flottait au dessus de la mer.
L' avantage sur les livres des sorciers, ce que les couvertures étaient animées
La jeune DeLune sortit de son sac, un prisme en diamant. Qui était en fait une sorte de lampe de poche. Elle l' alluma, et éteigna (avec sa baguette) la lumière de la chambre. Elle prononça le sortilège "wingardium leviosa", et le prisme en diamant flotta au dessus d' elle. Un fléau de lumière qui prennait la fome du diamant, illuminait seulement la jeune fille ainsi que son livre. Elle ouvrit son livre, et commença à le lire.
Au bout de quelques instants, il lui semblait avoir entendu quelqu' un frapper à la porte.

- Entrez !
dit-elle.

Aéris lisait son roman, lorsque Mutt entra. Tout à l' heure, elle s' était montré assez méchante. Elle avait fait comme si elle se fichait de ses sentiments. Elle était redescendu en bas, pour remonter aussitôt... Enfin, c' était aussi à cause de cet odeur de vomi. Elle ne pouvait pas supporter ce genre d' odeur...
Mutt prétendait qu' il était venue chercher ses affaires. Aéris ne lui accorda pas un regard. Elle haussa les épaules, et se replongea dans la lecture de son livre.
Le jeune homme vint s' asseoir sur son lit, près d' elle. Il lui pris la main, et il lui parlait. Aéris faisait comme si elle s' intéressait à la lecture de son livre. Elle ne l' écoutait pas. Du moins, elle faisait semblant de ne pas l' écouter. Comme si elle était fâché. Comme une petite fille fâché qui ne voulait plus parler à son copain. Elle ne voyait pas les yeux du garçon, embués de larmes. Enfn, elle les voyait, sans vraiment les voir...
Dans ces moments là, c' était fascinant de voir la jeune fille former sa propre coquille de glace. Loin des autres...
Lorsqu' il eut fini de parler, elle referma son livre d' une manière assez sec. Elle releva les yeux vers lui.

- Je ne peux pas te donner plus que l' amitié. Alors, ne m' en demandes pas plus.
lui dit-elle.

Elle regarda longtemps le Pouffsoufle, sans expression. Son visage se glaçait, restait de marbre. Comme un sphinx !

- Je ne suis pas toujours celle qu' on croit être... "Tu es si gentille, si mignone, si attentionné..."
avait-elle ajouté en immitant quelqu' un, qui lui avait dit ça.

Elle balança brutalement son livre, l' envoyant à l' autre bout de la pièce.

- Ouais, tu parles !
dit-elle das un grognement.

Elle se releva. Pas du côté où il y avait Mutt, mais de l'autre. Elle alla chercher son livre, qui était lourdement retombé sur le sol.

Aéris se baissa, et ramassa son livre, qui avait attéri dans un coin. Mutt lui disait alors qu' il ne savait plus quoi faire.

- Rien. Ne fais rien. Justement, en faisant quelque chose, cela aggraverait ton cas...
dit-elle.

Elle serra le livre contre elle, comme s' il s' agissait d' un doudou. Tandis que le jeune homme lui avait tourné le dos. Elle sentait bien qu' il pleurait. Sa voix le trahissait... Il demandait comment faire pour ne pas être amoureux d' elle. S' il voulait un moyen directe, il existait des potions qui faisait effacer la mémoire. Enfin pas tout ! Seulement le passage qu' on ne veut plus voir, y repenser... Mais elle ne garantissait pas les effets secondaires... Et puis, il existait des philtres d' amour. Il en buvait un, et hop ! Il tombait moureux de quelqu' un d' autre ! Seulement, les effets étaiet éffémaires. Et sinon... il fallait attendre. Au fils des jours, des années, on finit par en guérir...

Mutt se retourna vers elle, ses yeux remplie de larmes douloureuses. Il lui disait qu' il préférait qu' ils redeviennent comme avant. Qu' elle arrêter de s' éloigner de lui, chaque fois qu' il se rapprochait... Elle le rearda, d' un air confus, et attristé.
Elle voulait bien tout oublier, mais si lui aussi cessait de remettre en question son amour pour elle. Si lui aussi, essayait de se recomporter comme de simple amis.
Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais celui-ci transplanna. Elle poussa un soupire. Elle posa son livre sur le lit. Puis elle alla à la fenêtre. Elle l' ouvrit. Un vent assez froid pénétrait dans la chambre.
La jeune fille s' appuya contre la fenêtre. Tandis qu'une bouffée d' air froid envahissait son visage. Elle ferma les yeux. Cette sensation lui faisait du bien. Ses cheveux dansaient au rythme du vent.
Elle aurait tant aimé que sa mère soit là. Elle lui aurait conseillé, et recommander ce qu' elle pouvait faire. Elle réfléchit longtemps. Mutt était vraiment trop sensible, et il se conduisait parfois comme un enfant. C' était peut être méchant de le voir de cette façon-là, mais c' était ce qu' elle pensait à ce moment.
Elle s' apperçut qu' il y avait une gouttière, près de la fenêtre. Elle monta sur le rebord de la fenêtre, et s' aggripa à la gouttière. Elle se laissa retomber le long de la gouttière. Elle attérit doucement sur le sol.
Aéris marchait dans le jardin, tout en réfléchissant. Il faisait assez froid. la jeune fille en frissonna.
Très bien ! Mutt voulait qu' ils redeviennent comme avant ? Eh bien soit ! Elle allait faire comme si rien de tout ça, n' était arrivé.
Elle visitait le jardin. Les parents du jeune homme était bien trop occupé pour savoir que les jeunes avaient "disparu" de la maison.
Les arbres avaient perdu leurs feuilles. L' hiver avançait à grand pas.
En arrivant près d' un arbre, la Serdaigle vit quelqu' un au pied de cet arbre. C' était un pauvre petit Pouffsoufle !
Un sourire s' afficha sur le visage de la jeune fille. Lui alors ! Il pourrait s' endormir nimporte où !

- Quel genre d' oiseau es-tu ? Allez Mutt, debout ! Hey, tête de linotte !
dit-elle avec un sourire amusé en coin, en tapottant l' épaule du garçon.