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 Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]

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Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Aoû - 18:46

Ginny croisa le regard malicieux d’Harry avant que celui-ci ne joue le jeu à son tour. Il fallait qu’il intervienne pour que les jumeaux soient convaincus par leur ‘jeu’. Ginny jubilait vraiment intérieurement. S’il y avait une chose qu’elle adorait, c’était bien de faire tourner en bourrique les jumeaux. Après toutes les fois où ils l’avaient rendu chèvre. Ce n’était que le retour juste des choses. Vengeance ! Pensa t-elle en les voyant patauger dans la semoule. Elle devait faire un effort immense pour ne pas exploser de rire à chaque seconde. Voir leur tête était vraiment hilarant. Harry intervint donc, appuyant la version de Ginny et prétendant qu’ils n’avaient pas bougé d’un millimètre. S’ils savaient ! Il s’était passé pas mal de chose entre l’instant où ils avaient quittés la cuisine et leur retour. C’est dingue tout ce qu’on pouvait faire en cinq minutes, songea Ginny, en s’efforçant de ne pas rougir. Malheureusement pour eux, les jumeaux reprirent rapidement de l’assurance, fidèles à eux même. Il ne fallait pas s’attendre à autre chose de leur part. Même s’ils avaient des doutes, ils préféraient de rien en montrer. Mais l’expression qu’ils avaient eu juste avant suffisait à Ginny, qui s’était senti victorieuse durant quelques minutes. Bientôt, ses deux frères prirent congés, jurant qu’ils découvriraient ce qui s’était passé. Elle espérait bien que non ! Ils l’agaçaient déjà assez comme ça, pour en plus avoir un sujet de discorde supplémentaire. En même temps, elle voyait mal comment ils pourraient découvrir quoique ce soit. Il n’y avait pas de caméras dans la maison, ils ne pouvaient pas remonter le temps non plus… Donc les chances pour qu’ils sachent la vérité étaient minces.

Les deux jeunes gens se retrouvèrent de nouveau seuls, et Ginny sentit son estomac se tordre. Elle n’avait pas pu entendre la réponse d’Harry tout à l’heure, à sa réflexion, puisque l’arrivée des jumeaux l’avait empêcher de dire quoique ce soit. Quoiqu’il en soit, elle se doutait qu’il le ferait à présent qu’ils étaient de nouveau tous les deux. Et la peur qu’il lui confirme qu’elle était totalement dingue, s’était emparé d’elle et la rendait nerveuse. Rangeant l’un des derniers verres qu’Harry lui avait passé après l’avoir séché, elle referma l’armoire et se retourna vers le jeune homme. Lui même s’était adossé à l’évier, et elle fit de même contre le livingroom. Elle cacha ses mains derrière son dos, et les tritura, consciente que son camarade était sur le point de parler de ce qui s’est passé tout à l’heure. La gorge serré, elle attendit… Puis l’écouta. Et fut plutôt étonnée par ce qu’il lui disait. Il s’excusait ? Lui ? Ginny savait qu’il était pourtant du genre fier, pas arrogant, mais pas loin non plus. De plus, elle était autant que lui fautive de ce qui s’était passé, du mal entendu, de la dispute, etc. Sa jalousie maladive l’avait rendue cruelle et totalement stupide, elle ne pouvait le nier. Mais comme le disait Harry, il l’avait inconsciemment blessé. Elle ne pouvait cependant pas lui en vouloir. Elle lui avait plusieurs fois fait comprendre qu’elle avait lâché le morceau à son sujet. Comment aurait-il pu deviner qu’elle allait réagir aussi… violement en apprenant qu’il avait embrassé Hermione. Ginny réalisait toute l’étendue de sa bêtise. Pendant environ deux semaines, elle s’était miné le moral pour des choses idiotes. Enfin… Pas totalement idiote, pourtant, elle était en grande partie responsable de sa propre tristesse. C’était dur à admettre. Mais c’était pourtant la vérité. La jeune fille se mordit la lèvre inférieure, ses yeux se posant sur le sol devant elle. Ce n’était pas à Harry de s’excuser. Après s’être raclé la gorge, elle ramena ses bras devant elle, et les croisa devant sa poitrine dans un geste nerveux.

« A vrai dire… Tu n’y es pour rien. C’est à cause de moi qu’on en est arrivé là… »

Elle haussa les épaules, comme si cela lui était indifférent alors que ce n’était pas du tout le cas. Elle n’arrivait pas à trouver les mots juste. Elle se trouvait déchiré entre plusieurs sentiment, comme c’était souvent le cas ces derniers temps. C’était à en devenir folle et ce n’était guère étonnant qu’elle ait craqué comme elle l’avait fait aujourd’hui. Pleurer faisait du bien au final. Déjà, elle se sentait mieux. Mais elle n’était pas certaine que cela vienne de sa ‘cure de larmes’. A vrai dire, elle se sentait mieux depuis l’épisode dans le salon. Ce qui est normal, vous en conviendrez… Harry s’était à présent détourné, comme s’il n’arrivait plus à la regarder en face, et dans un sens, cela arrangeait Ginny. Elle même n’arrivait pas à soutenir son regard. Et face aux révélations, ou plutôt, aux informations qu’elle voulait donner, elle préférait qu’il ne la voit pas. Prenant une grande inspiration, elle prit son courage à deux mains, et ajouta :

« D’ailleurs… Tout ce que tu as dit, c’était vrai. Ce n’était pas mes affaires, et au fond, je me fichais pas mal de ce que pouvait ressentir Ron. J’ai été égoïste… »

Mais bien sur Ginny, pourquoi ne pas lui sauter dessus une seconde fois en lui disant que tu l’aimes à la folie, aussi ? Songea ironiquement la jeune rouquine alors qu’elle déballait son sac devant le jeune homme. A présent qu’elle avait commencé, c’est à peine si elle pouvait se retenir. Mais elle avait conscience qu’il ne fallait pas qu’elle ne se dévoile de trop. De toute manière, pouvait-elle encore lui cacher quelques choses ? Harry n’était pas idiot (si ?). Et entre ce qu’elle venait de dire, et ce qu’elle avait fait, le survivant pouvait facilement faire le rapprochement. La jeune Weasley avait l’impression d’être sur les feux ardents. Après tout, cela n’avait pas été un secret qu’elle avait été amoureuse d’Harry dès sa première année. Mais après tout ce temps, c’était difficile de l’avouer à nouveau, et de manière directe.

« Et…tout à l’heure…je n’ai pas réfléchi, j’ai…enfin… »

Pas besoin de lui faire un dessin non plus. Sentant son visage s’empourprer, alors qu’elle avait mis tellement de temps à se blinder contre son sentiment de gène et de honte en sa présence. Elle se tourna donc, de peur qu’Harry fasse de même de son côté et voit à quel point elle était… rouge comme une tomate !
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Aoû - 22:15

Le fait d'être enfin seul avec Ginny pouvait être une mauvaise comme une bonne chose. Il y avait toujours le risque qu'ils remettent ça sur la table de la cuisine. Harry l'observa un instant avant de se détourner, mettre les choses à plat pouvait ne leur faire que du bien et il était content d'avoir cette chance. Qui aurait été le premier à tout stopper sur le canapé, se rendant compte qu'ils allaient trop loin ? Qui allait gacher le moment pour dire que ce n'était ni le lieu ni le moment ? Qui aurait eu le courage et le coeur de stopper leur étreinte passionée ? Et si aucun des deux ne l'avait fait ? Jusqu'ou seraient ils allé ? Tant des questions qui lui passaient par la tête à ce moment là. Il n'avait aucune idée de ce qui se serait passé sur ce canapé si les jumeaux n'étaient pas intervenus à temps. Il ne savait pas trop s'il était content qu'ils soient arrivés ou s'il aurait préféré continuer, au risque de tout regretter le lendemain, au risque de se disputer une nouvelle fois avec elle, de la perdre définitivement. Ce baiser leur avait surement permis de mettre certaines choses au clair comme leur attirance évidente mais il avait aussi complètement boulversé l'esprit d'Harry. Dans la remise, il n'avait rien ressenti en dehors de la colère et du gout de la vengeance mais là c'était totalement différent. C'était beaucoup plus ce qu'ils avaient mis en jeu puisqu'ils avaient fait parler leurs sentiments, leur envie d'être l'un avec l'autre. Harry avait été aveuglé toute la journée par ce sentiment de rage qu'il éprouvait et ne s'était pas interessé une seule seconde aux sentiments de la rouquine. Maintenant, il ne savait plus ou il en était lui même et toutes les questions qu'il gardait lui brûlait la gorge, n'attendant que d'être posées. A ses ecxuses, la rouquine rejeta aussi la faute sur elle, disant qu'elle avait une grande part de responsabilité mais il n'était pas d'accord. Elle avait certes réagie excessivement mais Harry n'avait rien fait pour arranger la situation, il ne lui avait rien dit, il avait tourné autour du pot, lui laissant croire des choses sans l'éclairer et sans tenter de les sortir de ce mauvais pas. Et maintenant tout le monde pensait que lui et Hermione formait un couple très passioné. Il avait presque envie de se gifler de ne pas s'être erendu compte avant que lui donner des explications au moment voulu leur aurait éviter tout cela. Toutes les horreurs qu'ils avaient balancé n'auraient pas été prononcées. Il haussa légèrement les épaules et la regarda quelques secondes.

"Je crois qu'au niveau de la responsabilité, nous pouvons nous vanter d'arriver à égalité." Il s'accorda un sourire, il n'allait pas non plus tirer la tête pendant deux heures et puis leur baiser le rendait plus joyeux qu'il ne l'aurait voulu. Ils n'allaient pas passer toute la soirée à se dire l'un à l'autre qu'il n'était pas responsable. Chacun savait qu'il n'aurait pas du agir comme il l'avait fait et ça cloturait un peu le sujet "je m'excuse". Sauf si elle voulait à tout prix prendre tout sur la tête, à ce moment là, il n'y pouvait pas grand chose.

La suite de sa remarque l'intrigua au plus au point cependant et il arqua légèrement un sourcil. Elle avouait enfin qu'elle ne pensait plus à Ron dans ses paroles. Il était assez content qu'elle lui confie cela car il avait finir par se convaincre qu'elle avait définitivement tourné la page et qu'il s'agissait bien des sentiments de Ron dans cette affaire, ce qui lui faisait assez mal, il fallait bien l'avouer.
Il savait cependant que ce genre de remarques est difficile à prononcer et surtout face au dos du jeune homme. Il se tourna alors vers elle doucement et l'observa quelques secondes. Il ne savait pas quoi répondre mais il avait l'intime conviction qu'il n'y avait pas grand chose à ajouter. Il n'allait pas lui poser plus de questions, il avait parfaitement compris de quoi il s'agissait et il n'avait pas franchement envie de la mettre dans l'embaras ou de s'entendre traiter d'idiot parce qu'il ne comprenait rien. Il lui adressa alors un léger sourire en coin avant d'hocher la tête doucement, signe qu'il avait compris ce qu'elle venait de dire et en même qu'il lui était reconaissant de lui avoir dit un truc pareil.

Sa remarque suivante fit cependant disparaitre le faible sourire qui venait d'éclairer son visage. Voilà deux fois en quelques minutes qu'elle s'excuser pour avoir fait ce qu'elle avait fait et qu'elle mettait cela sur le n'importe quoi du moment. Il avait presque envie de rire devant l'espoir qu'il s'était donné. Ils étaient juste entrain de se réconcilier, rien de plus apparement. Ce baiser n'était qu'une pulsion de sa part à elle. Enfin, elle venait bien de lui avouer qu'elle avait des sentiments pour lui ... A moins qu'il est mal interprété à son tour ce qu'elle voulait dire. Il avait envie de tapper du pied, de grogner et de hurler de frustration. Il en avait marre de parler par code ou d'entendre des choses qui n'étaient qu'a demi vrai ou qui n'étaient pas sincère. Il posa alors doucement le torchon qu'il avait dans la main et s'avança vers la rousse qui venait de se détourner à son tour de lui.
Il lui attrapa alors doucement le bras et la retourna vers lui. Il croisa alors son regard et ses joues légèrement roses et il laissa de côté tout ce qui venait de se passer dans sa tête, tout les interrogations, d'un après ou d'un plus tard et il se pencha vers elle pour sceller leurs lèvres pour la troisième fois de la journée. Le baiser était beaucoup moins passioné que celui du salon, il était plus calme, plus affectif. Comme s'il déversait tous ses sentiments à travers ce baiser, comme s'il s'agissait de leur dernier. Comme s'il voulait profiter de ses lèvres une toute dernière fois. Il excerca une légèrement pression sur elle et un pas plus tard, elle se retrouver contre la table qui était plus proche d'eux qu'il ne le pensait. Il posa sa main sur sa hanche délicatement tout en approfondissant le baiser, en espérant qu'elle ne se dérobe pas, en se rendant compte de ce qu'il était entrain de faire.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Aoû - 17:57

Il est vrai que niveau responsabilité, ils se valaient largement. La remarque d’Harry fit sourire Ginny, qui réalisa ironiquement que la vie était parfois étrange. N’était-elle pas en froid avec le jeune homme il y a moins d’une heure de cela ? Ne lui adressant même plus la parole, et le ‘détestant’ plus que tout. Finalement, parler était une bonne chose. On pouvait résoudre plein de problème très facilement, et en très peu de temps. Plus facilement que l’on pouvait le croire. Même si elle était persuadée que ce n’était pas leurs paroles qui les avaient soudain rapproché l’un de l’autre, mais bien autre chose. Quoiqu’il en soit, alors qu’elle parlait, lui disant sincèrement et avec difficultés, ce qu’elle avait sur le cœur, Harry resta silencieux, ce qui ne rassura pas du tout la jeune rouquine. Aussi, après avoir déballé tout ce qu’elle avait à dire, se détourna t-elle, pour cacher la rougeur de ses joues, et surtout, pour ne pas voir la réaction du jeune homme face à ses…’confessions’ pour le moins… embarrassantes. Pour elle, en tout cas. De son point de vue. Décidément, on pouvait dire qu’elle avait sa dose de sensations fortes aujourd’hui. Ginny était même sure d’être passé par tous les stades et tous les sentiments : colère, tristesse, joie, frustration, honte, etc. Le silence était toujours là, palpable, autour d’eux. Par Merlin, qu’il dise quelques choses ! Plus les secondes passaient et plus Ginny se décomposait. Elle n’aurait peut-être rien du dire. Elle lui avait peut-être fait peur. Il ne devait pas être aussi ‘épris’ d’elle, qu’elle l’était de lui. Certes, elle ne pouvait plus dire qu’il ne devait la considérer que comme sa petite sœur. On n’embrassait pas aussi passionnément quelqu’un de la famille. Ou alors, ça devenait malsain. Mais elle n’était toujours pas rassurée dans cette situation, ayant l’impression qu’elle s’était mise volontairement au bord du précipice.

Mais bientôt, une main se posa sur son bras, la forçant à se retourner. Elle ne s’attendait pas à voir Harry aussi proche d’elle, alors qu’elle ne l’avait pas entendu s’approcher. Trop préoccupée à écouter ses pensées, probablement. Elle avait le ventre tordu, prévoyant déjà ce qui allait suivre. Allait-il la rejeter gentiment ? Ou non ? Ginny croisa son regard et sentit un frisson la parcourir, comme si elle arrivait à lire les pensées du jeune homme. Ce qui n’était pas le cas, mais qu’est-ce qu’elle aurait aimé pouvoir le faire ! Deux secondes plus tard, son camarade se penchait lentement vers elle, et elle ne chercha même pas à se dérober. Elle n’attendait que cela ! Ses yeux se fermèrent, et son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsqu’elle sentit de nouveau les lèvres d’Harry sur les siennes. Elle songea, durant une fraction de seconde, que c’était peut-être ce qu’attendaient les jumeaux. Que ces derniers n’étaient peut-être pas partis dans leur chambre. Juste une fraction de seconde. Car déjà elle oubliait tout. Il n’y avait qu’Harry, ses lèvres, et ses mains, qui la frôlaient et la touchaient avec tant de douceur qu’elle aurait pu en hurler de joie, et de frustration en même temps. Comme si elle voulait lui faire ressentir tout l’amour qu’elle avait pour lui, Ginny se laissa faire, passa ses bras autour du cou du jeune homme et laissa ses doigts caresser les cheveux de ce dernier. Déconnectée de la réalité, elle sentit ensuite le bois froid contre son dos, alors qu’Harry les avait fait se déplacer sans qu’elle ne s’en rende compte. Inconsciemment, elle s’installa sur la table, se retrouvant pressée contre Harry, alors que la main de ce dernier se baladait de nouveau sur sa hanche et qu’il approfondissait le baiser. Elle ouvrit la bouche pour que leurs langues se mêlent, leur étreinte se faisant de moins en moins doucereuse. Voilà que ça recommençait. Comme tout à l’heure. Mais à présent que les jumeaux n’étaient plus là, qu’allait-il se passer ? Qui allait les arrêter ? Allaient-ils seulement s’arrêter ? Certes, ils n’étaient plus dans un endroit ‘confortable et pratique’. La cuisine était tout de même… la cuisine. Ils ne risquaient pas de faire quoique ce soit. Mais alors que sa respiration se faisait saccadée, Ginny réalisa sans trop le comprendre, qu’à chaque fois qu’elle était dans les bras d’Harry, elle perdait le sens des réalités, et ne faisait que suivre son instinct. Ce qui n’était pas toujours une bonne chose, il fallait bien l’avouer. Pourtant, sa place était d’être ici, entre les bras du jeune homme. A ses côtés, elle se sentait à la fois forte, et fragile.

Au bout d’un moment, les lèvres se séparèrent pour qu’ils reprennent leur souffle. Ginny en profita pour observer les traits du visage de celui qui la tenait toujours par la taille. Comme précédemment dans le salon, elle passa sa main sur la joue du jeune homme, ses yeux le caressant, explicites quant aux sentiments qu’elle avait pour lui. Alors que son pouls se faisait de plus en plus rapide, la jeune rouquine fut prise d’un élan d’affection. Et n’osant affronter le regard émeraude d’Harry, elle enfouit son visage dans le cou de ce dernier, respira son parfum, sa peau, avant de chuchoter de façon inaudible :

« Je t’aime Harry… »

C’était tellement simple. Presque bateau. Et pourtant, ce n’était pas une chose facile à dire. Elle même n’arrivait pas à se l’avouer mentalement la veille, et à présent, elle n’osait même pas le regarder dans les yeux alors qu’elle lui avouait cela. Elle n’était même pas sure qu’il l’avait entendu. Mais elle l’avait presque dit pour elle, plus que pour lui. Comme si elle ne le réalisait qu’à présent. Ce qui était ridicule bien entendu, au fond, ces sentiments avaient toujours été présents au fond d’elle. Elle avait seulement tenté de les refouler pour éviter d’être blessée une nouvelle fois. A présent qu’elle les remettait à jour, avait-elle raison de le faire ? N’allait-elle pas le regretter ? Effrayée par ce qu’il pourrait dire ou de la manière dont il pourrait réagir, elle préféra garder son visage caché dans le creux de son épaule, ses bras toujours autour de son cou.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Aoû - 1:31

Il sentit Ginny s'installer sur le table et il en profita immédiatement pour se blottir contre elle, approfondissant leur baiser et leur étreinte. Il avait l'impression de ne penser qu'à elle, pire encore, il ne pensait à rien et c'est bien ce qui pouvait s'avérer dangeureux. Il se sentait peut être trop bien dans ses bras, il n'avait pas cette impression désagréable d'êtr idiot à chaque geste. Il se sentait à l'aise en sa présence, il n'était pas jugé, il avait même l'impression de faire quelque chose de bien. Tout l'opposé de sa relation avec Cho où il avait sans arrêt le sentiment de tout faire de travers, comme lui faisait gentiment remarquer Hermione à chaque fois. Il ne faisait jamais les bons gestes, ne disait jamais les bons mots. C'est vrai qu'il avait connu ça aussi avec Ginny mais il se sentait moins stupide maintenant qu'il pouvait l'embrasser librement. Un peu trop même, si quelqu'un débarquait, il ne serait même pas en mesure de l'entendre et il pourrait se rincer l'oeil jusqu'à manifester sa présence. Harry se sentait trop à l'aise dans les bras de Ginny mais c'était tellement agréable comme sentiment qu'il ne pouvait pas s'empêcher de continuer, ce qui était loin d'être désagréable. Il était même sur qu'elle pensait pareil. Il se retrouvait à présent entre ses jambes et même cette position ne le fit pas réagir. Preuve qu'il était définitivement trop à l'aise et trop emporté ailleurs. Dans les bras de la rousse. Il n'avait pas envie de stopper cette étreinte ni même ce baiser. Il pouvait rester là pendant une vie entière, cela ne le dérangeait pas.

Dans ce baiser, il oubliait tout. Voldemort, sa cicatrice, le danger qui plane sans arrêt sur leur tête. Tout était bon à jeter et le mage noir pouvait débarquer, ce n'était vraiment pas le moment d'interrompre le survivant. Ce mot tilta dans son esprit. Il n'était plus le survivant. A cette seconde, il était simplement Harry, un ado de 16 ans qui laisse parler son envie et son désir. Il était comme tous les autres, dans la peur d'être rejeté, dans l'espoir d'être accepté. Il n'était plus sur le piedestal que tout le monde lui avait crée. Il était comme n'importe quel garçon de son âge dans les bras de la soeur de son meilleur ami.
Harry excerca une légère pression pour rapprocher Ginny de lui à cette pensée. Ne pas penser au meilleur ami surtout, ce n'était pas la bonne solution. Il était entrain d'embrasser sa soeur et il ne voulait pas que la morale le rattrape. Rien n'avait le droit d'interrompre ce baiser. Seulement pour le bien de tous, ils durent se séparer, à son grand regret. Ils le firent dans un même mouvement et Harry reprit son souffle tout en caressant sa hanche délicatement. Au contact de sa main à elle sur sa joue, Harry ferma un instant les yeux, trouvant sa peau si douce, son contact si agréable. La laissant faire, il se rapprocha d'elle pour qu'elle enfouisse sa tête dans son cou et un sourire parvint à ses lèvres. Il était plus heureux que jamais, il respirait inlassablement l'odeur de Ginny qui émanait d'elle et qui se mêlait à son propre parfum.
Un murmure lui parvint mais il ne fut pas sur d'avoir bien entendu et sa main se stoppa nette sur la hanche de la cadette des Weasley. Soit il avait mal entendu et il pourrait paraître bizarre qu'il ai ce genre d'hallucination, soit il avait très bien entendu et il restait figé sous le poids de deux simples mots. Il fut affolé de voir que son coeur venait de s'accélerer subitement contre la poitrine de Ginny et il resta blottit contre elle pour qu'il ne voit pas sa réaction.

Que répondre à une telle phrase ? Merci ? C'était la gifle assurée. Il déglutit légèrement, elle attendait peut être une réponse qui allait dans son sens. Elle attendait surement un retour de sentiments mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Il sentit la panique l'envahir comme jamais. C'était quoi ce délire ? Pourquoi son coeur semblait vouloir se faire la malle tout à coup ? Il allait où comme ça ? Harry ouvrit les yeux qu'il avait fermé sous leur étreinte et se rendit compte que le silence s'installait trop lourdement à son gout. Comment elle réagirait s'il n'était pas fichu de dire deux mots ? Quoique "Je t'aime moi aussi" en comporter plutot quatre. Il n'osait plus se détacher d'elle, il n'avait pas envie de la laisser partir cette fois. Il réagissait comme un gosse de cinq ans qui avait peur que sa mère lui arrache son jouet pour avoir fait une bêtise. Il se croyait adolescent mais il n'était pas fichu de sortir ses émotions par mots. Une phrase pareille fait sourire n'importe qui. Elle avait réchauffé le coeur de Harry pendant une micro seconde avant de se rendre compte qu'il fallait surement répondre.
C'était une lourde révélation et il pouvait aisément se douter qu'il avait été difficile pour elle de prononcer ses mots. Il en était conscient et il appréciait énormément ses deux petits mots qui sonnaient si bien à ses oreilles. Il s'écarta alors légèrement. Enfin, il écarta simplement la tête pour la regarder dans les yeux, ce genre de chose ne se dit pas sans se regarder.

"Je ..."

Merlin Au secours, les mots restent dans la gorge !!!! Allez, je quoi ? Je t'aime ? Je suis désolé ? Je ne peux pas ? Je suis un idiot de première ? Harry baissa les yeux, incapable d'affronter le regard de la rousse. Il se posa alors sur le peut d'écart qu'il y avait entre eux. Une telle proximité entre eux physiquement. Il avait envie de lui faire sentir que ce qu'il éprouvait était aussi fort que ce qu'elle ressentait mais les mots ne franchissaient pas ses lèvres. Il avait surement l'air d'un gamin de dix ans pris en faute par ses parents, incapable de dire qu'il était désolé. Etait-ce la virilité masculine qui ne voulait pas qu'il prononce ces mots ? Il avait envie de soupirer mais il ne le fit pas, se contentant de le faire au plus profond de lui. Il n'arrivait pas à ajouter quoique ce soit et il savait qu'il empirait la situation.
Il y avait toujours l'espoir que Ginny comprenne, qu'elle ne lui en veuille pas de ne pouvoir la satisfaire à ce niveau. Peut être même qu'elle n'attendait pas de réponse, murmurant plus pour elle que pour lui. Il n'était peut être même pas censé entendre. Il avait envie de se tapper la tête contre la table pour faire sortir toutes ces questions de sa tete. Questions qui étaient insupportables quand on avait pas la réponse. Il ne relevait pas la tête, la laissant obstinément posé sur sa propre main posée à présent sur la cuisse de la rousse.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Aoû - 13:59

Par Merlin, qu’est-ce qu’elle se sentait bien, ainsi blottie tout contre Harry ! Même si la position dans laquelle ils étaient était un peu… sans équivoque et… peut-être choquante pour une tierce personne qui arriverait sur les lieux. De plus, faire ça dans la cuisine… Mais les deux adolescents étaient tellement pris dans la passion du moment qu’ils s’en contrefichaient royalement. Et heureusement pour eux, personne ne vint les interrompre cette fois-ci. Ginny avait refermé ses jambes autour de la taille de Harry, comme pour l’empêcher de s’échapper mais il n’avait pas l’air de vouloir le faire. Leurs lèvres se cherchaient, jouaient, se taquinaient inlassablement jusqu’à ce qu’ils doivent s’écarter l’un de l’autre pour reprendre un tant soit peu d’air frais. Mais alors même qu’ils se séparaient pour reprendre leur souffle, il ne restait pas beaucoup d’écart entre eux deux. Difficile même, d’être plus proches. La main d’Harry reposait toujours sur la hanche de Ginny, qui ne s’en plaignit pas, loin de là. Et alors que la sienne se posait sur la joue du jeune homme, elle le vit fermer les yeux pour mieux apprécier la caresse, ce qui la fit sourire. Ils se rapprochèrent encore une fois –si c’était possible- et la jeune fille enfouit son visage dans le cou de son camarade. Elle ne se lassait pas du contact de sa peau, ni de son parfum. Ses doigts caressaient les cheveux hirsutes de Harry et elle respirait profondément, totalement à l’aise dans cette position. Enfin… Jusqu’à ce qu’elle ait la pensée idiote de se confesser à Harry. Et qu’elle sente ce dernier se raidir face à sa ‘révélation’. Elle regretta immédiatement ses paroles. Mince… Elle avait tout gâcher… Et la réaction de Harry lui avait fait l’effet d’une douche froide. Pourtant, il ne la repoussait pas violement, ni même doucement. Il la tenait toujours dans ses bras. Alors comment devait-elle réagir ? Que devait-elle comprendre ? Il avait eu l’air surpris de ce qu’elle avait dit, pourtant ce n’était plus un secret, surtout après une scène pareil. Mais elle avait eu peut-être trop d’espoir en croyant qu’il lui retournerait spontanément ses paroles.

Ginny se mordit la lèvre inférieure et ferma brusquement les yeux, comme pour s’empêcher de dire une autre idiotie ou de fondre en larme. Mais plus le silence s’installait, plus elle sentait les battements de son cœur se raréfier. Qu’il parle ! Son ventre se tordait à chaque seconde voir minute qui passait sans qu’il ne réagisse. Finalement, il finit par s’écarter d’elle et elle dut faire un effort colossal pour rouvrir ses yeux et affronter les siens. Mais ce qu’elle vit dans ceux du jeune homme lui brisa la cœur. Il avait l’air si incertain, si… désolé. Désolé… Elle le vit amorcer un début de phrase qu’il ne put continuer et le sang de Ginny ne fit qu’un tour. Elle se sentit blêmir. Mais quelle idiote ! A quoi s’attendait-elle ? A des déclarations enflammées ? N’avait-elle pas appris après toutes ces années que c’était totalement inutile et débile ! Elle avait à présent l’impression que l’air lui manquait alors qu’Harry baissait finalement la tête, à court de mot. Cela ne voulait dire qu’une chose… Comment aurait-elle pu deviner qu’il avait juste du mal à lui dire la même chose ? Pour elle, c’était uniquement un bon moyen de lui faire comprendre de manière pas trop abrupte que ses sentiments n’étaient pas réciproques. Trop aimable… Non mais idiote ! Se dit-elle pour la millième fois. Elle aurait du savoir que les garçons n’avaient pas besoin de sentiments pour faire ce genre de…choses. N’importe qui aurait fait l’affaire ! Ginny serra les poings, ses ongles s’enfonçant dans la pomme de ses mains, presque jusqu’au sang. Elle ne voyait plus que le sommet du crâne de Harry. Même pas son visage. Et cela suffit à l’achever totalement. Elle resta pétrifiée un moment, jusqu’à ce qu’elle ait un mouvement de recul. Non… Elle ne pouvait rester dans cette position dans un moment pareil. Elle compta mentalement jusqu’à dix, espérant que sa voix ne la trahisse pas totalement, puis elle finit par dire :

« C’est bon, Harry… J’ai… j’ai compris… Désolée de t’avoir mis dans… cette situation délicate.»

Ce après quoi, elle se détacha totalement de lui et retomba sur ses jambes. Elle marqua une pause, sans oser toutefois tourner son visage vers lui. Elle avait l’impression d’avoir mal partout, physiquement, et moralement. Elle sentit ses lèvres trembler, et dut porter une main jusqu’à elle, comme pour les en empêcher. Puis, sans un mot, elle se dirigea une nouvelle fois vers la sortie. Quelle ironie ! N’avait-elle pas fait la même chose une demi-heure auparavant, dans un état aussi catastrophique que celui-ci ? Cette fois-ci, elle évita de faire la même erreur deux fois, et à peine le pied hors de la cuisine, elle alluma la lumière pour éclairer le couloir et les escaliers. Rien qu’en regardant ces derniers, elle sentit toute sa force s’échapper d’elle. Comment allait-elle pouvoir monter jusqu’en haut sans s’effondrer ? En haut, elle entendait encore les jumeaux s’activaient dans leur chambre, et c’était un miracle si les autres arrivaient à dormir avec un tel raffut. Une chance finalement que personne ne soit descendu et n’ait assisté à son humiliation… Pour la deuxième fois en 6 ans ! Quoiqu’elle se demandait ce qui était le pire : sa carte pour la saint valentin lors de sa première année ou cette stupide confession sur la table de la cuisine !

[Désolé c'est court, mais je savais pas si tu comptais la rattraper ou si on fait de nouveau un bon en avant. On si on arrête là et qu'on commence à autre sujet à Poudlard? Genre avec Hermione pour ajouter au malaise des deux ^^ ]
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Aoû - 23:10

Les paroles de Ginny lui martelèrent les oreilles et vinrent torturer son cerveau qui l'était déjà bien assez. Il sut alors qu'il avait tout gâché, ce moment, ce baiser. Il la sentit presque instantanément s'écarter, descendre de la table et sortir de la cuisine. Son cerveau refusa de lui transmettre cette information et comme paralysé, il resta contre la table, les deux mains posées dessus, le souffle court et la respiration haletante. Il avait tout gâché. Elle pensait très probablement que ses sentiments n'étaient pas partager, elle était surement certaine qu'il avait de nouveau fait ça sur un coup de tête. Il avait envie de tapper du poing. Comment osait-elle penser une chose pareille ? On n'embrassait pas une fille aussi passionémment deux fois de suite simplement pour s'amuser avec elle, surtout quand on voyait sa famille uniquement masculine et le risque de perdre définitivement son meilleur ami. Il était loin de n'avoir aucun sentiment mais il ne pouvait pas exprimer ce qu'il ressentait comme elle. Elle pouvait comprendre, les mots avaient dus être durs à prononcer pour elle aussi. Se passant une main sur le visage, il se rendit compte à quel point il pouvait être idiot. Il ouvrit brusquement les yeux, se rendant alors compte qu'il les avait fermé au moment ou elle l'avait laissé seul devant la table. Il observa sa position et un long frisson lui parcourut la colone vertébrale. La chaleur du corps de Ginny lui manquait déjà, il avait cette impression d'en avoir besoin contre lui, pour mettre de la chaleur dans son coeur. Il comprit alors avec effroi qu'il ne pouvait plus se passer d'elle, de sa présence. Il avait goûté au courbe de son corps et au gout de ses baisers, il ne pourrait probablement jamais oublier. Il avait envie de recommençer.

Se tournant rapidement, il se rendit compte qu'elle n'était plus là et des grincements légers lui indiquaientt qu'elle montait les escaliers. Il se décida alors très rapidement et fit volte face. Il n'avait pas l'intention de revenir dans la cuisine. Faisant le moins de bruit possible, il attrapa très rapidement les verres restant sur l'évier pendant qu'il parlait à Ginny et les rangea dans le premier placard qu'il trouva. Il dut alors les poser près des assiettes. Tanpis, il n'aurait qu'a dire qu'il avait oublié où les verres se rangeaient. Il posa le torchon sur le bord du lavabo pour qu'il sèche et jeta un dernier coup d'oeil avant de quitter la cuisine. Il éteignit toutes les lumières et se retrouva devant l'escalier. Il ne put pas laisser parler ses pulsions et c'est donc discretement qu'il monta les marches une par une. Ginny devait déjà avoir rejoins sa chambre et l'idée lui faisait un peu peur maintenant qu'il montait. S'ils avaient eu du mal à se contrôler sur le canapé à la vue de tous, qu'en serait-il à l'approche d'un lit confortable, à l'abris des regards ? Harry secoua la tête, pour le moment, Ginny était surement loin de penser ce genre de chose et c'est avec cette idée dans l'esprit qu'il accéléra le pas. Il arriva enfin à l'étage de sa chambre. Elle n'y était pas encore, peut être était-elle passé par la salle de bain avant d'intégrer sa chambre ? Quoiqu'il en soit, il allait la croiser quand un grinçement se fit entendre à l'étage au dessus, signe que quelqu'un était en train de marcher. Il arriva alors rapidement à la hauteur de la rousse et lui prit le bras pour ouvrir la porte de sa chambre et s'engouffrait à l'intérieur au moment ou la lumière du couloir s'allumait. Il retint un soupire de soulagement et constata qu'il avait plaqué la fille des Weasley contre la porte. Il s'éloigna alors très rapidement d'elle et écouta ce qu'il se passait dehors. L'un des parents Weasley semblait les avoir entendu dans les escaliers et après un petit tour, il put entendre cette personne remontait doucement les marches. Harry fit alors un tour sur lui même, ne sachant plus du tout où se mettre et il se tourna finalement vers la rousse pour parler.

"Ginny écoute, ce qui vient de se passer, je suis désolé d'avoir réagit de la sorte. Ce que tu as dit ... je ne m'y attendais pas ... Il ne faut pas que tu crois que j'y suis resté insensible..." Harry avait du mal à trouver ses mots, il se passa une main dans ses cheveux et inspira pendant une seconde pour reprendre, beaucoup plus calmement.

"Je ne veux pas que tu penses que je t'ai embrassé simplement comme ça, sur un coup de tête. Crois moi ce n'est pas du tout ça. Seulement ce que je ressens pour toi, ça me tombe d'un coup dessus et je ne suis pas prêt à l'avouer."

Il se rapprocha d'elle, bon en fait il venait un peu de lui avouer mais d'une certaine façon. Il savait que c'était un sentiment fort. De l'amour ? Très certainement, mais l'avouer était trop dur, sans qu'il ne sache pour quelle obscure raison les mots ne lui venaient pas. Même autrement que par un "Je t'aime". Arrivé à sa hauteur, il garda une distance de sécurité, autant pour toute pulsion que pour toute gifle pouvant venir de nul part. Il posa alors une main sous son menton et la forca à le regarder pour dire.

"Je ne veux pas perdre ce qui était entrain de se passer entre nous." Il ne savait pas s'il était convaincant mais il ne voyait pas quoi faire d'autre. En plongeant ses yeux dans les siens, il se rendit compte qu'ils étaient dans le noir et simplement éclairé par la lune. Il récapituler tout ce qu'il avait dit: il s'était excusé, lui avait fait comprendre que rien n'était fait sur un coup de tête et surtout, qu'il aimait où ils allaient. C'était le plus important à présent. La balle était dans son camp, elle avait les cartes en main. Harry avait envie de croiser les doigts pour qu'elle comprenne. Il n'était pas près à lui dire je t'aime mais il voulait tenter de continuer quelque chose entre eux.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Aoû - 0:08

Les pas de Ginny la portèrent dans les escaliers, et elle tenta tant bien que mal de ne pas faire de bruit. Mais dans une maison telle que le terrier, cela s’avérait difficile. Le bois grinçait sous son poids et la faisait soupirer. Elle ne sut comment elle arriva jusqu’à l’étage. Elle avait l’impression d’être totalement amorphe, son esprit s’étant envoler loin d’ici. Pourquoi avait-elle dit ça ? Pourquoi avait-elle dit ça ? Pourquoi avait-elle tout gâcher ? C’est ce qu’elle se répétait sans cesse depuis qu’elle avait quitté la cuisine. Bien qu’elle sache que sa réaction était poussée (comme toujours lorsqu’on parlait de Ginny Weasley), elle ne pouvait s’empêcher de se sentir vexée, et blessée au plus profond d’elle même. Elle savait qu’elle ne laissait pas Harry indifférent. Mais elle ne pouvait pas non plus le forcer à l’aimer. Elle se demandait même lequel des deux elle haïssait le plus : lui ou elle même ? Aujourd’hui avait été une journée riche en émotions. Et elle espérait qu’elle touche bientôt à sa fin, car passer du rire aux larmes, de la joie à la tristesse en passant par la déception, cela épuisait totalement la jeune rouquine. Cette dernière se passa une main lasse sur son visage, trainant les pieds, mais arrivant enfin devant la porte de sa chambre. Bien. Le lit était tout prêt. Elle ne s’en était pas rendu compte avant maintenant, mais elle était crevée. Un grincement se fit entendre à l’étage supérieur, et alors que Ginny levait les yeux vers le plafond, les sourcils froncés, elle sentit un bras la happer littéralement. Un quart de seconde plus tard, la lumière du couloir s’allumait, et elle se retrouvait enfermée dans sa chambre. Avec Harry. Décidément ! Elle ne comprenait guère ce qui venait de se passer mais le résultat était là. Elle était de nouveau plaquer contre une porte avec Harry tout contre elle. Sauf qu’à présent, ils étaient dans sa chambre. Oh oh ! Mauvaise idée de penser une telle chose, dans une telle situation. Et après ce qui venait de se passer. Le manque de réaction d’Harry face à ses confessions aurait du la refroidir mais elle ne pouvait pas s’empêcher de repenser à ce qu’ils avaient fait, et ce qu’ils pourraient faire, alors qu’ils étaient de nouveau seul tous les deux.

Le jeune homme s’écarta d’elle alors que Ginny comprenait enfin le pourquoi du comment. Elle reconnut en effet la démarche de Molly dans le couloir. Son pas s’arrêta devant sa porte et la rouquine retint son souffle. Finalement Molly s’éloigna jusqu’aux escaliers, marqua une nouvelle pose. Puis remonta à l’étage au dessus. La respiration de Ginny se fit de nouveau normal alors que ses yeux se posaient une nouvelle fois sur Harry. Il semblait légèrement… mal à l’aise, ce qu’elle comprenait facilement. C’était la première fois qu’il pénétrait dans sa chambre. Jusque là, il l’avait peut-être seulement entraperçu, sur le seuil de la porte, mais rien de plus. De toute manière, qu’aurait-il fait dans une chambre de fille, sœur de son meilleur ami, hein ? Ginny s’interrogeait à présent sur sa présence ici. Pourquoi l’avait-il entrainé avec lui dans sa chambre ? Ou plutôt, pourquoi avait-il voulu se cacher de Molly en entrant dans sa chambre ? Ginny avait peut-être mis plus de temps que prévu pour monter à l’étage. Elle ne pensait vraiment pas qu’il puisse la rattraper, étant donné qu’il avait encore de la vaisselle à ranger. Et puis, pourquoi l’aurait-il rattrapé ? Il avait été clair non ? Ou plutôt son manque de réaction et le fait qu’il ne soit pas clair avait été très significatif pour Ginny. Mais tout le monde pouvait avoir tord. En tout cas, elle resta silencieuse, les yeux posés sur Harry, les bras croisés sur sa poitrine, comme un moyen de protection. Il allait bien finir par prendre la parole un jour. A moins qu’il ne se sauve sans rien dire, ce qui serait tout de même étrange. Il avait quelque chose à dire, c’était évident. Et elle avait hâte qu’il lâche le morceau pour pouvoir aller se coucher avec l’esprit plus ou moins tranquille. Elle avait l’impression que cette histoire, que leur histoire ne menait à rien. Qu’ils tournaient sans cesse en rond. Se disputer, s’embrasser, pour se redisputer pas la suite. Un comportement tout à fait idiot mais qui semblait habituel avec eux. Pourquoi ne pouvaient-ils pas avoir une vie normale ? Bon certes, normal n’était pas synonyme de sorcier. De plus, on parlait d’Harry, Harry Potter, le survivant, qui avait la moitié de la population des sorciers en admiration devant lui, et l’autre moitié a ses trousses, prêt à le tuer à la moindre occasion. La normalité n’avait pas sa place ici. Mais on parlait aussi de… d’amour, de sentiment, chose que les sorciers avaient, mais aussi les moldus. C’était quelque chose de commun à tous. Et surtout aux adolescents.

"Ginny écoute… »

Mais elle ne faisait que ça, écouter ! Et Attendre surtout! S’efforçant de rester calme, la jeune fille prit une profonde inspiration, tentant également de calmer les tremblements qui s’étaient emparé de son corps. Et elle écouta Harry. Alors qu’elle ne comprenait déjà plus rien à la situation, ces paroles la troublèrent encore plus. Que dire face à ça ? Harry lui même ne semblait pas sur de ce qu’il disait, il cherchait ses mots et peinait à exprimer le fond de sa pensée. Ce qu’il lui dit, et avoua, lui fit chaud au cœur. Même si au fond, il lui disait qu’il n’était pas prêt pour lui retourner ses sentiments. Tant pis. Elle s’en contenterait. Elle l’avait fait jusque là non ? …. Mais toute cette histoire ? Quand allaient-ils s’en sortir ? Quand allaient-ils y voir clair ? Au fond, si quelque chose devait se passer entre eux, ce serait difficile. Et sur tous les plans. Tout d’abord… la famille Weasley. Cette famille masculine, dont tous les membres connaissaient Harry et le considérait comme un frère ou un fils. Puis les évènements extérieurs. Ginny se souvenait encore de cette escapade au Ministère de la Magie. Quant à Poudlard. Les rumeurs, les méchancetés des autres… La Gazette et ce crétin de Malefoy. Tout s’emmêlait dans la tête de Ginny qui ne savait plus où aller, ni quoi penser.

La main de Harry vint lui attraper le menton, pour le soulever, de manière à ce qu’elle le regarde franchement, dans les yeux, sans pouvoir s’extraire à son regard. Ce qui aurait été dur, d’une manière où d’une autre. Elle sentait ses yeux s’humidifier, sans qu’elle puisse se retenir. Tout était si compliqué. Elle non plus ne voulait pas perdre ce qu’il y avait entre eux. Ou ce qui commençait à y avoir entre eux. C’était trop précieux pour qu’elle abandonne si aisément. Cependant… Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle franchissait l’espace qu’il y avait entre elle et Harry pour se fondre de nouveau dans ses bras. D’un geste presque naturel à présent, elle passa ses bras autour de son buste, et enfouit son visage dans le cou de son camarade. Après quelques secondes restée dans cette position, dans un silence qui n’avait rien d’inquiétant, Ginny finit par dire, sans pour autre se détacher de lui.

« Harry… J’avoue que je ne sais plus trop où j’en suis, moi non plus. Tout va assez vite. Après toutes ces années, je ne pensais pas que… qu’il pourrait y avoir quoique ce soit. Peut-être qu’on… »

Peut-être qu’on quoi ? Elle ne le savait pas elle même. Ginny se mordit la lèvre inférieur, une nouvelle fois, jusqu’à ce qu’elle sente un gout métallique sur sa langue. Aïe ! Mauvaise idée de se triturer la bouche jusqu’au sang. Elle passa alors sa langue sur sa lèvre pour ‘laver’ ce qu’il restait de sang. Avant d’ajouter à l’adresse d’Harry, qui devait surement attendre la suite de son discours.

« Peut-être qu’on devrait y aller lentement. Ne pas s’exciter et aller trop vite en besogne, au risque de faire n’importe quoi et de le regretter après. »

Elle n’en avait pas conscience, mais ce qu’elle disait était totalement à double sens, car cela pouvait concerner leur relation en devenir… Mais aussi ce qu’ils avaient débutés sur le canapé du salon, ainsi que sur la table de la cuisine. De plus, avec un lit qui se trouvait à à peine cinq mètres d’eux. Difficile de penser à autre chose.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Aoû - 1:33

Malgré le peu de lumière qui lui permettait de distinguer le visage de la rousse, il put voir que ses yeux devenaient humides et maintenant qu'il lui avait passé la balle, il ne pouvait qu'attendre pour voir ce que cela signifiait. Elle fit alors un mouvement auquel il ne s'attendait pas. La voir s'approcher et se blottir contre lui arracha un sourire aux lèvres de Harry. Se sachant au départ pas trop où poser ses mains, il opta pour le milieu du dos et l'enlaça à son tour, se laissant aller par cette étreinte presque rassurante. Le silence qui s'installa ne le mit pas mal à l'aise, bien au contraire. Il apprécirait de sentir les cheveux de Ginny contre sa joue et la chaleur de son corps contre le sien. Il n'avait même pas de pensées déplacées comme sur la table ou le canapé, il appréciait simplement de la sentir encore contre lui malgré tout ce qu'il venait de se passer. Lorsqu'il faisait un bilan rapide de tout ce qui avait pu se passer entre eux, on pouvait facilement dire qu'ils avaient fait un énorme pas en avant en très peu de temps. Peut être les sentiments avaient ils été là depuis le début sans qu'il ne s'en rende compte ? Quand il revoyait Ginny en seconde année, il n'y voyait que la petite soeur de Ron qu'il fallait sauver. La petite première année qu'il avait pour mission d'arracher à son pire ennemi. Et quand on les voit maintenant, on peut difficilement se demander ce qui avait bien pu se passer. Pour Harry, c'était surement du à l'indifférence totale de la jeune Weasley. Là où elle avait toujours témoigné un interet pour lui, voyant Harry Potter le survivant, pouvant à peine parler en sa présence. A cette époque, il ne s'occupait pas d'elle, n'aimant pas l'interet que l'on portait à sa cicatrice et à sa légende. Il voulait une vie normale et le comportement de la rouquine ne l'avait pas aidé. Même si tout cela se faisait de manière totalment inconsciente. Il ne faisait pas exprès de la blesser bien évidemment. Il avait besoin de quelqu'un comme Ron et Hermione pour lui montrer qu'il n'était pas tout puissant ni à mettre sur un piedestal. Il ne le méritait pas. Lorsqu'elle comprit que cette attirance ne la menerait nul part et qu'elle se retrouva à l'aise en face de lui, Harry put apprendre à la connaître. Pour lui, le changement était là et c'est ce qui faisait qu'ils étaient enlacés l'un contre l'autre à cet instant.

Il inspira de bien être devant le silence qui s'installait lorsque la voix de Ginny le brisa pour enfin prendre la parole. Il écouta alors sans pour autant se détacher d'elle, il était trop bien, pourquoi vouloir l'enlever de ses bras ? Il était trop bien. Elle fit une pause, laissant une phrase en suspens qui eut l'effet dramatique d'accélerer le coeur de Harry. Elle voulait qu'il meurt à s'arreter devant une telle phrase ? Peut être qu'on quoi ? Peut etre qu'on devrait tout arrêter ? Peut être qu'on devrait réfléchir ? Peut être que ce n'est pas une bonne idée ? L'imagination du survivant ne fit qu'un tour devant un tel début de phrase. Il ferma un instant les yeux, elle allait la cracher la pastille ou elle attendait qu'il meurt d'une crise cardiaque ? Il eut envie de la blottir un peu plus contre lui mais il ne le fit pourtant pas, attendant la fin de la phrase qui arriva, comme si une éternité s'était passé entre eux. "Peut-être qu’on devrait y aller lentement". Ce n'était pas aussi dramatique que ce qu'il avait imaginé. Et elle avait raison, il n'allait pas dire le contraire alors que lui même venait d'avouer qu'il ne savait pas où il en était et que tout était arrivé trop vite. Il eut envie de pousser un long soupire de soulagement mais à la place, il s'écarta doucement d'elle et la regarda de nouveau dans les yeux quelques instants, laissant un nouveau silence s'installait. Il n'était pas du genre à toujours penser de travers mais sa phrase portait drôlement à confusion quand on savait ce qu'ils avaient fait quelques instants plus tôt sur le canapé et sur la table de la cuisine. Il lui adressa alors un léger sourire, il ne pouvait pas sourire de toutes ses dents vu qu'ils sortaient d'une dispute mais il ne pouvait pas non plus tirer la tête suite à ses paroles. Il avait alors penché pour un mélange. Il acquiesa finalement doucement de la tête pour lui donner raison.

"Je pense que tu as totalement raison." Dans un geste presque machinal, il passa sa main derrière l'oreille de Ginny pour y caller ses mèches de cheveux. Geste qui n'avait pour interet que lui montrer son affection envers elle. Sinon, il n'était d'aucune utilité. Il s'écarta doucement d'elle, s'extirpant de son étreinte lentement, comme au ralenti pour faire un rapide tour de la pièce avec les yeux. Il reprit alors d'une voix calme mais basse, préférant éviter de réveiller qui que ce soit.

"C'est vrai, tout est allé à une vitesse hallucinante. On est aussi doué pour les disputes que les réconciliations depuis deux semaines."

Il se tourna légèrement vers elle en lui adressant un léger sourire. Le jour où Ginny avait appris que Harry avait embrassé Hermione, ils étaient simplement amis et les voilà .... Whaouh, Harry releva si brusquement la tête qu'il en fut prit de vertige. Où alors c'était simplement ce qu'il venait de réaliser qui lui faisait perdre la tête. Il n'en montra rien mais éprouva soudain le besoin de s'asseoir ( Rolling Eyes ). Il ne se rendit compte qu'à moitié qu'il était entrain de s'asseoir sur le lit de la rouquine qui se trouvait derrière lui. A vrai dire, s'il n'y avait rien eut, Harry aurait surement poser ses fesses par terre. Il regarda un instant le sol qui parcourait la chambre du Terrier avant de redresser les yeux vers Ginny.

"On y va doucement ... On se considère comment alors ? On devient les meilleurs amis du monde ?" La dernière phrase était un peu ironique pour atténuer le côté ultra sérieux de la question. Est ce qu'ils étaient en couple ? Harry était envahi d'une chaleur dans le corps à cette pensée. Il en avai envie mais elle venait de dire lentement. Et puis, il fallait controler les réactions de la famille. Mme Weasley serai capable de considérer cela comme un inceste. Elle qui considérait Harry comme son propre fils. Elle allait tombé de haut si leur relation se concrétisait. Harry se fichait des rumeurs de poudlard, moins des réactions de sa seconde famille. Mais la réalité, la possibilité qu'ils soient en couple lui faisait du bien et lui procurait du bonheur. Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres à cette pensée. Enfin, il fallait avant que Ginny expose son point de vue. Lui ne l'avait pas vraiment fait, si ce n'est qu'il nageait un peu dans le brouillard pour l'instant, ne sachant pas s'il devait présenter Ginny comme sa petite amie, son amie, sa presque soeur ... Stop, on va arrêter à amis. Petite amie ou amie en attendant un mieux ? Harry attendait l'opinion de la rousse pour se prononcer, elle avait peut être une idée brillante derrière la tête Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Aoû - 3:13

A peine eut-elle finit sa phrase qu’elle sentit Harry s’écarter d’elle pour la regarder. Elle leva la tête pour voir son visage à lui, et vit un sourire se dessiner sur les lèvres du jeune homme. Elle en fut soulagée. Elle avait cru pendant un moment qu’il le prendrait mal. Mais pourquoi l’aurait-il fait ? Il lui avait dit qu’il avait lui même du mal à mettre un nom sur ce qu’il ressentait, aussi était-il logique qu’il préfère qu’ils prennent leur temps. C’était logique, et le mieux à faire. Après ces deux fois où ils s’étaient sautés dessus pour s’embrasser à pleine bouche, mués par leur instincts, Ginny était fière d’elle. Elle avait réussi à éviter que ça ne se reproduise une troisième fois, et avait fait marcher son cerveau. Elle avait réfléchi à eux, aux autres, au futur, à Poudlard. Car dans ce genre de chose, dans ce genre de relations, il fallait penser à tout, au risque de se faire avoir un jour où l’autre, par une mauvaise surprise. Ce que Ginny ne désirait pas. A présent qu’elle avait Harry à porté de main (tant métaphoriquement que réellement), elle n’avait pas envie de le laisser filer si aisément. La rouquine lui rendit son sourire, alors qu’il hochait la tête et donnait son accord pour sa…’proposition’. Un frisson lui parcourut l’échine alors qu’il remettait une mèche de cheveu derrière son oreille, et elle se sentit presque fondre tout contre lui. C’était des petits gestes tout bête, mais ils suffisaient à faire craquer la jeune femme.

Harry était d’accord avec elle sur le fait que tout allait très vite. C’est vrai, après tout, il y a deux semaines, c’est tout juste s’ils avaient le temps de s’adresser la parole. Ils échangeaient des banalités, des gentillesses, mais chacun était occupé de son côté, et ne cherchait pas vraiment la compagnie de l’autre pour des raisons x ou y. Mais voilà qu’après une scène idiote et un malentendu, ils s’étaient amusés, puis détestés. Ils s’étaient dit des choses horribles même. Mais tout finissait bien au final. Et espérons que ça dure. S’ils ne jouaient plus les naïfs et idiots, il n’y avait pas de raison pour ça empire de nouveau. Croisons les doigts pour eux (^^). Ils parlaient à présent à voix basse, pour être sur de ne pas réveiller les autres Weasley. Les murs au Terrier étaient aussi épais que du carton. Si quelqu’un éternuait, on l’entendait à l’autre bout de la maison. Mieux valait donc se montrer discret. A présent qu’ils s’étaient éloignés physiquement l’un de l’autre, Ginny observa Harry jusqu’à ce que ce dernier s’assoit sur son lit, l’air un peu dépassé par les événements. Elle pouvait facilement le comprendre. Mais pour le moment, elle songeait surtout qu’elle avait de la chance de n’avoir rien de compromettant sur le lit. Il n’y avait rien qui trainait. Pas de magasines, pas de sous-vêtements. Elle aurait été morte de honte dans le cas contraire. Elle préféra toutefois faire un tour de la chambre des yeux pour être sur. Bien… Rien de bien honteux en vue. C’était peut-être un peu le bazar, mais rien comparé à la chambre de Ron.

La question que lui posa ensuite Harry la prit de court. Même si elle était légitime et qu’ils devaient bien en parler un jour où l’autre. Oui… Comment se considéraient-ils alors ? Après ce qui venait de se passer, c’était un peu dur de choisir. Pas petite amie, puisqu’ils avaient décidé d’un commun accord d’y aller doucement. Pas amie non plus, puisqu’il l’était déjà depuis trois ou quatre (bon amis j’entends). Alors quoi ? Ginny finit par s’asseoir à ses côtés, alors qu’elle cherchait désespérément une réponse à ce cruel dilemme. Il était bien gentil de lui laisser choisir leur ‘statut’ ! Mais elle ne voyait vraiment pas comment… comment faire pour être dans l’intermédiaire de petite amie et d’amie tout court. C’était bien étrange. La rouquine n’avait malheureusement pas de « brillante idée derrière la tête ». Et à présent assise, elle se creusait les méninges, les jambes ramenées sous ses fesses et son doigt tapotant ses lèvres d’un air pensif. Au bout d’un moment, elle tourna le visage vers Harry pour tenter :

« Apprentie Petite Amie ? Nan ! Ca va pas… C’est totalement débile… Honnêtement, je ne vois pas. Généralement, on passe de l’un à l’autre rapidement, mais vu notre histoire, c’est un peu plus compliqué… »

Quant elle disait « on passe de l’un à l’autre », elle parlait bien entendu des statuts d’amis à petits amis. Mais ils ne pouvaient pas se contenter de voir par rapport à eux. Comme elle l’avait déjà songé quelques minutes avant, il fallait aussi prendre en compte sa famille, et ses amis. Comme Hermione par exemple. Et Ron… Qui se croyait en droit de contrôler avec qui elle pouvait sortir ou non. Cela semblait être THE problème le plus difficile à régler. Elle ne savait pas trop ce qu’Harry pensait à ce sujet. Personnellement, elle ne s’empêcherait pas de sortir avec Harry, uniquement parce que son crétin de frère n’était pas d’accord. En plus, il ne pouvait même pas argumenter en disant que ce nouveau copain n’est pas digne d’elle puisqu’il s’agissait de son meilleur ami. Il n’allait pas critiquer son meilleur ami… Si ? Quoiqu’avec Ron, il fallait s’attendre à tout. Elle réfléchit encore pendant un moment, sa main cherchant machinalement celle d’Harry, comme si cela pouvait l’aider à trouver une solution plus rapidement. Une fois qu’elle eut trouvé la main de son camarade, elle glissa ses doigts entre les siens et la serra légèrement.

« On peut toujours… continuer comme d’habitude et voir où ça nous mène. Ou alors… on ‘flirt’ ensemble, sans le dire aux autres, pour voir où ça nous mène aussi. »

Elle avait vraiment du mal à trouver les mots juste. Flirt n’était peut-être pas le mot adéquat. Mais au moins, ça allait dans le sens où ils ne pouvaient pas se comporter normalement comme d’habitude, sans pour autre se sauter dessus à chaque seconde, au point de… faire des choses qui n’étaient pas conseillés pour leur âge (comme c’est joliment sous-entendus ^^ !)
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Aoû - 3:58

Il savait que la tâche confiée à Ginny n'était pas aisée mais il ne savait pas à quoi s'en tenir. Il pourrait donc accepter toute sorte de proposition venant de sa part. Il savait qu'il ne pourrait la considérer pour le moment comme une petite amie, le mot doucement ne voudrait plus rien dire. Il y avait beaucoup de facteurs qui jouaient contre eux mais Harry n'avait pas envie de les écouter pour le moment, il préférait largement écouter son coeur et ses battements pour la rousse qui venait de s'asseoir à ses côtés. Le fait qu'il soit assis sur son lit ne le faisait pas totalement flippé pour le moment, il ne s'en rendait même pas compte à vrai dire. Il ne cherchait même pas à regarder autour de lui pour analyser la chambre de Ginny. Il ne l'avait jamais vu mais ce n'était pas vraiment sa principale préocupation pour le moment, il se contentait de regarder devant lui, attendant une réponse de sa part. Positive ou négative.
Réponse qui ne tarda pas à arriver et qui fit sourire Harry qui hocha la tête en guise d'approbation. Il était d'accord, en fait, c'était un peu bête de vouloir donner un nom à leur relation, c'était suffisamment compliqué comme ça sans en plus essayer d'y trouver une logique et une signification. Harry regardait et contemplait le sol à présent sans vraiment répondre si ce n'est par son signe de tête. Il sentit alors les doigts de Ginny se mêlaient aux siens et ce contact lui donna confiance, il avait l'impression que rien ne pouvait venir lui dérober son bonheur sous son nez. Il se sentait si bien avec elle, s'en était presque troublant.

"Je n'ai pas tellement envie de continuer comme d'habitude, depuis quelques temps, on passait notre temps à nous disputer." Un sourire franchit ses lèvres en tournant la tête. C'est vrai qu'ils avaient eu de nombreuses disputes mais Harry savait très bien que Ginny ne parlait pas de ça, c'était une remarque pour rien, faite dans le vide. Harry faisait ça souvent, il pensait à voix haute sans que cela n'ai forcément et toujours de sens.

L'idée du flirt était plus agréable même si la tournure de l'expression peu approprié. Harry se rendit compte de la difficulté de la relation à la difficulté que Ginny avait de l'exprimer.

"En fait, je crois qu'on ne peux pas vraiment donner un nom à notre relation. C'est suffisamment compliqué je crois. On laisse agir le temps sur nous."

Il la regarda, elle avait réfléchi pour rien si on suivait ses paroles mais ça l'avait amené un peu à réfléchir. Ils fallaient qu'ils soient patient. Tout vient à point à qui sait attendre dit le proverbe. Il préférait faire cela en douceur plutot que de se jeter sur elle et tout faire de travers. Faire un faux pas au mauvais moment, ruiner complètement ce qu'ils avaient établi simplement parce qu'il était pressé. Il ne fallait surtout pas que Harry oublie la famille de la rouquine, aussi imposante qu'effrayante. Comment réagirait Mr Weasley s'il entrait dans la chambre de sa fille à cet instant ? Meurtre ? Torture ? Harry sourit légèrement à cette pensée. Quand seraient ils pret à se mettre en face de la famille pour avouter leurs sentiments ? Ce n'était peut être qu'un flirt ? Un simple désir inavoué ? Le gout du danger ? De l'inaccessibilité ?
Harry tourna légèrement la tête vers Ginny et un sourire en coin vint se loger sur son visage. Ses lèvres lui manquaient énormément et il fut prit d'un élan d'affection.

"Est-ce que dans notre relation, aussi compliquée soit-elle, j'ai le droit de faire ça ?" Sans même attendre de réponse, Harry se pencha légèrement sur le côté pour poser ses lèvres sur celles de Ginny. Le baiser n'avait rien de passioné ni de sauvage. Il était doux, ce n'était qu'une caresse. Il ne voulait pas renouveler l'incident du canapé et de la cuisine. Juste lui montrer son affection, son amour ? Il ne resta d'ailleurs pas très longtemps contre ses lèvres, ne laissant pas le temps d'approfondir et de faire des betîses. Il se décolla simplement et lentement d'elle pour la regarder de nouveau dans les yeux. A force, Harry avait tellement prit l'habitude qu'il ne se rendait pas compte qu'ils n'avaient même pas pris la peine d'allumer la lumière.
Il n'avait plus franchement envie de quitter cette chambre ni même la compagnie de la rouquine. Cette pensée n'avait rien de déplacée, il aurait pu dormir sur le tapis mais la présence de Ginny lui était tellement agréable. Il aurait pu rester près d'elle des heures entières. Seulement, il faudra bien revenir à la réalité et rejoindre son meilleur ami dans sa chambre. Il en avait complètement oublié Ron depuis le temps. Il ne voyait pas trop ce que le roux pourrait bien faire dans son esprit pendant qu'il embrassait Ginny mais il était étrange de se rendre compte qu'il l'avait totalement oublié. Lui et son histoire avec Hermione. Il aurait préféré l'oublier complètement d'ailleurs, ne voulant pas faire face.

Pourquoi il pensait à ça maintenant ? Harry regarda Ginny en silence, il n'y avait qu'elle maintenant alors il fit taire toute autre voix dans sa tête. Il préférait se plonger dans ses yeux . D'un mouvement presque banal, son pouce vint effleurer la peau de sa main à elle qu'il se mit à caresser doucement, machinalement. Il lui adressa un sourire, signe de son bien être près d'elle.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Aoû - 15:18

Harry avait raison, à vrai dire, tenter de mettre un nom à leur relation était un peu idiot et inutile. L’important était qu’ils savaient qu’ils tenaient l’un à l’autre, et que si tout se passait bien, ils seraient bientôt ‘vraiment’ en couple. Le mieux était d’attendre et de voir comment ça allait évoluer. Une question lui trottait cependant dans la tête. Est-ce qu’ils devaient rester discrets face aux autres ou non ? Car même s’ils n’étaient pas officiellement ensemble, le fait est qu’ils ne se voyaient plus de la même façon depuis qu’ils avaient eu des ‘contacts rapprochés’. Ils n’agiraient plus comme avant, c’était certains. Alors que faire ? Réfréner les marques d’affection ? Faire comme si de rien était ? Continuer à jouer la simple amie, sœur du meilleur ami ? Ce ne serait vraiment pas facile pour Ginny. D’autant qu’à présent qu’elle avait testé les bras et les lèvres du jeune homme, elle avait bien du mal à retenir ses ‘pulsions’. C’était un peu comme une drogue. Une fois qu’on y avait gouté, on ne pouvait plus s’en passer. Même maintenant, alors qu’ils avaient une conversation plus ou moins sérieuse, elle ne pouvait s’empêcher de rechercher un contact physique et d’attraper sa main. Assise à côté de lui, elle sentait son parfum, son odeur, qui l’entourait. Elle était sure qu’elle persisterait dans la chambre, même lorsqu’il n’y serait plus. Mais pour le moment, il était là, et elle n’avait pas envie qu’il parte. Il était tellement beau, songea t-elle en l’observant silencieusement. Avec ses cheveux noirs de jet, ses yeux émeraude, et ses lunettes. Même ses lunettes lui conféraient un certain charme. Et elle aimait bien les lui enlever pour ne pas qu’ils soient gênés lors de leur étreinte.

Elle n’avait toujours rien dit quant à sa conclusion mais son silence sonnait comme une affirmation. Elle était d’accord avec lui, inutile de le dire à haute voix. D’ailleurs, ils n’avaient pas besoin de parler, pourvu qu’ils restent ainsi indéfiniment. Cependant, Harry finit par reprendre la parole, et elle leva les yeux vers lui, juste au moment, où il se penchait vers elle pour effleurer ses lèvres. Cela la fit sourire et elle se laissa bien entendu faire, se rapprochant un peu de lui pour apprécier d’avantage le contact. Mais déjà il s’éloignait d’elle, son pouce caressant la main de la jeune fille. Elle eut un sourire amusé avant de faire mine de réfléchir pour lui répondre :

« Hum…Oui tu as le droit. Mais ça veut dire également que j’ai le droit de faire ça ! »

Elle bondit presque sur lui, les mains tendues en avant, pour lui faire des chatouilles. Elle avait conscience qu’elle se comportait comme une gamine (en même temps, elle en était une puisqu’elle avait 15 ans Rolling Eyes ) mais à présent qu’ils avaient atteint un degrés d’intimité plus haut que les années précédentes, elle était décidée d’en profiter. Elle n’avait pas crié en parlant. Non, juste chuchoté, pour être sur que personne ne l’entende. Mais elle devinait que s’ils continuaient ainsi, ils allaient probablement rire à gorge déployée, ce qui pouvait être ‘dangereux’ pour eux. Mais tant pis ! Ils se retrouvèrent allongés sur le lit, Ginny redressée pour ‘attaquer’ son camarade, bien décidée à ne pas le laisser s’enfuir. Ses cheveux tombaient de chaque côté de son visage et venaient frôler celui d’Harry alors qu’elle tentait de chatouiller le jeune homme. Mais ce dernier se défendait tant bien que mal et réussit à emprisonner les mains de Ginny dans l’une des siennes. Et elle se trouva coincée. Le souffle court, elle se mit à rire, doucement, se disant qu’elle avait perdu la raison. Mais c’était peut-être uniquement le fait qu’elle soit heureuse qui la faisait agir ainsi. Elle se retrouvait ainsi les mains liées, sans pouvoir se libérer. Aussi se laissa t-elle glisser à ses côtés, les poignets toujours dans la main d’Harry, et sa tête se posant sur l’épaule du jeune homme. Après avoir repris une respiration normale, elle murmura :

« Désolé, c’est trop tentant… »

Elle devait être gravement atteinte pour chatouiller son camarade alors que celui-ci venait tout juste de l’embrasser doucement. Quoiqu’il en soit, le résultat lui plaisait puisqu’ils étaient à présent allongés tous les deux côte à côte sur son lit. Et elle était bien décidée à ne pas le laisser partir si aisément. Même si pour le moment, c’est elle qui se retrouvait en état de faiblesse. Après quelques secondes de silence, elle souffla sur une mèche de cheveux qui était tombé sur ses yeux et demanda :

« Dit Harry… Comment on devra agir devant les autres ? Devant Ron… Et Hermione ? »

Bonne question. A lui à présent de trouver une idée géniale qui pourrait les aider dans le futur. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour penser aux jours à venir. Pourquoi ne pas profiter de l’instant présent sans se soucier du reste. Mais à vrai dire, demain arrivait vite. Il était déjà tard. Et elle ne voulait pas faire de faux pas le lendemain matin lorsqu’elle arriverait dans la cuisine et ferait face à sa famille. Bien entendu, elle n’allait pas crier « Je sors avec Harry ! » d’une façon hystérique, puisqu’ils avaient décidé d’un commun accord que ce n’était pas le cas. Mais les choses étaient différentes à présent, et il allait falloir s’adapter. Mieux valait donc en parler dès maintenant, et se mettre d’accord la dessus.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 23:34

Harry sourit, apparemment la question et l'action ne déplaisaient pas à la rouquine qui sembla apprécier même si elle prit le temps de réfléchir avant de lui répondre. Avant qu'il n'ai eut le temps de tourner la tête pour se demander de quoi elle parlait, il la vit bondir sur lui, les deux bras en avant en signe d'attaque. Premier réfléxe d'homme tout à fait normal ? Il se pencha en arrière pour éviter un maximum ses mains et il entraina donc la rousse sur lui. Ne se rendant pas franchement compte, il essaya de contenir le rire qui voulait s'échapper de sa gorge tandis que Ginny essayait de le chatouiller. Il n'était particulièrement chatouilleux mais c'est plutot la situation presque enfantine et intime qui l'amusait et un grand sourire en témoignait. Il était heureux de pouvoir se prêter à ce genre de choses avec elle, cela présumait un mieux dans leur relation et peut être une avançée vers quelque chose de concret, sur lequel il pourrait enfin mettre un nom. Cependant, ses abdominaux se contractaient à force et il commenca à avoir sérieusement mal au ventre à force de se débattre. Prenant une décision radicale, il attrapa une puis deux mains et les enferma dans les siennes. Prenant son souffle exactement au même moment qu'elle, il la regarda un instant, ses longs cheveux venaient balayer son visage de temps à autre. Il la trouvait tout simplement magnifique comme ça, au clair de lune. Ils restèrent quelques minutes silencieux avant que la jeune femme ne se décide à bouger un peu et se laisser tomber sur le côté. Harry prit soudain conscience qu'ils étaient tous les deux allongés dans le lit de la rousse et qu'il n'avait aucune envie de partir maintenant. Il sentit plus qu'il ne vit la tête de Ginny se posait sur son épaule et c'est doucement qu'il lâcha l'un de ses poignées pour garder l'une de ses mains dans la sienne.
A ses excuses, Harry se contenta de sourire doucement, ne lui en voulant pas le moins du monde. Cette proximité soudaine le troublait presque autant qu'il l'enchantait. Il aimait se sentir complice d'elle, il voulait se montrer tendre et enfantin à la fois. A près, ils n'avaient que quinze et seize ans, ils avaient la vie devant eux pour devenir des gens sérieux qui ne s'amusent jamais. Pour seule réponse cependant, il pencha légèrement la tête sur le côté et embrassa tendrement la seule partie du corps de Ginny qui lui était accessible: sa tête. Il se mit alors complètement sur le dos et contempla le plafond d'un air évasif avant de fermer doucement les yeux. Il profitait de la chaleur du corps de Ginny contre le sien, cette sensation était tellement agréable.
Malgré la prise de parole de la rousse, il resta dans cette position et laissa un silence s'installait. Il réfléchissait tout simplement à cette interrogation, se posant la même à cet instant. Ce n'était peut être pas le sujet qu'il aurait voulu le plus abordé mais comme il fallait bien trouver une ligne de conduite, il fallait bien en parler.

Il passa en revue la réaction possible de ses amis face à la relation quelque peu étrange qu'il venait d'établir avec Ginny. Ron était probablement la personne dont la réaction était la moins prévisible. Il pouvait leur donner sa bénédiction, meme si cela lui semblait peu plausible tout comme il pouvait se montrer aggressif. Harry mit alors tout de suite à plat ce qu'il pensait, histoire de ne pas s'embrouiller.

"Je pense qu'on devrait éviter de s'embrasser devant Ron déjà..." Un sourire franchit ses lèvres. Un peu d'humour pour démarrer ne faisait de mal à personne. Il continua cependant sur un ton plus sérieux.
"Ron m'en veux déjà, je ne sais pas si je suis prêt à lui avouer que j'ai une relation étrange avec sa soeur. Il a déjà du mal à accepter que tu fréquentes un garçon alors son meilleur ami ..." Il était en froid avec Ron, point également important. "Il faudrait déjà que je lui explique pour Hermione ..."

Mauvaise idée de remettre ça sur le tapis mais il devait le dire.

D'un geste presque machinal de nouveau, Harry passa son bras autour de la tête de Ginny pour lui permettre une meilleure accessibilité à son épaule mais aussi à son torse. Son bras se retrouva alors contre celui de la rouquine et il se mit à le lui caresser sans même réfléchir.
Il réfléchissait toujours bien sûr mais il arrivait à une conclusion qui ne l'enchantait pas vraiment. Il ouvrit doucement les yeux pour contempler une minute les cheveux de Ginny avant de reprendre.

"Je ne sais pas si on doit montrer que plus rien n'est comme avant. Ce matin encore on était censé ne plus s'entendre aux yeux de ta famille."

Sa réfléxion n'avait pas franchement apporter de réponses mais il ne pouvait pas prendre la décision tout seul, c'était aussi pour elle qu'ils vivaient une relation, elle avait largement à dire sur ce qu'elle avait envi de dévoiler ou pas. Il fronça légèrement les sourcils avant de demander.

"On vient de se dire qu'on était pas vraiment un couple mais en même temps pas que des amis non plus. Comment doit-on se comporter lorsqu'on navigue entre les deux eaux ?"

Voilà qu'il parlait sous forme de métaphore, de mieux en mieux. Mais sa question n'en était pas moins importante. Il n'avait jamais vu deux personnes entre le couple et l'amitié, comment agissent deux personnes pas totalement amis mais pas encore un couple ? C'était là toute la question, question à laquelle il n'avait pas franchement de réponse. Il y avait bien des gestes, des regards mais ils ne pouvaient pas s'embrasser à pleine bouche devant la famille au grand compler.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeDim 31 Aoû - 0:41

Alors que Ginny était à présent allongée aux côtés d’Harry (ou plutôt collée à lui), les yeux de la jeune fille erraient vers le plafond, comme si ce dernier regorgeait de secrets encore inexplorés. Elle sentit son camarade se pencher vers elle pour déposer un baiser sur son front, signe qu’il ne lui en voulait pas d’avoir ‘péter un plomb’ durant un instant. Elle sourit, silencieuse, heureuse de cette nouvelle complicité et surtout de cette nouvelle proximité. Le jeune homme ne gardait plus ses poignets prisonniers mais avait conservé l’une des ses mains dans les siennes, et elle savoura ce contact tout simple. Même si ce n’était pas le seul, car elle avait toujours sa tête posée sur son épaule. A sa question, il ne répondit pas immédiatement, semblant perdu dans ses pensées. A moins qu’il ne cherche une réponse appropriée. Il est vrai qu’il n’était pas aisée de trouver une solution adéquate. Elle même ne savait pas comment faire, et même si elle doutait qu’Harry sache à quoi s’en tenir, elle préférait le lui demander. Mieux valait mettre au point la version ‘officielle’ de cette ‘affaire’ pour éviter tout soucis. Et pour éviter un nouveau malentendu. Car Ron, lui, était toujours en colère contre Harry car il pensait que ce dernier avait embrassé passionnément Hermione. Elle même avait cru la même chose, malgré le fait que cette version écrite par la Gazette lui avait paru exagérée. Elle avait été aveuglée par la jalousie et lorsqu’elle avait demandé des explications à Harry, il lui avait confirmé que ça s’était bien passé. Comment réagir autrement ? A présent tout ceci lui paraissait loin. Ce n’était pourtant qu’il y a une demi douzaine d’heures…

Comme s’il semblait lire dans ses pensées (à moins qu’il ne suive le même raisonnement qu’elle) Harry proposa une solution, évoquant Ron en premier lieu. Elle ne put s’empêcher de pouffer légèrement, imaginant facilement la réaction de son frère s’il la voyait dans les bras d’Harry, en train de l’embrasser passionnément. Il passerait surement du rouge, au pâle, avant de tomber dans les pommes. Un soupire cependant remplaça rapidement son amusement. En effet, Ron était toujours fâché. Pire, cet idiot s’était mis en tête de l’éloigner le plus possible de toute la gente masculine de Poudlard. C’est pour vous dire l’idiotie de Ron ! Comme si c’était possible. Et puis… mince ! Elle était assez grande pour se choisir un petit ami toute seule. Elle n’avait plus 5 ans ! Et elle faisait ce qu’elle voulait ! Pestant dans sa barbe, elle ne put s’empêcher de faire remarquer à voix haute :

« Cet idiot ! Il se croit en droit de contrôler mes fréquentations. Comme si MOI, j’empêchais toutes les filles - potentiellement intéressées- de lui ! Je ne cherche pas à ruiner ses histoires amoureuses…»

Remarque puérile, mais Ginny laissait éclater sa rancœur face à la protection excessive de son grand frère. Elle pensait être dispensé de ce genre d’attention, à présent que les jumeaux étaient partis. Elle ne s’attendait vraiment pas à ça de la part de Ron… Et elle s’était trompé. Il l’avait bien berné sur ce coup là ! C’était pour cette raison qu’elle avait caché sa relation avec Michael Corner l’année précédente. Et elle avait bien fait. Elle voyait encore la réaction de son frère lorsqu’il avait découvert le pot-au-rose. Harry passa alors son bras autour de sa tête pour qu’elle ait une meilleure position sur son épaule et son torse. Ce dont elle lui était grés. Ainsi, sans le savoir, il la calmait également. Elle s’était senti tendue et nerveuse en repensant à l’attitude de Ron. Prenant une profonde inspiration, elle ferma les yeux et préféra se concentrer sur le contact d’Harry et de la caresse de sa main sur son bras. Nouveau silence, Harry semblait toujours pensif. Mais il reprit très vite la parole, et Ginny grimaça. Il avait raison bien entendu, mais ça ne lui plaisait pas. Elle avait envie de crier son bonheur à tout le monde, de montrer à quel point elle était fière du changement de relation qu’elle avait avec Harry. Elle voulait lui prendre la main lorsqu’elle le désirait, sentir ses bras autour de sa taille, et ses lèvres contre les siennes lorsqu’elle en avait le besoin. Mais il lui disait à présent qu’ils allaient devoir faire comme si de rien était. Elle se sentit tout à coup… blasée. Et déçue. Tout en sachant qu’il avait raison et qu’ils n’avaient pas le choix. Le jeune homme exprima ses doutes à haute voix et Ginny resta silencieuse à son tour. Bonne question. Un soupire s’échappa de ses lèvres et elle se tourna un peu plus vers Harry pour enfouir de nouveau son visage dans le cou du jeune homme. Comme si elle voulait se cacher et fuir la réalité qui était si désagréable à ses yeux.

« Je ne sais pas… Enfin, je sais que nous ne pouvons pas changer d’attitude du jour au lendemain, devant les autres. Mais… » Elle ferma les yeux, même si de là où elle se trouvait, l’obscurité régnait. « Je ne peux m’empêcher de me sentir frustrée… On ne pourra même pas faire ça… - Elle l’embrassa dans le cou, juste sous son oreille – quand on en aura envie. »

Elle avait pris une voix et une mine boudeuse, tout en restant cachée des yeux de Harry. Il ne pouvait voir que ses cheveux, et c’était tant mieux. Elle se sentait si déçue et honteuse en même temps. Et fatiguée aussi. Les événements de la journée se faisaient à présent ressentir, avec un certain décalage. Et elle avait l’impression qu’une montagne venait de s’abattre sur sa tête. Machinalement, elle se tourna tout à fait vers Harry, sa main toujours dans la sienne, et la seconde qu’elle posa sur le torse de son camarade.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 13:37

Un sourire s'échappait malgré lui de ses lèvres lorsqu'elle évoqua son frère et sa protection rapprochée. Il était presque content de n'avoir ni frère ni soeur. Un grand frère était trop protecteur, une petite soeur qu'il faut protéger n'en ai pas reconaissante. Il se serait surement bien entendu avec une grande soeur ou un petit frère. Mais il ne servait à rien de se demander ce qu'il vivrait s'il n'était pas fils unique puisqu'il l'était et rien ne pourrait changer ça. De toute façon, quand il pensait avoir une petite soeur, il entretenait une relation étrange avec elle, mieux vallait peut être qu'il n'en ai pas eut. Il leva les yeux au ciel devant ses remarques et ses pensées assez dérangées pour réfléchir à la meilleure manière de parler à Ron ou même à Mr et Mrs Weasley. Comment Molly réagirait elle si elle était au courant ? Elle demanderait surement à Harry s'il était pret à aller jusqu'au mariage avec sa fille, dans le cas contraire il ne ferait plus parti de la famille. Mr Weasley pourrait être calme tout en conseillant au survivant de ne pas faire souffrir sa fille sinon il aurait a faire à lui. Et il aurait droit à ce discours de la part de Frd, George, Bill, Charlie et Ron. Peut être même de Percy puisqu'il le voyait comme un dangeureux fou furieux et menteur de surcroit. Finalement, il ne savait pas s'il avait tellement envie de sortir avec Ginny et l'annoncait à toute la famille par la suite, ils étaien bien comme ils étaient. Sans problèmes. Bon Harry devait avouer qu'il tenait a rouquine dans ses bras et qu'il était dans son lit, ce qui n'était pas sans problèmes. Il se sentait tellement bien qu'il aurait voulu rester au lit toute sa vie pour en profiter. Profiter uniquement de sa présence à elle, de son odeur et de la chaleur de son corps. Pas dans les mauvaises pensées qu'un garçon pouvait avoir dans ce genre de moment. Il pensait plus à l'affectif qu'au physique pour le moment. De toute façon, ils n'avaient respectivement que 16 et 15 ans, ils avaient encore pas mal de temps devant eux.

En laissant ses pensées allaient et venir, Harry avait presque oublier le sujet principal de la conversation qui restait le frère protecteur et la meilleure façon d'aborder en public leur nouvelle relation des plus étranges.

"Tu es sa petite soeur. C'est normal qu'il veuille prendre soin de toi. Avec les rumeurs qui courrent dans la gazette de poudlard, tu ne peux pas franchement lui en vouloir d'essayer de te préserver."
Il défendait Ron ? Non, c'était plutot quand il était là qu'il fallait le défendre, ce n'était pas quand il était absent qu'il devait lui lécher les bottes pour retrouver ses faveurs.

"Bien que dans l'immédiat, sa super protection nous pose quelques problèmes." Bien rattrapé ! Il eut un léger sourire avant de se caller mieux au fond du lit de la rouquine. Il continuait de lui caressait doucement le bras lorsqu'elle releva la tête pour l'enfouir dans son cou, ce qui le fit sourire. A sa remarque et à son geste, son sourire s'estompa légèrement et il se retint de lâcher un soupire. Elle n'avait pas tord et il ne pouvait lui en vouloir d'être aussi déçue. Ce n'était pas la relation idéale pour le moment, se cacher sans arrêt pour assouvir leurs envies de s'embrasser ne serait pas franchement facile.

"C'est le goût du risque." Il sourit légèrement, se disant que du risque, il en avait suffisamment dans sa vie pour en rajouter dans son coeur. Il regarda le plafond avant de fermer les yeux doucement et d'ajouter. "Je sais que ce n'est pas une situation très agréable mais expliquer notre relation serait compliqué. On a dit qu'on y allait doucement, autant faire preuve de patience pour l'annoncer aussi. On y va petit à petit. Il faut déjà montrer que l'on s'est réconcilié."

Il déposa un baiser sur sa tête, la seule partie du corps qu'il atteignait dans cette position puis il reposa la tête sur l'oreiller pour fermer les yeux à nouveau. La fatigue se faisait sentir de plus en plus. Entre la remise, les parties de quidditch et la vaisselle, il n'en pouvait plus. Il n'avait rien fait de particulier mais il avait l'impression d'être fatigué emotionellement. Il avait trop de sentiments qui lui étaient venus d'un coup. Il devait faire le point maintenant. Il en oubliait presque qu'il n'était pas dans son lit.
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MessageSujet: Re: Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny]   Une [double] corvée de bon matin [PV Ginny] - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 16:29

Sans trop savoir pourquoi, Ginny s’était douté qu’Harry allait prendre la défense de Ron, même s’il était dans leur intérêt à eux deux qu’il ne le fasse pas. Rien d’étonnant à cela : Après tout, c’était des mecs. Impossible de comprendre comment ils réfléchissaient. Leur arrivait-il seulement d’utiliser leur cerveau, songea Ginny avec ironie et amusement, alors que certaines scènes de son enfance lui revenaient à l’esprit. On ne pouvait décidément pas dire que Ron était le plus intelligent de sa famille. Ni même des hommes qui existaient en Angleterre. Vraiment pas futé, maladroit, aussi délicat qu’un ours. Elle se doutait qu’Harry n’était pas comme ça (du moins l’espérait-elle !) mais il fallait bien l’avouer, il fallait s’attendre à tout de la part de la gente masculine. Un soupire s’échappa de ses lèvres, alors que son camarade évoquait par la suite la gazette de Poudlard. Fichue bout de papier ! Bien qu’elle fasse partis des journalistes, ce journal lui avait mené la vie dure durant ces dernières semaines. Harry avait raison. Ron était dans son droit de réagir aussi vivement. Mais cela ne pouvait tout excuser. Son frère était ainsi bien avant la sortie de la gazette. Depuis qu’elle sortait avec des garçons pour être plus précis. Harry tenta alors de se rattraper, de manière plutôt habile, et sa phrase la fit sourire. La situation ne s’y prêtait pas, ils étaient vraiment bien embétés. Mais ils n’y pouvaient rien. Et c’était bien la conclusion du jour. Bien qu’elle ne soit pas à leur gout. Ils allaient devoir faire un effort, se cacher, se retenir et attendre de voir ce qui se passait.

Cependant, en se cachant, comme s’ils étaient des hors la loi, cela allait-il vraiment faire avancer leur histoire ? Elle en doutait. Au contraire, cela n’allait faire qu’aggraver les choses, qui étaient déjà bien ambiguës. Mais que pouvaient-ils faire d’autre ? La tête de Ginny se soulevait au rythme de la respiration d’Harry. Ce dernier continuait de lui caresser le bras et bien malgré elle, la jeune rouquine sentit ses paupières la piquer et se fermaient d’elle même. Elle était bien ainsi. Comme si c’était naturel. Etre allongée dans son lit, dans sa chambre, avec le meilleur ami de son frère, alors que n’importe qui pouvait arriver et les surprendre. Qu’importe ! Elle ne voulait pas bouger d’ici et se sentait de toute manière déjà partir dans les bras de Morphée. Elle entendait toutefois encore les paroles d’Harry qui disait qu’il fallait qu’ils commencent en montrant qu’ils ne se faisaient plus la tête. Facile. Elle n’allait probablement pas pouvoir s’empêcher de lui sourire bêtement dès qu’elle croiserait son regard. Maintenant, il ne restait plus qu’à s’empêcher de lui sauter dessus à chaque seconde, ce qui allait être plus difficile. Montrant son accord, elle se contenta de murmurer un vague :

« Hum… »

Car déjà ses paupières se faisaient plus lourdes et son souffle régulier. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Ginny s’endormit, inconsciente du ‘danger’ dans lequel elle s’était mise. Elle se sentait parfaitement à l’aise entre les bras d’Harry, et rien n’aurait pu la tirer de son lit. Rien. Ou presque.

*************

Le lendemain matin. Ginny grimaça dans son sommeil, alors qu’une douleur se faisait ressentir au niveau de son dos et de sa nuque. Elle avait du se mettre dans une position étrange pour dormir, et elle était à présent tout endoloris. Quelques minutes. Et elle émergea totalement, se souvenant des événements de la veille et de la personne qui dormait à ses côtés. Mince ! Ils s’étaient endormis sans s’en rendre compte. Se redressant sur un coude, Ginny remarqua même qu’Harry avait encore ses lunettes sur le nez, ce qui la fit sourire. Elle hésita un moment, en profitant pour l’observer à sa guise, alors qu’il dormait toujours à poing fermé. Son visage était détendu, ses cheveux étaient encore plus ébouriffés qu’à l’accoutumé. Il était vraiment trognon, se dit-elle, en regrettant déjà de devoir le réveiller. Mais il le fallait. Molly pouvait surgir à tout moment pour réveiller sa fille. Comment réagirait-elle en la voyant au lit avec Harry Potter ? Elle aurait probablement une crise cardiaque, pour sur. Et ils ne pouvaient se le permettre. Avec douceur, elle réveilla donc le jeune homme, qui se redressa brusquement en réalisant à son tour la situation. Elle ne put s’empêcher de rire, avant de devoir le calmer. Inutile de paniquer. Ils allaient bien trouver une solution pour se sortir de là. Déjà, on entendait les habitants du Terrier en train de s’activer au rez-de-chaussée. Aucune chance que Ron soit déjà réveillé. Ce n’était pas un fainéant né, pour rien ! Ginny décida donc de partir en éclaireur, prenant bien soin d’avoir l’air naturel, tout en faisant attention qu’on ne s’aperçoive pas de la présence d’Harry dans sa chambre. Elle fit rapidement le tour des chambres et du couloir et revint à pas de loup. Ses parents étaient dans la cuisine, et les jumeaux dans la salle de bain. La douche coulait encore, Harry pouvait donc sortir sans risquer de se faire attraper. Dix minutes et trois risques d’arrêt cardiaque plus tard, Harry disparaissait dans la chambre de Ron. Ginny referma la porte de la sienne et poussa un profond soupire. Ils avaient eu chaud au fesses. A présent, il ne leur restait plus qu’à tenir jusqu’à la fin de la semaine de vacances…

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