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 L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]

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Tylor Franz Schneider
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Tylor Franz Schneider

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MessageSujet: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeJeu 13 Nov - 0:17

[ désolée, c'est pourri, j'avais pas d'inspi]

Les vacances de la Toussaint terminée, tous les élèves étaient de retour à Poudlard, Tylor Schneider comprit au plus grand bonheur de ces demoiselles. Mais pour une fois, le jeune Serpentard n’avait pas la tête à ça. Non, ce qui le préoccupait, s’était plutôt qu’il commençait à regarder le postérieur des garçons, et à devenir vraiment intime avec certains d’entres eux. A présent, il trouvait presque normal que les filles de septième année défassent légèrement les boutons de leur chemise, quand il traversait un couloir, mais là…Merlin, il ne pouvait pas être gay ? C’était tout bonnement impossible. Impensable même ! Il était quand même l’héritier des Schneider, pas n’importe qui ! Plongé, dans ses pensées, le Serpentard déambula dans la Grande Salle, ignorant les regards plus ou moins discret de certains garçons, et les filles qui bavaient royalement devant lui. Tylor alla s’assoir à la Table des Verts et Argent, ou il retrouva Noah Hopkins et son amie, Susan.

- Ça me fait penser, dit alors Tylor, pourquoi Teena te hurlait dessus hier soir ?

Noah qui se servait du poulet jeta un regard vers l’Allemand.


- Parce que je ne lui ai pas écris pendant les vacances, répondit-il tout simplement.

- Et pourquoi tu ne lui à pas écrit ?


Demanda Susan en essayant de donner peu d’importance à la question.

* Quelle actrice, elle tuerait la moitié de Poudlard, pour avoir des nouvelles de la relation chaotique de Noah et Teena.*

- Parce que j’en avais pas envie, répondit Noah. Je n’aime pas écrire et puis ça ne servait à rien puisqu’on n’était pas à Poudlard.

* Et dire que mes ex m’ont traité de pire salaud de Poudlard. C’est pas vrai… on est tous les deux à ex æquo !*

- À moi tu m’écris pendant les vacances, fit remarquer Susan étonnée.

- Oui mais toi tu piques ta crise si on ne te donne pas de nouvelle plus de trois jours d’affilé, répondit Noah en s’esclaffant.

* Et Teena hier soir quand elle à détruit ton lit et déchiré tes livres, elle faisait quoi ? Le ménage ?*

- Mouais, dit Susan en regardant la salle autour d’elle en quête d’un élève à réprimander.

* Aller embrassez-vous, on a comprit que vous êtes fou l’un de l’autre.*


Tylor soupira d’amertume et se leva, de toute façon il n’avait pas faim, les deux Serpentards lui avaient coupés l’appétit. Décidément, c’était peut-être lui qui avait un problème : il était incapable de rester avec la même fille plus de trois jours sans lui avoir prit ce qu’il voulait, mais là, s’était plus possible…Fallait qu’il se case un de ces jours… Tylor quitta la Grande Salle, tout en constatant que le couvre feux n’aurait lieux que dans deux bonnes heures. M*rde, qu’est ce qu’il en avait à faire du couvre feu ? Déambulant dans les couloirs il s’adossa à un mur, se tapant légèrement le crâne contre la paroi de pierres. On entendait juste le bruit des flammes des torches crépiter, mais tout d’un coup, des pas précipités sortirent le jeune Serpentard de sa somnolence. Inclinant la tête de côté, Tylor se plaça en plein milieux du couloir afin de voir le nouvel arrivant….
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Anaïs D. Mckoyeur
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Anaïs D. Mckoyeur

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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeJeu 13 Nov - 22:21

[PV=Pas grave Very Happy Moi c'est pas top, je sais pas trop quoi dire x) ]


Anaïs marchait lentement dans les couloirs. Elle n’avait rien à faire et elle ne pouvait même pas sortir dehors. Soleil, même s’il commençait à se coucher. C’était si étrange la façon dont à chaque fois qu’elle essayait de mettre un pied sous un soleil de plombs, léger ou en train de se lever, elle se sentait obligée de retourner à l’ombre. Parce que ne ressentant pas la douleur elle pourrait mourir sur place sans s’en rendre compte. Elle marchait le long de ces couloirs sans fin en effleurant le rebord des fenêtres de la main. En regardant le soleil tomber de l’autre côté de l’extérieur. Elle le haïssait. Elle soupira un moment et passa à côté d’un tableau, une sorte de duchesse avec une coiffure immonde qui semblait tenir en l’air par des ficelles. Elle pencha la tête sur un côté et plissa les yeux.

- Alors, Mademoiselle Mckoyeur, je suis dépoudrée, c'est pour cela que vous me fixer ?

Elle haussa les sourcils et ne prit même pas la peine de lui répondre, elle reprit son chemin mais une nouvelle fois la voix perçante qui provenait du tableau l’interrompit.

- Vous êtes d’humeur exécrable depuis votre ‘métamorphose’. Vous étiez si gentille avant et si…

Anaïs bouillonnait intérieurement, comment elle savait ça ? Avant qu’elle n’ait plus terminé sa phrase, elle sortit sa baguette et fit un retour en arrière. Elle la pointa au milieu du tableau.

- 1, je ne suis pas d’humeur exécrable. 2, je ne vois pas de quelle métamorphose vous parlez, 3, je vais faire sauter votre toile si vous continuez !
La marquise lui fit un signe de tête qui voulait dire : ‘Comment vous voudrez’. Anaïs soupira, seulement Mutt en élève était au courant et ça le resterait. Manquerait plus que ce soit dans la gazette. Elle continua son chemin et croisa un première année de Serpentard qui la fixait à l’angle d’un mur en lui tirant la langue. Là, presque un sourire de pitié pour le pauvre garçon se format sur son visage. Si innocent. Alors qu’il s’enfuyait elle le retentit par la manche. Elle lui montra d’un coup vif ses crocs qu’elle avait fait grandir et avança dans le couloir. Il gesticulait comme un lion en case. Quoi ? Il avait peur d’elle ?

- Je peux t’enlever 20 points pour non respect.

Il avait les larmes aux yeux et essayait de se détacher de son emprise. Il allait encore répéter ça à tout le monde. Elle passa un nouveau détour et le secoua un peu.

- C’était des fausses ! Là ! T’es content !

En signe, elle lui montra ses dents et tapa deux coups avec son ongle sur une de ses canines redevenues de tailles normales. Le petit éclata en sanglot et braillant qu’elle allait le manger.

- Chuuut, mais non, mais non ! Qu’est ce que tu racontes ! S’il te plait, arrête ! Tu veux quoi ? Je te donne tout ce que tu veux !

Apparemment cela ne lui suffisait pas, elle entreprit donc de l’ignorer en passant son chemin. Il resta là, au même endroit en continuant de pleurer. Elle se retourna et regarda le jeune sorcier qui l’a fixait obstinément. Ses cris avaient attiré la duchesse du tableau. Et Anaïs se mordit la lèvre, ho non ! Elle était passée de tableau en tableau pour atteindre le Serpentard et regardait maintenant la Jaune. Elle passait rapidement par une forêt illuminée de luciole, un chevalier dans un champ qui semblait somnoler et enfin une sorcière qui versait continuellement des potions dans un chaudron pour arriver à l’endroit où se trouvait Anaïs. Celle-ci n’avait pas le choix, c’était une vraie commère et elle qui mentait très mal. Elle ne devait donc plus qu’essayer de lui échapper, mais il y avait des tableaux tout le long de ce couloir. Elle se mit à courir en essayant de ne pas la regarder, même si elle voyait son ombre rester à sa distance. Elle tourna subitement et continua de courir. Elle regarda derrière elle et la vie passer de plus en plus rapidement et d’un coup, elle se cogna dans quelqu’un. Ca lui apprendrait à ne pas regardait où elle allait. Elle tomba par terre, tout simplement. Elle ne regarda pas d’abord la personne qu’elle avait cognée, mais plutôt le tableau à côté d’elle et poussa un soupire de soulagement quand elle vit qu’elle n’était pas dans ce tableau. Elle se releva et regarda le jeune homme qu’elle avait bousculé, pourquoi il était planté en plein milieu aussi ? Elle expira calmement, gentille telle une Poufsouffle. Elle lui sourit. Bon, ce n’était pas encore un sourire qui reflétait un grand élan d’amitié mais bon, elle s’améliorait.

- Désolée.

Je ne regardais pas où j’allais ? C’était tellement évidant que ce n'était même pas la peine de le préciser, elle ne lui serait pas rentrée dedans autrement.

- J’essayais de... Fuir quelque chose, on va dire.

Bon, au moins elle ne mentait pas et ne disait pas les excuses bidon habituelles. Elle soupira et regarda une nouvelle fois derrière elle, elle cru voir la peinture se cacher de justesse. Bon, calme, elle devenait paranoïaque, non ? Elle se retourna vers le garçon et le regarda. Plus grand qu’elle, d’un peu moins de dix centimètre. Serpentard selon sa cravate. Il était blond, elle aimait bien ses cheveux tiens et ressemblait à … Un allemand. Sauf ses yeux verts, plutôt blond aux yeux bleus les germaniques. Remarque elle n’avait jamais voyagé à part en France.
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Tylor Franz Schneider
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeVen 14 Nov - 21:35

Il n'était pas franchement d'humeur ce soir là, le jeune Allemand. Pourquoi s'était-il planté en plein milieu du couloir, il n'en savait rien et n'avait pas envie de savoir. Il savait juste qu'il allait se passer quelque chose, là, sous ses yeux, et s'était comme une intuition. Des pas précipités retentirent, mais Tylor resta calme sachant ce qui allait se produire.
Impacte dans,

5...4...3...2...1...

Il se prit de plein fouet une personne qui en tomba à la renverse. Tylor laissa échappé un petit grognement, tout en s’ébouriffant les cheveux. Cela tira tout de même un sourire en coin au Serpentard qui observa alors là chose qui l'avait percuté. Une jeune fille de Poufsouffle, étant donné les couleurs jaunes de sa cravate. Plus petite que lui, sinon il serait tombé avec elle et brune, plutôt pas mal. Elle essaya alors de se justifier. Hum, heureusement qu’il n’était pas si « Serpentard » que ça avec les filles. Surtout celles plutôt mignonne. L'a regardant de haut, Tylor Schneider sortit ses mains de ses poches et s'accroupie en tendant une main à la jeune femme.

- Ravie de voir que je te fais cet effet là...

Il sourit d'un air sournois tout en inclinant la tête de côté, faisant tomber quelques mèches sur son regard émeraude. Elle se détourna de lui pour observer derrière eux et l’Allemand haussa un sourcil. Elle était vraiment étrange. D'une, elle sortait de nulle part et de deux, elle s'excusait platement. C'est qu'elle devait ignorer qui il était, certainement.
Il allait rectifier le tire.

- L'émotion d'une de mes futurs exs, sans aucun doute...

Dit-il plus pour lui que la jeune femme. C’était comme ça, qu’il aimait jouer.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeSam 15 Nov - 15:59

Il se baissa et lui tendit une main en lui demandant si c’était elle qui lui faisait cet effet là. Elle ouvrit la bouche pour lui répondre mais la referma aussitôt. Elle devait répondre quoi, là ? Il pencha sa tête et des mèches lui tombèrent devant les yeux. Mouais, il était plutôt mignon, mais peut être un peu prétentieux. Elle lui prit la main pour s’aider à se relever. Une fois sur pied, elle époutira un peu ses vêtements, Rusard ne passait jamais dans ce couloir ? Elle remit ensuite une mèche de cheveux qui lui barrait continuellement le visage derrière son oreille et entendit le Serpentard lui dire que c’était l’émotion d’une de ses futurs ex. Sans aucun doute ? Elle haussa les sourcils.

- Je ne crois pas, non.

Elle n’avait pas dit ça d’une voix sèche et plutôt méchante, elle s’améliorait. Plus sur un ton neutre, c’était dur de décrypter ce qu’elle pensait. Qu’il n’essaye pas de lui parler avec le caractère qu’une Poufsouffle aurait du avoir. Elle reconnaissait vaguement son visage, mais elle ne savait pas du tout son nom. Enfaîte, si, elle avait du l’entendre quelque part, mais elle n’avait pas du tout la mémoire des noms, c’était comme ça. Elle ne retenait que les noms des élèves qu’elle connaissait, les autres, les rumeurs et toutes choses qui traînait sur des noms, cela ne l’intéressait pas vraiment. Elle soupira et finit par dire :

- Anaïs Mckoyeur, 7ème année de Poufsouffle.

Elle ne lui demanda pas qui il était, s’il n’avait pas envie de se présenter, il ne le ferait pas. Puis un doute ce mit dans son esprit. Après il allait croire qu’elle ne rajoutait rien car elle savait son identité. Il en serait trop heureux.

- Et toi ?



[Désolée, désolée, j'essaye de faire plus grands la prochaine fois, mais on va dire que, voilà quoi xD]
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeSam 15 Nov - 16:30

Il lui avait tendu la main pour l'aider à se relever. Venant d'une Poufsouffle, Tylor avait pensé qu'elle n'aurait pas osé poser sa main dans la sienne, pas forcément par crainte, mais un Serpentard est toujours intimident. Mais une fois de plus, il s'était trompé, la jeune femme n'avait pas hésité. Une fois debout, elle s'épouseta puis passa une de ses mèches brunes derrière son oreille. Tylor pensa qu'il aurait pu la taquiner là dessus, mais laissa vite tomber cette idée, la Poufsouffle se présentait déjà. Un sourire en coin étira les lèvres du jeune homme. Qu'est ce qu'il en avait à faire de son prénom ? Pour lui, toutes les filles s'appelaient Cindy. Il ne prenait jamais la peine de retenir tous les prénoms auquel cas il aurait besoin d'une Encyclopédie pour les retenirs.

- Anaïs Mckoyeur, hein ?

Répéta-t-il d'une voix plate. Il rentra ses mains dans les poches de son jeans, aujourd'hui il n'avait pas voulu mettre son uniforme et avait préféré sécher les cours. Il était comme ça, Tylor. Quand il voulait quelque chose, il l'avait, ou faisait tout pour l'obtenir. La réciproque était vraie aussi : quand il n'avait pas envie de faire quelque chose, il ne le faisait pas, que se soit impératif ou pas. C'est ce que son père appelait "Détermination Serpentard". Sa mère, elle, appellait ça être pourrit gâté. Le silence était retombé entre les deux élèves, mais le Serpentard ne s'en plaignait pas, bien occupé à détailler plus ou moins discrètement les formes délicieuses de la Poufsouffle. Apparemment, s'était à lui de se présenter...

- Tylor Schneider, 7ème année également. Et, à Serpentard.

Ajouta-t-il même s'il savait que se n'était pas la peine de le préciser, son blason et la couleur de sa cravate servant à cela. Tylor soupira, vascillant quelque peu. Il n'avait pas beaucoup dormi. Manger, aussi. Et puis, il y avait aussi cette Poufsouffle. Elle l'ennuyait avec son petit air éffronté qui le contrariait plus qu'autre chose. Une histoire vieille comme le monde, Tylor veut ce qu'il ne peut obtenir...Pourtant, habituellement le jeune homme savait pertinament comment les avoir. Mais pas cette fois.

- Ca m'étonnes que tu sois à Poufsouffle. Avec ses yeux là, tu aurais du finir à Serpentard...

Dit-il d'un air ennuyé.
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeDim 16 Nov - 18:06

Tylor répéta son nom, elle ne fit rien. Même pas une moue blasée qu'elle aurait fait en temps normal. Elle plaça une de ses mains dans la poche de sa cape et fit glisser sa baguette entre ses doigts. Elle le regarda, avec ce fameux regard indescriptible. Ses yeux brillèrent d'une lueur étrange mais pas pour autant rouge. Ils étaient juste leurs couleurs habituelles noisette, avec une sorte de lumière dorée qui reflet tait. Elle s'était rendue compte de cela le matin même, devant son miroir. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais à certains moments ses yeux devenaient tel quels. Enfaîte parfois ils étaient tout à fait normaux, d'autres fois ils étaient rouges ou encore toujours marrons mais avec ces reflets dorés captivants. Elle était restée cinq bonnes minutes devant sa glace à fixer ses propres, elle aurait même pu être inquiétée si elle ne s'était pas déjà vu avant avec ses yeux rouge sang. Si on devait caractérisé par des images, on aurait dit qu'il s'agissait du éruption dorée ou des feuilles qui bougeaient sans cesse dans ses pupilles. Elle les ferma un instant et c'est ce moment qu'il choisit pour se présenter. Tylor Franz Scheinder. Whoua, elle n'allait pas pouvoir retenir ça ! Et puis pourquoi elle le retiendrait ? Aussi en 7ème année et, comme cela se voyait aussi, sur son blason comme sur ses expressions, Serpentard. Elle avait toujours les yeux fermés et les rouvrit à temps pour le voir vacillé. Elle se rapprocha un peu et chuchota :

- Ravie de voir que je fais cet effet là.

Elle n'avait mit aucune tonalité derrière sa voix. Elle aurait pourtant pu dire ça d'un air moqueur ou rieur, mais non. Elle lui sourit et regarda derrière l'épaule du blond. Le couloir était totalement désert, il n'avait pas intérêt à s'évanouir, elle ne le traînerait pas jusqu'à l'infirmerie. Ou elle pourrait toujours s'échapper dans de la fumée, en espérant qu'il soit vraiment évanoui. Puis il rajouta qu'avec ses yeux elle aurait plutôt du être à Serpentard. Elle changea complètement de caractère et se perdit dans ses pensées. Ho non, elle avait été parfaite en temps que gentille Poufsouffle. Elle fixa le cou du jeune homme en face et les yeux perdus dans le vide, elle fit un sourire en coin. C'était à cause de ça. A cause de sa morsure. Elle soupira, si elle pouvait revenir dans le passé, elle ferait quoi ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Elle ne savait pas si elle resterait dans son dortoir ou sortirait quand même. Car il fallait avouer qu'il y avait des hauts et des bas. Elle leva ses yeux du cou de Tylor jusqu'à soutenir son regard.

- Les gens changent.

Elle était quelque peu effrontée, c'était sur et certain même. Sa voix avait déraillé sur le mot 'change'. C'était la première fois que cela lui arrivait depuis sa transformation. Elle n'avait jamais craquée et elle ne craquerait pas. Du moins c'est ce qu'elle voulait à tout prit montrer. Qu'elle était forte. Elle et son humeur instable. Elle se rapprocha du mur et se laissa glisser le long de celui-ci. Elle ramena ses jambes contre sa poitrine. Et perdit ses yeux dans le vide. Elle changeait si rapidement d'humeur, c'était troublant rien que pour elle même. Elle sortie de son autre poche une barre de chocolat enveloppée et leva son bras vers le haut. Elle leva ses yeux.


- Tu en veux ?

S'il avait vacillé, c'était soit parce qu'il avait faim ou qu'il était fatiguée ou encore qu'elle l'énervait tellement qu'il ne tenait plus debout. Elle sourit. De toute façon il lui en restait une autre, elle avait acheté ça pendant qu'elle se baladait au chemin de traverse un soir, pendant une autre de ses fugues.
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeDim 16 Nov - 23:09

[ désolée j'ai du écourter]

Elle le regardait de ce regard si pénétrant et indescriptible qu'il détourna le regard, ce qu'il ne faisait pas habituellement. Il en eut presque honte : si une fille lui faisait baisser les yeux, ou allait le monde ?! Mais avoir ces yeux là, c'était inhumain ! Ses deux prunelles noisettes aux reflets dorés étaient bien de trop lumineux...Deux joyaux extraordinaires qui lui coupaient le souffle. Le jeune Schneider ne se souvint pas alors en avoir vu de pareil au cours de sa vie. Il s'en serait souvenu. Le Serpentard l'observa se rapprocher et lui chuchoter la même prhrase qu'il avait dit il y a quelques minutes. Elle était bien audacieuse cette Poufsouffle. Trop à son goût, mais au fond, ça lui plaisait. Téméraire comme ces stupides Gryffondors ? Il se sentait tout de même flâté d'avoir enfin une fille devant lui qui ne faisait pas que baver littéralement devant sa magnifique beauté, parce que oui, Tylor était quelqu'un de magnifique. Un être pur, parfait... Il esquissa un sourire en coin, dehors le soleil avait enfin disparut et tout le monde devait être en train de dînner dans la Grande Salle.

- Désolé, chérie, mais si tu étais si belle que ça tu serais déjà allongée sur une table...

De tels propos aurait choqué n'importe quelle personne mais Tylor en avait fait exprès. Elle joueait à l'audacieuse, il répondait à la provocation. Et puis autant que cette Cindy sache avec qui elle joueait. Le Serpent pouvait être très patient, au point d'attendre des heures avant de mordre sa proie. La Jaune et Bronze alla alors s'adosser contre la paroie du mur avant d'y glisser le long, pour finir assise. Tylor eut un nouveau vascillement. Il n'aurait pas du jouer au Quidditch sans manger de la journée... Elle lui tendit une barre de chocolat. Que devait-il faire ? Céder à la tentation ou rester digne ? Il n'allait tout de même pas se rabaisser à partager du chocolat avec un Blaireau, aussi séduisant soit-il ! Pourtant, pourtant le jeune homme s'était accroupit en face d'elle et avait saisit le chocolat qu'il apporta à ses lèvres.

- Que faisais-tu dans les parages, C-Anaïs ? A cette heure, ne sais-tu dont pas que tu peux faire de mauvaises rencontre ?

Demanda-t-il, alors qu'il plongeait ses yeux émeraudes dans ceux de la Poufsouffle. Il sourit et ébouriffa ses cheveux blonds. C'était une petite phrase assassine, lui faisant sans doute comprendre que le jeune Schneider restait un Serpentard, et pas forcément quelqu'un de bien. C'était comme un avertissement. Plongeant dans ses pensées, le Vert et Argent se dit alors que cette Cindy était vraiment quelqu'un détrange. D'une elle ne dégrafait pas son chemisier lorsqu'il passait. Deuxièmement, elle ne bavait pas. Troisièmement elle ne savait pas qui il était et quatrièmement, son comportement traduisait bien qu'elle ne lui sauterait pas dessus dès qu'il aurait le dos tourné. Ouai, cette fille était vraiment étrange. Car, après tout, Tylor était très beau, et il le savait.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeLun 17 Nov - 22:23

Il avait baissé les yeux. Surprenant pour un Serpentard. Même elle, elle ne les baissait pas. Enfin, plutôt plus. Avant elle aurait été une des premières à baisser son regard en rougissant sans doute. Cela l'amusa. Il faut dire que même avec son propre regard, elle s'était littéralement forcée à le fixer dans la glace. Mais il fallait une concentration incroyable, elle avait arrêté au bout d'un moment quand la tête commençait à lui tourner et que les larmes lui montaient aux yeux à force de ne pas cligner de ceux-ci.


- Désolé, chérie, mais si tu étais si belle que ça tu serais déjà allongée sur une table...

Elle haussa les sourcils, vraiment surprenant lui, elle le mordrait bien tiens... Elle se mordit la lèvre pour s'écarter ses idées de sang. Même quand elle n'en avait pas envie. Pour l'instant elle avait réussis à éviter toute éventuelle morsure sur une autre personne, elle pouvait bien encore tenir. Elle avait même résister à l'envie de mordre Mutt un soir, ça avait été plutôt difficile, mais elle s'en était bien tiré et était plutôt fière d'elle. Pour toute réponse elle lui tira la la langue.

Alors qu'elle était assise par terre, lui tendant la barre de chocolat, elle pensa qu'il n'allait pas accepter. Il devait sans doute être un de ses Serpentard qui ne parle qu'aux siens. Mais étrangement, elle venait de se trompé, car avant qu'elle n'ai eu le temps de s'en rendre compte il était devant elle en mangeant le chocolat. Elle pencha la tête en plissant des yeux, elle rêvait ou ce Serpentard n'était pas normal ? Puis il lui demanda ce qu'elle faisait à cette heure ci et qu'elle pouvait faire des rencontres dangereuses. Il devait sans doute dire qu'il était dangereux... Elle lui fit un grand sourire, c'était plutôt amusant quand on y pense. Il ne le savait pas, c'était certain, sinon il n'aurait jamais dit ça. Et puis, personne ne le savait a part Mutt en élève.

- Je peux me défendre, tu sais ?

Elle laissa un silence et soupira. Elle était en train de parler avec un garçon qu'elle ne connaissait même pas, alors que la nuit tomba et qu'elle n'avait pas manger, cela n'allait pas du tout. Pour lui. Elle se leva alors et s'étira. Anaïs rajouta dit ton lassé :


- Et si c'était toi qui pouvait faire des mauvaises rencontres ?


Elle rajouta un sourire, étrangement elle avait peur pour lui. Elle ne voulait pas lui faire de mal. Elle aurait bien voulu boire du sang, c'était sur, mais pas maintenant. Et puis pas d'un Serpentard tellement vaniteux qu'il l'a poursuivrait en justice pour avoir touché son corps d'apollon. Elle pouffa toute seule et s'éloigna un peu. Elle se relaissa tomber le long du même mur, mais à au moins trois mètres de Tylor, histoire de lui faire comprendre qu'elle n'était pas la plus gentille non plus. Elle sortit l'autre barre de chocolat et en cassa un morceau avec un sourire et croqua dedans. Il allait comprendre au moins ? Ca, elle en doutait... Quoi qu'il n'allait peut être pas non plus se réduire à changer de place pour se rapprocher d'une Jaune, elle sourit une nouvelle fois, c'était plutôt amusant ici... Elle lui jeta un regard en biais.
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Tylor Franz Schneider
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeDim 30 Nov - 22:58

Tylor s’amusait à la regarder furtivement. Un jeu de gamin, me direz vous, mais l’héritier était comme ça, irresponsable et insouciant. Sauf quand il s’agissait de sa sœur.

Lorelai…

Voilà bien longtemps qu’il n’avait eu de ses nouvelles et cela l’inquiétait. Ils avaient toujours été proches, de toute façon, il n’avait qu’elle. Entre un père absent et une mère toujours occupée, Tylor préférait oublier sa famille. Son père ne cessait de lui rappeler qu’il avait des droits et des devoirs envers les Schneider.

Cette soit disant lignée de Sang-Pur.

Cette idée le révulsait. Pourquoi choisirait-il une future épouse pour son argent ou son statut, plutôt que par amour ? Pourquoi déciderait-il de son avenir, alors qu’il venait à peine de fêter ses dix-sept ans ? Pourquoi devait-il se soucier de tout ça maintenant ? Un sentiment d’écœurement se saisit de lui. Il détestait les siens, bien qu’il leur doive beaucoup.

Alors il déversait sa tristesse en sarcasmes, et passait son temps à courtiser la gente féminine de Poudlard. De toute façon, Tylor avait toujours ce qu’il voulait. Qu’il s’agisse d’une fille, du balais dernier cri, ou même l’âme de quelqu’un.[

Il obtenait toujours ce qu’il voulait.

Oh oui, ce cher Tylor Franz Schneider savait acheter beaucoup de choses. Il dirait même que dans ce monde, tout se vend et tout s’acquiert. Par expérience, il avait souvent obligé des gens à se soumettre et à obéir, forcé de respect d’autrui était un jeu d’enfant, lorsqu’il se montrait convaincant. Et avec son argent, Tylor avait même acheté le silence d’une fille qu’il avait frappé à mort.

Voilà sans doute pourquoi le jeune garçon fut soudain prit d’un certain respect pour la jeune femme qui se tenait assise contre le mur. Parce que même si le nom de Schneider lui avait attiré la dévotion des élèves de sa maison, même si la pureté de son sang lui offrait gloire et renommée, il ne pouvait pas obliger Anaïs Mckoyeur à l’aimer.

Ni a rien du tout, d’ailleurs.

C’est sans doute pour cette raison, qu’il avait accepté le chocolat. Il l’avait apporté à ses lèvres, mais n’y avait pas gouté. Cependant, il arqua son sourcil droit lorsqu’elle lui fit un grand sourire et lui apprit qu’elle saura se défendre. Cette fois, C’est le Serpentard qui sourit.

- Te défendre, ah oui ? Et avec quoi ? Tes muscles en sucre, ou peut-être ton sourire ravageur ?

Lui demanda-t-il d’un air taquin. S’était pas contre elle, mais Anaïs ne faisait pas vraiment peur, au contraire ! Puis elle se releva, s’étira avant de s’écarter. Il ne chercha pas à se rapprocha, mais s’adossa au mur, et laissa son regard parcourir le sol dallé

- Et si c'était toi qui pouvais faire des mauvaises rencontres ?

[Cette remarque lui fit lever la tête mais ne posa pas son regard émeraude sur elle, même s’il serntit le sien. Il n’avait pas le courage de l’affronter une nouvelle fois.

Lâche et fourbe.

Il méritait bien sa place à Serpentard.

]- Une mauvaise rencontre dis-tu ? Je crois que nous allons faire tomber les masques, ce soir. Qui es-tu réellement, Anaïs Mckoyeur ?
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeMar 9 Déc - 21:55

HS > Je ferais mieux après x)


Te défendre, ah oui ? Et avec quoi ? Tes muscles en sucre, ou peut-être ton sourire ravageur ?


Anaïs leva les sourcils en le regardant d'un air incrédule. En effet. Dans tout les cas elle ne lui montrerait pas son 'secret', alors elle se défendrait comment sans lui faire mal n'y éveiller les soupçons ? Elle plongea dans une intense réflexion. Elle pourrait toujours juste l'assommer... Elle effaça cette idée, de toute façon elle n'aurait pas besoin de se battre, dans tous les cas elle aurait de grande chance d'en sortir gagnante, même s'il paraissait ne pas être un ange.


Et bien... Je ne sais pas vraiment, j'ai aussi une baguette, je me débrouille assez bien. Et puis il y a la force des choses aussi, je suis très chanceuse.


Cela lui fournirait peut être une excuse, elle s'en souviendrait pour le ressortir. Si malheureusement elle blessait quelqu'un plus que voulu, elle pourrait toujours raconter qu'elle avait juste donner un faible coup bien placer... Elle secoua la tête, elle parlait comme une sorte d'agresseur ou de... Elle ne savait même pas, pas comme un vampire en tout cas.

Le Vert s'adossa au mur et leva la tête à sa remarque de 'mauvaise rencontre'.


Qui es-tu réellement, Anaïs Mckoyeur ?



Elle fronça les sourcils, elle ne devait pas paraître plus étrange que la moyenne.

Il n'y a aucun masque. Je suis juste une fille banale.

Cela ne collait pas vraiment avec ce qu'elle avait dit juste auparavant, elle était vraiment maladroite parfois. Elle fit une pause et cru bon de rajouter :

Mais qui sait se défendre bien sûr.


Le bien sûr n'était peut être pas de rigueur, mais mieux valait en faire trop que pas assez non ? Enfin, surtout en faire croire trop que pas assez. Elle resta un moment en suspens et expira. Elle plongea son regard de l'autre côté de la fenêtre. Le soleil se couchait petit à petit, la nuit allait arrivée, les journées étaient plus courtes ces temps ci. La nuit.

Et quels sont tes masques, à toi ? Si je peux adresser la parole à Monsieur...


Elle rajouta un sourire, ce n'était pas vraiment méchant, elle envoyait de toute façon des piques à tout le monde, on pouvait facilement dire qu'elle n'était plus réellement elle-même...
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeSam 13 Déc - 22:13

Tylor écoutait la jeune fille bavasser sans trop vraiment l'écouter. Elle n'était pas très bavarde, et s'était tant mieu, car le jeune héritier ne supportait gère les gens qui l'assomaient de leur bavardages incohérents et inutiles. Il l'a regardait sans vraiment la regarder. En fait, le jeune Serpentard était plongé dans ses pensées, eaux troubles et glacées qui lui donnaient toujours un air froid et distant. Bah, c'est juste que Tylor était un peu homophobe sur les bords. Et lorsqu'il parla des masques, il sentit l'hésitation chez la jeune fille. Sa réponse ne fut pas très habile, alors, peut-être pour la destabiliser un peu plus, le garçon s'approcha d'elle et se pencha jusqu'a être à quelques milimètres de son visage. Ainsi, il espérait désseler chez Anaïs le mensonge, ou quelque chose qui prouvât son mal-être. Sentant l'haleine enivrante de la Poufsouffle, le serpentard eut un sourire en coin. A nouveau les deux prunelles dorées de la jeune femme le fixait et il se sentait vraiment étrange. Comme si elle avait la capacité de lire en lui tout ce qu'il voulait cacher, et que la vue des différents masques de Tylor ne lui fassent ni chaud ni froid. Il avait l'impression que la jeune femme l'avait très bien cerné et qu'il aurait beau jouer, en bon Serpentard, la comédie, sa ne prendrait pas avec elle. Tylor espéra alors se tromper, car cette idée lui déplut fortement.
- Mes masques ? Hum...Il y en a beaucoup.
Répondit-il d'un ton enigmatique. Il s'avança et s'accouda au rebord de la fenêtre. Lentement, l'astre solaire se glissait derrière le stade de Quidditch et pongeait Poudlard dans l'obscurité. Observant les trois anneaux qui servaient de buts, Tylor soupira. Au moins, à Poudlard, il était heureux. Heureux et libre de faire ce qui l'enchantait. D'être qui il voulait. Son regard se posa sur un groupe de filles qui se pavanaient et chahutaient devant des Serpentards, dans le parc. Des Serdaigles, sans aucun doutes.
- Regarde, dit-il en les désignants du menton, Toutes ces personnes me connaissent parce que je suis l'héritier d'une très, très vieille famille de Sang-Pur. Ils pensent tous qu'une fois mes Aspics en poche, et ma majorité atteinte, je prendrais une héritière pour épouse, et je finirais par travailler pour le Ministère toute ma vie, comme mon père, et son père avant lui. Certains même, pensent que pour préserver le sang-pur de ma famille, j'épouserais ma petite soeur, comme les anciennes coutumes le veulent. Je trouve ça immonde.
Il laissa ses prunelles grises détaillés les vastes étendues vertes qui s'allongeaient devant et jusqu'au Lac Noir.
- Mais, ils ne se sont jamais demander ce que je voulais, moi. Qui je suis réellement. Mon seul rêve, c'est de pouvoir quitter ce misérable monde d'apparences. Je ne regrette pas d'être héritier...Oh ça non. Je voudrais juste...arhg, laisse tombez, je sais même pas pourquoi je te parle de ça...
Alors le regard de l'héritier redevint ce gris vitreux qui faisaient d'eux quelque chose d'extraordinaire. Son premier masque était revenue, celui d'une personne froide et arrogante que tout le monde connaissait. Il toisa la Poufsouffle avec un sourire de loup, lui faisant comprendre que si elle répétait ce qu'il venait de dire, elle signait son arrête de mort...Voir plus.
- Mais toi, tu n'es pas une simple fille... Et tu n'es pas banale.
Il disait ça sérieusement. Cette fille avait en elle quelque chose d'étrange et il ignorait quoi. De plus, la couleur de ses yeux signifiait certainement quelque chose, parce qu'en avoir des comme ça, s'était inhumain.
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeDim 14 Déc - 2:44



L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Img-0117505v5yzL'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Img-011835fzfm5


Who are those little girls in pain
just trapped in castle of dark side of moon.
Twelve of them shining bright in vain
Like flowers that blossom just once in years.
They're dancing in the shadow like whispers of love
just dreaming of place where they're free as dove.
They've never been allowed to love in this cursed cage.
It's only the fairy tale they believe.
They're dancing in the shadow like whispers of love
just dreaming of place where they're free as dove.
They've never been allowed to love in this cursed cage.
It's only the fairy tale they believe
.



Découvrez ????!



Le serpentard se pencha jusqu’à ce que son visage arrive près du sien, elle hausse dans un geste habituel les sourcils. Tout ce qu’elle savait était que si on tenait un tant soit peu à sa vie, il fallait éviter de l’approcher de trop près. Il devait pourtant bien ce rendre compte qu’elle n’était pas totalement normal, ça se sentait. Et il voulait tenter le diable ? Ou alors c’était tout simple un curieux vicieux comme tous les serpentards. Il n’y avait apparemment pas d’exception à la règle. A quand la gentille et innocente jeune fille née moldu chez les Serpentards ? Il en faudrait plus d’une pour relever le niveau mais bon… Et puis la pauvre, si elle existait elle en baverait. Même, quand le choixpeau fera cela, il sera tant de l’emmener à la retraite. En conclusion, il était tous pareil. Elle préféra tout de même l’avertir, au cas où elle ferait une énorme bêtise.

- A ta place je ne bougerais pas, quand je te dis que je sais me défendre, je ne le dis pas à la légère.

Puis le vert répondit à sa question des masques. Enfaîte il n’avait rien dit qu’elle savait déjà tout. Un héritier d’une famille de sang pur, un métier dans le ministère, ce qu’il voulait lui et pas sa famille. Anaïs ferma les yeux. Etrangement elle ne s’était jamais habituée à certains de ses nouveaux pouvoirs. Plusieurs choses la dépassaient complètement. Et le faîte de voir toute une vie qui n’était pas la sienne défiler devant ses yeux en quelques secondes la dépassait. Elle n’était pas encore totalement prête à tout supporter. Une migraine horrible commençait à l’envahir, ses oreilles bourdonnèrent et tout semblait tourner autours d’elle. Tout ce répétait inlassablement.

- Haa ! Assez !

Elle avait presque crié ses mots, ses mains étaient placées sur ses oreilles et ses yeux étaient fermement fermés. Le pauvre ne devait absolument rien comprendre. Elle se décrispa un peu, relâcha ses muscles et expira. Elle ouvrit ses yeux à demis quand Tylor dit qu’elle n’était pas une simple fille. Dans un souffle elle lui répondit doucement :

- Ca, tu l’as dit. Si seulement tu pouvais imaginer, tu ne me parlerais même pas.

Elle ne cherchait pas à lui faire peur, loin de là, et puis les Verts étaient assez froussards comme ça, pas besoin de parole pour les pousser à bout. Elle voulait juste prévenir. Au moins elle l’aurait fait. Histoire de, voyez vous. Si il arrivait quoi que ce soit de toute façon elle ne pourrait pas être remise en cause. Elle se releva quelque peu tremblante et ferma les yeux pendant à peine deux secondes et les rouvrit immédiatement. Elle n’avait plus aucune migraine. Il y avait quand même des avantages à être un vampire, il n’y avait rien à critiquer là-dessus. Elle se rapprocha de l’héritier mais resta tout de même à un bon mètre d’écart de celui-ci. Pour ne pas trop être tenté, il ne pouvait pas mettre une écharpe aussi ? On était en hiver après tout. Elle songea rapidement que le port de l’écharpe devait être obligatoire en hiver. Et en été aussi. Idée totalement stupide. Mais après tout cela pouvait aider.

Elle regarda le soleil se coucher et plissa ses yeux, la lumière était aveuglante, insupportable. Elle ne se souvenait même plus du temps où elle pouvait encore regarder ce paysage. Dans un soupire elle retourna s’adosser contre le mur, sans s’asseoir. Elle croisa les bras et attendit. Elle se demandait ce que le garçon pouvait bien penser du faîte qu’elle ait dit ‘Assez’ alors qu’il lui parlait de lui. Elle n’avait même pas envie de le ‘sonder’. C’était énervant à faire, pour elle comme pour la personne en face. Enfin, surtout pour la personne en face. L’impression que son interlocuteur sait tout de lui ne devait pas du tout être agréable, cela devait même être plutôt mal à l’aise…
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeMer 17 Déc - 17:33

Il s'était penché sur elle et sentait l'haleine enivrante de la Poufsouffle. Il fallait absolument qu'il se calme, ou il allait tomber dans son propre piège. Se serait stupide n'est ce pas ? Mckoyeur le prévenue qu'il ne fallait pas prendre ses propos à la légère et qu'elle savait ce défendre. Etrangement, en une fraction de seconde, il en douta. Tylor esquissa alors un sourire en coin. Les lèvres de la jeune fille n'étaient qu'a quelques centimètres, c'était bien de trop facile, mais il n'en profita gère.
- Alors on va jouer... On va s'amuser, et, si tu gagnes, je t'offrirais tout ce que tu me demandras...
Le Serpentard était tellement sur de gagner qu'il ne prit pas compte du fait qu'Anaïs, elle aussi, pouvait remporter le parit.
- Mais...si j'arrive à t'embrasser avant que les élèves ne sortent de la grande salle, tu seras à moi pendant une semaine. N'ais craintes, je m'occuperais spécialement de toi. Twisted Evil
Il afficha un sourire diabolique et une flamme alluma son regard émeraude. Cependant, il s'écarta et désséra légèrement sa cravate. Il avait alors parlé de lui, de sa famille et de ses rêves. Enfin, il avait commencé à en parler, car, après tout qu'est ce qu'une simple Poufsouffle pouvait comprendre la vie q'il menait. Rien. Elle ne pouvait rien comprendre étant donné qu'elle n'apartenait pas à ce monde, à toutes ces coutumes et rituels ancestrâles. S'accoudant à la fenêtre, il avait laissé son regard froid et indifférent balayer le parc, et le quiddich, bien que l'obscurité ambiante ne lui facillite pas la tâche. Soudain, la jeune femme avait crié "assez", et Tylor l'a regarda assez surpris. Premièrement du fait que personne ne l'imtérrompait jamais (surtout une fille) deuxièmement parce que sa réaction était des plus étranges.

- Décidément les Poufsouffles ont tous un grain, ou alors faut qu'on m'explique ce que c'est, marmona Tylor entre ses dents. Entre le Blaireau qui se prend pour HyppoMan, et la Pouffy qui nous fait des crises de scyzophrénie....Sont vraiment tous chtés ces Poufsouffles.
Les yeux du verts et argent rencontrèrent une nouvelle fois ceux de la jeune femme. La réponse de cette dernière finit de le surprendre. A croire qu'il fllait s'attendre a tout avec cette brunette. Mais, que pensait-elle ? Que parce qu'il était à Serpentard, il était aussi peureux que les autres ? Elle se trompait. Être chez les Verts et Argents ne voulait pas forcément dire qu'il était peureux, simplement que le courage n'était pas sa qualité première.
- Si j'immaginais ? Mais qui es-tu réellement ? Ce regard...Cette attitude...Tu es vraiment étrange. Bizarre serait le mot juste. Quel est ton secret, Anaïs Mckoyeur ?
Demanda-t-il alors qu'il s'agenouilla devant la jeune femme qui venait de s'assoir contre la paroi du mur de pierre. Tylor sourit en pensant qu'il pouvait l'embrasser avec autat de facilité , avant même qu'un élève ne soit sortit. En bon Serpentard, il ballaya d'un souffle une mèche brune retombant sur le visage de la jaune et se pencha avant d'éffleurer les lèvres d'Anaïs. Alors qu'il allait vraiment l'embrasser, la femme du tableau se racla bruyament la gorge. Le vert releva la tête et, la femme du tableau lui désigna un groupe de première année qui les observaient. Devant le regard meurtrier que leur lança l'héritier, ils s'enfuirent tous en courant. Soupirant, parce qu'il venait de perdre son parit, Tylor reta un regard soupsonneux à la jeune femme.
.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeDim 21 Déc - 22:07

Le Serpentard lui dit qu'ils allaient jouer et que si elle gagnait, il lui donnerait tout ce qu'elle voulait, cette idée la fit sourire, elle calculait déjà dans sa tête ce qu'elle pourrait faire, car après tout, elle savait qu'elle allait gagner, le destin était avec elle ces temps ci. Le pari était même plus que simple, elle était maintenant sûre et certaine de le remporter, elle avait juste à ne pas se faire embrasser avant que des élèves ne sortent de la grande salle, ce qui de toute façon allait bientôt arriver. Son «  je m'occuperais spécialement de toi » ne lui plus pas vraiment, elle n'essayait même pas d'imaginer ce qu'il se passerait si il gagnait, elle frissonna rien qu'à cette idée et son regard n'indiquait rien de bien veillant.

Quand elle avait entendu l'histoire de Tylor et qu'elle avait crié, d'accord il fallait avouer qu'elle y était allé un peu fort pour un simple d'esprit, mais bon... Il commençait à partir sur un délire concernant les poufsouffles, elle pencha sa tête sur le côté d'un air incrédule, quelques mèches lui tombant devant les yeux, il avait rencontré Mutt apparemment. Et puis elle n'était pas si dingue que ça. Rien qu'un peu.

- Génération raté que veux tu.

Il lui redemanda une nouvelle fois son secret, ce qui lui fit esquisser un nouveau sourire, il s'agenouilla devant elle et souffla sur une de ses mèches de cheveux, il effleurait à peine ses lèvres qu'une des peintures intervient en pointant du menton des premières années, elle leurs adressa un clin d'oeil complice bien que Tylor les fit vite fuir. Elle Souffla sur les lèvres du vert et dit simplement :

- Gagnée.

Contre toute attente, sans savoir vraiment pourquoi, elle enleva les derniers centimètres qui les séparaient et fit juste une légère pression sur les lèvres de Tylor. Elle n'était tout à fait nette parfois... Elle même ne comprenait pas vraiment. Elle se releva et laissa Tylor essayer de comprendre ce qui n'était pas compréhensible. Elle jeta un dernier regard par la fenêtre et lui attrapa la main, comme un petit enfant à qui on ne demande pas son avis et le tira, marchant devant. Le pauvre , bien qu'elle pensait cela, d'un côté elle ne le pensait pas. C'était bien fait enfaîte. Il allait enfin comprendre qu'il ne gagnait pas tout le temps. Elle l'entraînait vers la grande salle. Ils marchaient rapidement bien que Tylor semblait plutôt, voir très retissant. Elle fronça les sourcils, elle avait oublié de lui préciser que certaines filles avaient un cerveau, il ne devait plus comprendre grand chose. Le trajet se passa en silence, pas une seule fois elle ouvrit la bouche, elle avait comme l'impression qu'il allait partir en courant si elle rajoutait autre chose.

Quand ils arrivèrent devant la grande salle, elle était presque vide, aucun Serdaigle, quelques poufsouffles et Serpantards et un peu plus de Gryffondor. Elle se dirigea naturellement vers la table des jaunes. Une fois devant le banc, elle lui lâcha la main qu'elle avait serré fermement et s'assit. Elle lui jeta un regard pénétrant, comme si elle savait tout de lui.

- J'ai faim. Tu n'es pas obligé de t'asseoir, même si c'est ça que je veux. Je sais que les Serpentards ne respectent pas souvent leurs engagements.

Après tout c'était dans le caractère d'un vert, déloyal. Elle le mettait ouvertement au défis de se mettre à la table des blaireaux sous le regard des serpents. Elle n'était pas sur qu'il le fasse et c'était normal. Elle sourit et attrapa une tarte tatin et une part d'un gâteau au chocolat qui n'avait pas l'air mauvais, elle ne prenait que ça comme repas, c'était plus par gourmandise que par faim. Après tout quand elle avait faim, ou plus communément soif, c'était de sang pas de nourriture.
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MessageSujet: i   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeVen 26 Déc - 0:48

Il regardait les premières années s'enfuir, en réalisant qu'il venait de perdre, non seulement son parit, mais aussi sa dignité en tant que Sang-Pur. Toujours à genoux devant le jeune femme, il se retourna vers cette dernière. Il cilla quelques peu en la voyant se rapprocher et ses prunelles d'un gris extraordinaire semblèrent pendant une fraction de secondes sortirent de leurs orbites. C'est lorsque la jeune femme retira ses lèvres qu'il comprit ce qu'elle venait de faire, et, assez surpris, surtout en colère contre lui-même de s'être laissé avoir si facilement, le Serpentard détourna la tête. Son coeur venait de faire un "marche arrière, frénage, demi-tour créneaux" avant de revenir sagement à sa place, mais déjà la jaune s'était écartée. Il rêvait ou elle devait de...de... et lui il...Les joues de Tylor prirent une teinte légèrement rosée, ce qui était très rare car le jeune héritier ne montrait que rarement ses émotions. Le baiser de cette fille venait de le trahir et il sentit une colère sourde l'envahir. Pourquoi cette garce de petite Blairotte venait-elle de l'embrasser, alors que tout ça ne comptait pas pour elle ? Se moquait-elle de lui ? Non, cette Anaïs Mckoyeur s'amusait avec ses sentiments! C'est à ce moment là que Tylor réalisa à quel point il pouvait-être cruel, car lui même s'amusait avec les sentiments des filles. Bon certes, il était tellement divin qu'elles ne pouvaient-être qu'éblouient par sa sublime beauté, mais il trouvait les filles totalement dénuées de cervelles. De toute façon, même s'il jouait avec le coeur des élèves de Poudlard, l'héritier avait le coeur aussi noir que celui de ctte Jaune. Il sentit quelque chose de chaud prendre sa main. Le Serpentard sortit de sa torpeur s'appercevant qu'il s'agissait de la main de la jeune femme qui l'entrainaît vers la grande salle. La tête tournée de côté et la mine résignée, le Vert et Argent se maudissait de tout les possibles et inimaginables. Comment avait-il osé, ne serait-ce qu'une mili-seconde avoir des sentiments pour Anaïs Mckoyeur ? Cette poupée barbie dénuée de cervelle ne valait pas mieux que les autres, tient ! Du coin de l'oeil, Tylor observa Ladite Poufsouffle. Bon, il fallait reconnaître que sous ses airs de barbie, elle était plutôt charmante.

* ...Très charmante même...et...sexy aussi, si on cherche bien...Oh la ferme, cette fille n'est pas sexy !*

Le couple [ bah oui, hein, c'est comme ça qu'on dit quand on désigne deux personnes !] déambula dans la Grande Salle, donc, sous le regardé étonné de la moitié des élèves de Poudlard, les autres ayant fini de manger. La poufsouffle alla directement à sa table et l'invita à en faire de même. La mesquinerie à peine cachée qu'elle avait glissé dans ses propos laissèrent le Serpentard sans voix. Anaïs le défiait ouvertement devant toute l'assistance, et bien elle allait voir à quel Serpent elle avait affaire. Non mais qu'est ce qu'elle insinuait ?!

- Ce n'est pas parce que je suis à Serpentard qu'être déloyal est mon défaut premier. Je t'ai dit que j'étais un homme de parole, et que je t'offrirai ce que tu voudras.

Son regard était lourd en reproches, semblant jeter de l'acide, quant au ton de sa voix, elle restait un peu renfrogné. Alors, sous le regard éberlué de la population Poudlardienne, l'illustre Tylor Schneider enjamba la banc pour s'assoir à côté de la Poufsouffle. Il ajouta :

- Mais ne compte pas sur moi pour manger une nourriture pourie par les Sang-De-Bourbes !

Il serra tellement fort le médaillon qu'il portait autour du cou, qu'une goûte de sang perla le bout de son index.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeSam 27 Déc - 20:20

Il s'était assis, tout de même, ce qui, il fallait avouer, avait un peu surprit la jaune. Il l'avait regardé d'une façon... Pas très gentille on va dire. Ça l'avait même troublée. Pourtant elle n'en avait rien à faire d'habitude. Elle posa ses yeux sur lui et décida finalement de baisser le regard dans un soupire. Mais qu'est ce qui lui prenait, depuis sa transformation c'était la première fois qu'elle se préoccupait de quelque chose. Il rajouta tout de même qu'il ne mangerait pas. Elle ne l'écoutait pas vraiment et était plongée dans ses pensées jusqu'au moment où elle sentit ce qu'elle ne devait pas sentir. Elle se retourna en un mouvement brusque vers Tylor et constata qu'il y avait effectivement du sang et en plus de ça il sentait divinement bon. Sang pur, bien entendu.

* Abrutit ! *

Elle serra les points et ferma les yeux, c'était vraiment stupide. Elle n'allait pas craquer et le mordre devant tout le monde ! Alors qu'elle continuait d'essayer de résister une voix l'interrompit.

- Excusez moi. Je... Je...

Une première année de Poufsouffle, on pouvait dire qu'elle tombait à pic. Elle desserra son poing et souffla. Un peu de distraction pour ne pas rester fixer du l'odeur du précieux liquide rouge, c'était parfait.

- Je pourrais avoir... Cette part de gâteau ?

Anaïs ouvrit la bouche et la referma immédiatement. Elle observa la table et remarqua qu'en effet tout les plats avaient disparu ainsi que la moitié des occupants de la salle. Elle ne chercha même pas pourquoi elle lui la demandait puisque la réponse était évidente, la jeune Mckoyeur était après tout la Préfète en chef des Poufsouffle. Et c'était à ce moment qu'elle devait montrer qu'elle n'avait pas l'âme d'un Serpentard. Pourtant il n'y avait rien à dire, elle avait l'âme d'un Serpentard, point. Depuis quelque temps déjà, et c'était trop tard pour changer. Elle plissa les sourcils et jeta un regard noir en regardant la fillette qui recula d'un pas. Elle se mordit la lèvre et se décida tout de même :

- Aucun problème.

Ce qu'elle venait de dire la surprit elle-même. Mais elle tendit l'assiette à la première année qui partit avec un sourire radieux vers son groupe d'amis qui semblait fier d'elle.

Elle ne prêta aucune attention au Vert. Enfin, elle essayait. Elle ne savait pas s'y ça se voyait mais elle avait le plus grand mal à se contrôle. Elle saisit sa cuillère et goûta à la tarte qui au passage était délicieuse. Elle fit glisser cette même cuillère au coin de sa bouche et soudainement, elle eu de la pitié pour Tylor. Pas une pitié moqueuse. En y pensant bien, Anaïs était vraiment chanceuse, du faîte que sa mère, bien que venant d'une famille de sang pur se soit marié avec son père, un moldu. Elle avait libre choix comme cela. Elle pouvait être amie et aimer absolument qui elle voulait, ça ne posait pas de problème. De toute façon avec son père à six pieds sous terre et sa mère toujours absente il n'y avait pas vraiment d'avis à donner. Lui avait déjà tout son futur tracé et n'avait aucun choix. En plus de ça il avait perdu son pari. La jaune ria intérieurement à l'évocation de ce pari, le pauvre. , non, ça ce n'était pas vraiment adapté. La pitié qu'elle avait ressenti pendant un court instant s'effaça instantanément.

Elle le regarda en coin et saisit une autre cuillère, coupa un nouveau morceau de tarte et l'a tendit à Tylor, toujours sans le regarder pour ne pas être encore plus tentée de le mordre.

Si tu ne mange pas, tu vas t'évanouir. Déjà que tout à l'heure tu nous as fait une parfaite démonstration... En plus, désolée de te l'annoncer, mais c'est très bon, les sangs de bourbes se débrouillent bien apparemment.

Elle jeta un coup d'oeil à la jeune jaune de tout à l'heure qui avait l'air assez heureuse. Elle était sans aucun doute née moldu d'après l'odeur de son sang. Finalement, elle se décida à plongé son regard dans les yeux de Tylor. Elle ne savait pas s'il était intelligent ou aussi stupide que toutes les filles qu 'il avait pu avoir. Mais en tout cas quelqu'un de sensé aurait bien vu que ses yeux n'étaient pas normales, surtout quand ils étaient allumés de la lueur rouge qui les habitaient en ce moment.
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Tylor Franz Schneider
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeDim 22 Fév - 21:27

Tylor, en bon homme de parole, avait finit par s'assoir à la table des Poufsouffles sous les regards étonnés de la moitié des élèves de la Grande Salle. Après tout, lors de ses jours de bonté, Tylor laissait ses conquêtes du jour tenir place à côté de lui, là ou il trônait à la table des Serpentards. Mais jamais - par Merlin, jamais- il ne s'était rabaissé à allé s'assoir à une autre table que la sienne, en sept ans d'années d'études à Poudlard. Au fond, le jeune homme le savait : il y avait trois catégoris de gens à Poudlard, les quelques personnes qu'il tenait en haute estime, et étaient pour lui de véritables amis, ceux que le jeune héritier côtoyait tous les jours, sans forcément les aimer, les laissant l'admirer dans l'ombre, et les derniers appartenant à la catégorie des élèves qui soit l'ignorait, soit ne le connaissaient pas. Anaïs Mckoyeur faisait partie de cette troisième catégorie, et cela avait le don de le mettre hors de lui. Qu'elle pense qu'il était aussi stupide que les greluches qu'il draguait lorsqu'il s'ennuyait, le laissait d'une humeur morose. Il lui jeta un regard en biais, espérant qu'elle comprenne le sacrifice qu'il était en train de faire pour elle. Mais alors, une petite Poufsoufle de première année vint les intérrompre dans leur joute verbale pour demander à la Préfête un morceau de gâteau.
- Aucun problème, avait répondu Anaïs.
Tylor étouffa un petit rire, soudain intéressé, et, lorsque la petite fille fut partit, l'héritier se pencha vers la jeune femme :
- Eh bien alors, Mademoiselle Mckoyeur, le choixpeau se serait-il trompé en t'envoyant chez les Blaireaux, alors que ce n'est pas l'hypocrisie qui t'étouffe ?
Un sourire en coin étira les lèvres de Tylor lorsqu'il comprit qu'elle l'ignorait complètement. Mais le pire, c'est qu'elle se donnait vraiment beaucoup de mal, alors que le jeune garçon sentait qu'elle allait bientôt exploser. Se délectant de ce petit jeu, il continua dans ses sarcasmes, éssayant de se faire le plus désagréable et sournois possible pour qu'elle n'ait qu'une idée en tête : le libérer de sa promesse. Peut-être voulut-elle couper cours à tout ceci ? Ou peut-être voulait-elle simplement le faire taire ? Car, alors que l'héritier recommençait de nouveau à insulter tous les Pouffys qui passaient devant lui, Anaïs coupa avec sa cuillère un morceau de tarte et le tendit à Tylor. Il fixa le gâteau, un sourcil relevé en forme d'accent circonflexe aigü. Que voulait-elle qu'il fasse avec cela ? Qu'il fasse une catapulte pour la lancer sur ces crétins de Gryffondor ? Ou peut-être qu'il l'enfonce dans un des conduits nasales d'un des membres de la confrérie burlesque de Serdaigle radoteurs qui avaient la débilité de se croire supérieur aux autres, histoire de le torturer un peu...?
* ...Que tu le manges, sombre abrutit * pensa-t-il amèrement.
Cependant, Tylor nota qu'Anaïs prenait grand soin de ne pas le regarder, et d'une voix peu amène, ajouta :
- Si tu ne mange pas, tu vas t'évanouir. Déjà que tout à l'heure tu nous as fait une parfaite démonstration... En plus, désolée de te l'annoncer, mais c'est très bon, les sangs de bourbes se débrouillent bien apparemment.

Finalement, elle tourna la tête vers lui, plongeant ses yeux dans ceux émeraudes de l'héritier. Ce dernier fronça les sourcils lorsqu'il apperçut la couleur écarlate des prunelles d'Anaïs. Il eut un petit mouvement de recul. Il avait raison depuis le début, cette fille n'était pas normale, sinon, elle lui serait tout de suite tombée dans les bras !
- Qu'est ce que...?
Furent les quelques mots qui réussirent à passer la barrière de ses lèvres. Non non, ça devait être un éffet dût au mauvais éclairage de la pièce. Sa surprise retombée, Tylor fixa la main pâle, et à peine tremblotante d'Anaïs qui lui tendait la cuillière. Lentement, avec la même finesse d'un gamin de cinq ans qu'on vient de prendre au piège, il se pencha, avala le contenu de l'ustancile, et détourna la tête, troublé.
- Mademoiselle à terminée de manger, qu'on puisse enfin se retirer ?
Demanda-t'il d'une voix couroucée.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeMer 25 Fév - 18:22

    - Qu'est ce que...?

    Anaïs ne dédaigna même pas recommencer à le regarder ou répondre à sa question. Il n'est pas intéressant. Telles étaient les pensées de Mademoiselle. Depuis qu'elle était un vampire, elle semblait se désintéresser de tout et ne chercher même plus à refaire certaines choses qu'y occupait son emploie du temps avant. Sauf le quidditch. Le seul endroit où elle allait encore régulièrement pour s'entraîner. Les poufsouffles ne perdraient pas car si ils osaient le faire, leurs vies seraient fortement en danger. Gagner, tout le temps, être la meilleure, toujours. C'était la seule chose qu'elle avait trouvé pour s'occuper, être beaucoup plus qu'humaine. Mais personne ne la comprenait ce qui est, il faut l'avouer, extrêmement normal. Car qui pouvait déjà essayer de la comprendre ? Ses anciens amis ne lui adressaient plus la parole ou plutôt elle ne leurs adressaient plus la parole mais cela revenait au même pour elle. Elle les évitait même. Leurs regards presque suppliants lui donnait la nausée. Et cette dernière conclusion lui rappela la phrase dite par Tylor il y avait à peine cinq minute.


    - Eh bien alors, Mademoiselle Mckoyeur, le choixpeau se serait-il trompé en t'envoyant chez les Blaireaux, alors que ce n'est pas l'hypocrisie qui t'étouffe ?


    Elle n'avait pas chercher à répondre non plus à cette question, elle l'avait fait un peu avant et ne prendrait surtout pas la peine de recommencer. Mais maintenant qu'elle y songeait, il n'avait pas tout à fait tord... Elle devait même par fois se reprendre pour ne pas être pire que ce qu'elle n'était. ( Si, si, c'est possible ). Parce qu'il fallait l'avouer, Anaïs n'était pas si... Enfin, si elle remarquait que vous n'étiez pas morne, ennuyant et irrécupérable, elle se montrait tout à fait charmante. Pendant qu'elle se persuadait qu'elle était bien une Poufsouffle et non une Serpentard... Et que dans tout les cas c'était trop tard pour changer de maison. Elle se maudit d'ailleurs presque immédiatement d'y avoir pensé et ne remarqua pas que Tylor avait manger ce qu'il y avait dans la cuillère et demandait si ils pouvaient se 'retirer'. Elle aurait aimé que les plats ne se soient pas encore évaporer pour pouvoir reprendre quelque chose, même si elle n'avait pas faim, juste pour le plaisir de l'énerver...


    « Oui. »


    Elle se leva et jeta un regard hautain aux quelques Serpentards avant de partir dans un mouvement de cheveux digne d'une pub loréal vers la sortie sans se soucier si Tylor la suivait ou non, c'était bien un 'homme de parole' non ? Elle se dirigea naturellement vers ce passage qu'elle empruntait si souvent, en oubliant presque la présence de Tylor qu'elle vérifia en se retournant une fois arrivée devant le tableau. Elle esquissa un sourire, marmonna indistinctement un mot de passe et l'ouverture fit ce à quoi elle servait, s'ouvrir. Elle s'engouffra dedans en attrapant la manche de Tylor. Fouillant rapidement dans sa poche pour en extraire sa baguette, elle se rappelle qu'un lumos ne serrait pas bien venu. Ils continuèrent donc pendant quelques secondes à 'l'aveuglette' mais il n'y avait aucun problème vu que ce passage lui était familier. Et tout ceci pour déboucher sur une rue peu fréquentable.


    « Fait comme si nous n'étions plus à Poudlard. »


    En disant ses paroles elle avait retirer sa cravate jaune pour la ranger dans sa poche et regardait une femme qu'elle semblait avoir déjà vu... Peut être un professeur. Tel un guide touristique, elle connaissait les moindres recoins de cette rue, car c'était à peu près juste à côté qu'elle s'était fait mordre. On aurait presque dit qu'elle était habituée à ça. Mais c'était une façade, juste parce que ces gens n'étaient pas banal et sortaient de l'ordinaire, elle leur prêtait un minimum d'attention, et il fallait tout de même rajouter que certains avec un sang excellent. Ce qui n'était pas le cas de l'homme qui surgit devant eux en se traînant presque à terre. Elle retint son souffle.


    * Pas lui... *


    « Ha, Bryan, tu as l'air en forme... »


    « Anaïs ! J'ai besoin de toi, je t'en supplies, si tu m'en donnait un tout petit peu, juste un peu, je souffre le martyre tu ne peux pas savoir ! »


    Elle se frappa le front de la paume de sa main, on aurait pu croire qu'elle était trafiquante de drogue moldu, mais ce clochard était en fait un homme dont elle avait bu le sang, il avait bien changé depuis. Ça avait plutôt été un homme respectable qui était tombé au bas de l'échelle. Après avoir étanché sa soif, elle lui avait donné seulement quelques gouttes de son sang pour le faire cicatriser. Mais il avait prit goût au sang, le seul problème étant qu'il n'était pas un vampire, ce qui s'avérait très... Horripilant. Sa jambe semblait cassée et des larmes de douleurs étaient encore sur ses joues rouges. Elle l'avait connu dans une meilleure forme, beaucoup plus charmant.


    « Va voir Oscar, je n'ai pas le temps. Tu m'énerves. »


    Elle fronça les sourcils mais il se faisait de plus en plus insistant. Parlant de ses enfants, sa femme, son métier et tout le reste qu'il avait perdu en fréquent cette rue. N'en pouvant plus de ses plaintes et attrapa la main de Tylor et se mit à courir en direction d'elle ne savait où pour aller nul part, juste le fuir car il ne semblait pas comprendre que le blond ne savait qu'elle était un vampire. Un fois à un détour de rue, à peine essoufflée elle glissa un :


    « C'est bon. »


    Incertain. Mais elle ne savait par contre pas du tout où ils avaient atterrit, elle ne se souvenait même plus part ou elle était passée, trop occupée à penser qu'elle aurait peut être mieux fait de perdre son pari. En tout cas elle n'était jamais venue ici sinon sa mémoire aurait fait le reste. Elle se racla la gorge.


    « Ah... Hum... C'est peu banal tiens. Je viens de nous perdre... A moins que monsieur a une idée d'où on est. »


    C'était 'peu banal'. Elle aimait donc. Elle lui jeta un regard désolé et amusé à la fois.
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Tylor Franz Schneider
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeDim 1 Mar - 16:34

Tylor attendit patiemment que la jeune femme daigne se relever pour quitter la Grande Salle. Ce qu'elle fit, après avoir jeté un regard hautain aux Verts et Argents qui les toisaient depuis un moment déjà. Ses cheveux bruns suivirent le mouvement en souplesse et l'héritier se prit une vague de parfum en plein figure. Pas un parfum assoment, non. Pas non plus un parfum qui pique les narines et qui vous donne envie d'éternuer pendant une heure, comme si vous aviez attrapez un rhume des foins. Non. Une odeur sucrée fruits...De mûres plus exactement. Le pauvre petit en resta cloué sur place. Il se reprit au bout de quelques secondes se rendant compte qu'il avait l'air d'un parfait idiot, là, planté au beau milieu de la Grande Salle. Il expira bruyament avant de suivre la Poufsouffle et de lâcha d'une voix peu amène :
- J'en ai marre de cette école, marre des Poufsouffle et marre de cette bonne femme...
Il rentra ses mains dans ses poches et suivit silencieusement la Poufsouffle, se demandant dans qu'elle galère elle allait encore le fourer. Au bout d'une dizaine de minutes de marche, les couloirs défilaient toujours devant eux, et le jeune homme commençait sérieusement à s'éxaspérer.
* C'est bien connu, ça, les femmes n'ont aucun sens de l'orientation, elles auraient une carte dans les mains qu'elles s'arrêteraient tout de même pour demander leur chemin. C'est pas croyable ça ! Et puis cette Pouffy là, c'est même pas une femme d'abord. Ah non, elle est bien trop chiante pour ça. Et puis, qu'est ce qu'elle croit, hein ? Que je vais la suivre comme un petit toutou toute la soirée ??? Hahah, il te manquerait plus que ça mon petit Tylor...*
Méditant sur ses pensées, le jeune héritier se rendit compte un peu tardivement qu'ils s'étaient arrêtés devant un gigantesque tableau, mettant en scène une jeune femme à la robe virginale étandue sur son lit dont les draps étaient richement brodés, et dont les tentures accrochées au dessus, étaient aussi rouges que les gouttes de sang qui s'écoulait de son index, levé vers le fuseau d'une quenouille.
* La belle au bois dormant...Super, elle voulait qu'on face une visite touristique...*
Mais alors, la jeune femme aux boucles brunes le tira par la manche, une fois que le tableau eut pivoté, dégageant un passage. Ils s'engoufrèrent dans un tunel aux briques salles et d'ou émanait une vilaine odeur d'égout et de poussière. Tylor fit alors une grimace alors qu'ils y progressaient à l'aveuglette. Ils débouchèrent dans une rue sombre, et le Serpentard n'eut aucun mal à comprendre que ce lieu n'était pas fréquentable, ni pour lui et encore moins pour une fille comme Anaïs. A peine lui eut-elle dit qu'il n'étaient plus à Poudlard, elle retira sa cravate et se fit héler par une sorte de clochard.
« Anaïs ! J'ai besoin de toi, je t'en supplies, si tu m'en donnait un tout petit peu, juste un peu, je souffre le martyre tu ne peux pas savoir ! »
* Merde, il manquait plus que ça, je suis tombé sur une dealeuse...*
Cependant, malgré ses pensées, Tylor resta étonnement calme. Son visage resta lisse et froid, telle une statue du glace. Il ne prit pas la peine de dégager les deux mèches blondes qui retombaient en désordre sur son regard métallique, la brise légère s'en chargea pour lui. Il dénoua sa cravate aux couleurs verte et argent, sans pour autant l'enlever et déboutonna les premiers boutons de sa chemise qui lui meurtrissait le cou. Son tatouage en forme de croix sur son pectoral droit l'élancait, mais il ne le montra pas pour autant. Peu de personnes savaient qu'il était né avec cette croix sur le torse, mais c'était sur une des seules choses que Tylor restait discret. Il ne s'en ventait pas, et préférait ne pas attiré l'attention sur lui. Biensûr, les filles avec qui il passait la nuit pensait qu'il s'agissait juste d'un tatouage banal, mais elles se trompaient. Alors que l'héritier était en train d'épousseter sa chemise, gorgée de l'humidité du tunel qu'ils avaient empruntés quelques minutes plus tôt, la jeune femme lui saisit la main et l'entraîna dans sa course.
- Eh, mais ....Attend !
L'héritier calqua son pas sur celui de la jeune fille, pour garder le même rythme qu'elle. Ainsi, les rues sombres défilèrent à une allure affolante devant eux. Ils s'arrêtèrent au coin d'une d'entre elles.
« C'est bon. Ah... Hum... C'est peu banal tiens. Je viens de nous perdre... A moins que monsieur a une idée d'où on est. »
Il fixa quelques instants la jeune femme qui n'avait toujours pas lâché ça main. Une colère sourde s'empara alors de lui, et Tylor se dégagea d'elle violement. Son regard métallique jetait de l'acide, et pourtant, son visage restait d'une neutralité surprenante.
- Nan, c'est pas bon, justement ! Sainte Marie mère de Dieu, tu l'as fait exprès, hein ?! Pour que je te colle toute la soirée ??? Les femmes n'ont aucun sens de l'orientation ! Bien évidement, il a fallut que pour une fois je sois gentil avec toi pour respecter ce stupide pari ! Tout ça c'est de ta faute Anaïs, si on est coincé ici !
Et comme pour illustrer ses paroles, un orage éclata au dessus de leur tête. Une pluie froide, drue, s'abattit sur eux en une fractions de secondes. Pourtant, l'héritier dégna bouger et fixait avec méchanceté la Poufsouffle, se demanant si un Doloris ne serait pas mieux qu'un Rictusempra lançé à pleine puissance. Il soupira d'impuissance et tourna dos à la jeune fille retournant dans ses pensées. Etrangement, la pluie froide avait un éffet bénéfique sur lui. Il se sentait mieux, plus zen. Au bout d'un moment, il se retourna vers la jeune femme. Son regard était redevenu les deux joyaux lumineux qu'ils avaient toujours étés.
- Allé viens, je te paye un café. Avec un peu de chance on en trouvera un dans le coin.
Son ton neutre et impartiale ne laissait pas à Anaïs le choix de discuter. Il l'a saisit par le poignet et avanca dans le dédale de rues qui s'imposaient à eux.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeSam 7 Mar - 18:03

L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Photo_45350883_18




« Nan, c'est pas bon, justement ! Sainte Marie mère de Dieu, tu l'as fait exprès, hein ?! Pour que je te colle toute la soirée ? Les femmes n'ont aucun sens de l'orientation ! Bien évidement, il a fallut que pour une fois je sois gentil avec toi pour respecter ce stupide pari ! Tout ça c'est de ta faute Anaïs, si on est coincé ici ! »



* Tylor est arrogant, il n'aime pas être contrôlé et pourtant l'est quand même, il cherche à se défaire d'une pression familiale qu'il n'est peut être même pas sur que vouloir quitter. Et surtout, je crois qu'il se veut méchant plus que ce qu'il n'est vraiment *



Elle soupira, elle n'était pas croyante et surtout pas en certaines cultures moldues très horripilantes, même si son père l'était. Elle trifouilla nerveusement la croix qui se trouvait autour de son cou. Son alibi. De plus si elle le voulait, elle pouvait très bien se matérialiser dans l'école en un nuage de fumée noir et le laisser planté tout seul au milieu d'une rue perdue très mal fréquentée. Mais la bonté d'Anaïs était vraiment infinie.

Des gouttes tombèrent, Anaïs leva la tête et ferma les yeux, en plus il se mettait à pleuvoir. Les perles d'eau glacées ruisselaient sur son visage et elle se trouva bien vite trempée. Elle fredonna une chanson, elle avait toujours su chanté, mais personne ne l'avait jamais vraiment entendu. A part un fantôme dont elle avait oublié le nom qui était apparu dans la salle sur demande pendant qu'elle jouait du violon. Virtuose, prodige, génie et etc. A l'époque ça ne manquait pas. Maintenant elle l'a complètement abandonné et il reste enfermé dans son étui. Ça faisait combien de temps qu'elle n'avait pas réellement fait quelque chose qu'elle aimait ?

Elle laissa la pluie continuer de la tremper. Mais ne sentant pas la température, cela l'importait peu... On aurait presque dit la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la Jaune sourit avant de vite désenchanter quand il décida de se lancer à le recherche d'un café. Il lui saisit le poignet et commença à partir. Parce qu'elle n'avait pas le choix ? Elle fronça les sourcils et se laissa traîner en murmurant comme l'avait fait précédemment Tylor dans les couloirs :


« Mais... C'est pas mon père ! Et merci Merlin... Et puis quoi encore, j'ai toujours le droit de me perdre à ce que je saches... Pas d'orientation, pas d'orientation, mais n'importe quoi... Je suis parfaite, et en orientation aussi ! »


Elle bouda légèrement avant de se rendre compte qu'elle avait surtout l'air d'une parfaite gamine. Les cheveux mouillés encadrant son visage pâle d'un être éphémère et pourtant éternelle. Ses yeux brillaient, contrastant avec froideur de sa peau. Elle secoua doucement la tête et replaça une mèche de cheveux, continuant à traverser les rues pour s'arrêter devant... Devant CA ! Elle écarquilla les yeux, bien que cassée l'enseigne présentait bien un café qui pourtant n'en avait que le nom.


« Ah non ! Non ! Non ! »


Tel était les mots d'une vampire en panique. Comment réagir en ne sachant pas si la lumière à l'intérieur y était éblouissante ? Sans doute en rentrant pour vérifier, ce qui fût rapidement fait. Sur le seuil de la porte, elle dégagea son bras avec un regard meurtrier et observa les lieux.

Le Barman avait l'air de ne plus tenir debout, grand chauve, un verre ternit à la main et la tête penchant dangereusement, les yeux se fermant lourdement pour se rouvrir avec obtination. Trois clients ou plus aux étages peut être étaient dans un environnement pour le moins rustique et basique. De l'extérieur l'endroit paraissait presque à l'abandon. Le parquet était rongé avec une latte en moins à un endroit, la peinture délavée et les tables boiteuses. Un peu plus et on se croyait dans le monde moldu. Avec la magie rien n'aurait tourné comme cela. La lumière tamisée par l'ampoule économique baignait d'une lumière rassurante la pièce. Elle plissa les yeux contre sa volonté. Mais c'était bien la seule chose rassurante. Les tarifs accrochés au mur étaient invraisemblables et les séjours dans le soit disant « hôtel grand luxe » comme l'indiquait le même panneaux variaient sans aucune proportionnalité. Elle jeta un rapide coup d'oeil aux trois personnages, une femme, plutôt vieille, les rides marqués par son ancienneté, les cheveux gris dressés, une cape défaite et son chapeau de sorcière encombrant posé à côté d'elle. L'autre homme sur la table opposée avait à côté de lui un balai dernier cri et n'était apparemment pas un habitué, une cape repassée avec ses armoiries, il ne devait être que de passage. Anaïs ne pu s'empêcher de loucher sur ce fameux balai. Depuis combien de temps n'était elle pas monté sur le sien ? Le contact du vif d'or lui manquait vraiment, étant attrapeuse c'était évident. Mais elle ne pouvait plus sortir le jour et n'avait vraiment pas le temps d'y aller la nuit. Elle se promit donc mentalement que quand elle reviendrait à Poudlard, elle reprendrait son balai qui s'était retrouvé dans le placard du dortoir et sortirait ce fameux violion qu'elle avait enterré dans son esprit pour elle ne savait plus quelle raison.

Elle se reconcentra sur les occupants du bar. C'était surtout la personne du fond, dans l'angle, qui l'intriguait le plus. Le col relevé, le visage caché dans celui ci et des mèches de cheveux argent empêchant de voir ses yeux. Pas les cheveux gris de vieillesse comme ceux de la vieille femme, des cheveux d'un gris platine, un gris souhaité. . Un whisky pur feu qui n'avait pas été touché était posé devant lui et à côté tronnait sa baguette.

Anaïs fronça les sourcils en expirant fortement pour faire comprendre à Tylor qu'ils n'avaient rien à faire ici. L'homme du bar les regardaient étrangement, son regard fatigué soutenu par des cernes signifiait très clairement : Achetez ou sortez. Ou alors c'était une illusion du faîte que même avec cette lumière douce Anaïs était tout de même éblouie.
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeDim 15 Mar - 16:50

Le Diable est la nuit de Dieu.
Qu'est ce que la nuit ?
La preuve du jour.

Victor Hugo.


Tylor prit violement Anaïs par la main avant de la forcer de la suivre à travers le dédales de rues qui s'imposaient à eux. La jeune femme essayait tant bien que Mal de résister, mais Tylor savait être convaicant et qu'un regard, lui fit comprendre que si elle n'arrêtait pas de traîner des pieds, elle finirait le voyage en travers de ses épaules, comme un vulgaire sac à patates. Ils arrivèrent - trempés- au bout de quelques minutes devant un imposant bâtiment, presque en état de ruine tellement les murs gris et sales étaient abîmés. Une pancartes dont les lettres grasses et rouges avaient été à moitié éffacées à cause des intempéries annonçait en gros caractères : Mr & Mrs Lovett. Tylor songea aux propriétaires, se disant qu'ils étaient certainement trop pauvres pour rénover leur auberge. Peut-être même cet homme était-il trop pauvre pour faire le bonheur de sa femme. Tylor n'était pas quelqu'un de croyant, mlagré le tatouage qui ornait son pectoral droit. Peu de personne d'ailleurs, savaient qu'il était né avec. Mais sa mère, Elenor, lui avait apprit quelques prières. Etant petit, elle lui avait raconté, qu'à une certaine époque, on interdisait au femme de lire des roman sacré, comme la Bible, parce que Dieu avait dit qu'elles étaient inférieures aux hommes et que jamais elles n'iraient au Paradis. Les hommes pensaient alors, a quoi bon leur faire lire les livres qui montre le droit chemin, puisqu'elles iront en Enfer ? C'est à partir de ce jour que Tylor commença à devenir misanthrope, et, à force de haïr les hommes, il avait finit par se détester lui-même. Personne n'avait comprit. D'ailleurs, qui aurait cherché à le comprendre ? Lui qui, sous biens des apparences, possédait tout ce dont on pouvait rêver... De l'argent, oh oui, beaucoup d'argent, un esprit vif et rusé, des filles à gogos... Même Lorelai, sa soeur, n'avait pas comprit. Sa chère et tendre petite soeur. La seule femme qui comptait réellement à ses yeux dans ce monde triste et sale. Mais après tout, qui aurait pu comprendre cet héritier, dont les crises de violences secouaient le Manoir entier, et auraient térrifié le dernier des Détraqueurs ? Oui, qui aurait pu savoir pourquoi ses gestes pouvaient être si doux quand ses paroles étaient si dures... ? Un psychiatre aurait simplement répondu que le ce dont souffrait Tylor était un simple manque d'amour, et qu'il exprimait ce manque par des crises pour dire " attention, j'existe !". Mais ce problème ne s'arrangerait certainement pas avec l'absence de ses parents...
Ils s'assirent à une table bancale, face à face, et s'affrontèrent quelques minutes, jusqu'à ce que le barman s'avance vers eux, un torchon troué à la main :
- Qu'est ce que se sera ? Demanda-t-il d'une voix pâteuse.
- Un café, répondit l'héritier, tout en fixant Anaïs. Noir, comme mon âme. Et... Qu'est ce que tu prends Anaïs ? Ah, eh Monsieur, soyez gentil de nous préparez votre meilleure chambre, s'il vous plait. Nous nous sommes égarés et nous resterons dormir ici ce soir.
Sur ces paroles, le blond jeta un regard circulaire à la pièce, admirant au passage les toiles d'araignées qui ornaient les lustres, poutres, et plafond, alors que sa mine arborait un profond dégoût. L'homme passa rapidement un coup de torchon sur la table et demanda à son tour d'une voix presque désagréable :
- Je veux bien tout ce que vous voulez M'ssieur Dame, si vous avez de quoi payer...
Tylor, dont le soupire exaspéré venait de déchirer le silence de mort qui régnait dans la pièce, fouilla au fond de sa poche trempée à cause de la pluie, pour tendre au barman une liasse de billets dont la somme astronomique aurait fait pleurer un milliardaire.
- Gardez la monaie, ajouta-t-il sèchement.
Le barman ne demanda pas son reste. Il se précipita sur la monaie, et une fois s'être répété dans la tête la commande des deux adolescents, partit presque en courant vers son comptoir, embrasser une petite femme pourtant imposante dans sa carrure, au double mentons et dont le bas de la robe ressemblait plus à une serpillière qu'à autre chose. Tylor eut à nouveau le loisir d'observer Anaïs. Tss, comme si on allait le lui interdire. L'héritier prit de nouveau la parole, alors que ses doigrs pianotaient nerveusement sur la table humide :
- Anaïs, la prévint-il, si tu fais un seul commentaire, je te jure que je m'arrangerai pour te faire regretter amèrement d'avoir gagné ce parit. Parce que c'est à cause de toi qu'on est fourré dans ce pétrain ( un nouvel orage retentit à ce moment et Tylor fut bien content d'être à l'abri) parce que je suis mort de froid, et aussi parce qu'on va devoir passer la nuit dans ce trou miteux !
Sur ce, le barman les intérrompit de nouveau déposa les boissons commander et dit d'une voix beaucoup plus enjouée que tout à l'heure, qu'il leur avait réserver la chambre la plus spacieuse , et que sa femme était allé y faire un brin de ménage. Satisfait, Tylor hocha la tête et reporta son attention sur la Poufsouffle, alors qu'il sucrait son café :
- Je me demande vraiment comment tu fairais si je n'étais pas là, s'enquit-il d'un air taquin. C'est vrai, les femmes n'ont aucun sens de l'orientation...
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeSam 21 Mar - 13:36


<< Les hommes déprécient ce
qu'ils ne peuvent comprendre. >>
Johann Wolfgang von Goethe.


    L'air était pesant, lourd, étouffant, la lumière éblouissante, les détails trop préoccupants et les odeurs lui montaient à la tête mais malgré cela, un seul mot résonnait dans son esprit, Tylor. Et il arriva ce qui devait arriver. Cela faisait tellement de temps que ça ne c'était pas produit, qu'elle en avait presque oublié la sensation. Elle avait mal. Mal à en pleurer. Mais comme d'habitude, rien ne se filtra sur son visage. Elle n'avait pas mal de douleur, c'était impossible, elle avait mal au fond d'elle même. Quand ils s'assirent à une table et se regardèrent un instant, elle comprit que ce n'était pas sa souffrance qu'elle ressentait, mais la sienne.

    - Un café, noir, comme mon âme. Et... Qu'est ce que tu prends Anaïs ? Ah, eh Monsieur, soyez gentil de nous préparez votre meilleure chambre, s'il vous plaît. Nous nous sommes égarés et nous resterons dormir ici ce soir.

    - Je n'ai besoin de rien.

    En fait, elle avait soif, soif de sang et la lueur dans ses yeux devait le traduire. Elle soupira et les ferma. Juste un instant pour mieux les rouvrir presque aussitôt. Qu'est ce qu'une fille normale aurait fait ? Elle fronça les sourcils et rajouta rapidement :

    - Heu... Enfin... Si, un chocolat chaud peut être. Merci.

    Elle replaça une mèche de ses cheveux trempés derrière son oreille et observa Tylor sortir une bonne somme d'argent. Si elle avait prévu de se rendre dans un café minable la nuit, elle aurait sans doute prit sur elle quelque chose. Mais là, elle n'avait absolument rien. Pas comme le Serpentard qui semblait toujours se balader avec une somme vertigineuse dans ses poches. Anaïs croisa ses mains.

    - Tylooooor ! Comme tu es généreux. Tu es un ange !

    Une légère pointe d'ironie dans l'air, elle décroisa rapidement ses doigts pour replacer une de ses mains sur la table et l'autre touchant toujours son collier. La croix était étrangement lisse à force d'avoir était caressée par inadvertance, par habitude.

    - Je te rembourserai.

    Ses yeux se perdaient dans le vide, quand il rajouta que si elle faisait un seul commentaire, il s'arrangerait pour le lui faire payer d'avoir gagner ce pari, elle pensa quelque chose comme : ' Trop tard ' ou ' Essaye toujours '. D'ailleurs c'était plutôt le vert qui avait perdu ce pari. La seule chose qu'elle avait encore fait était de l'avoir embrassé. Et il semblait plutôt désolé d'avoir perdu que de s'être fait embrassé sans avoir eu le temps de s'en rendre compte.

    - ...parce que je suis mort de froid, et aussi parce qu'on va devoir passer la nuit dans ce trou miteux !

    - Te plaint pas, toi au moins tu peux avoir froid. Et si je le voulais je pourrais toujours rentrer à l'école. Suffit qu'on transplane devant l'entrer du tableau... Mais ce serait tellement, tellement banal...Et puis transplaner... Pour perdre un bras ou une jambe...

    Dit elle toujours de son air naturel et distant. Comme si elle disait cela sans réellement y penser. Ce qui était vrai. Elle savait parfaitement transplaner et elle n'avait pas que cette solution. Elle aurait aussi pu se transformer en nuage de fumée. Mais elle n'aimait pas le faire, ses vêtements restaient recouverts de fumée pendant un temps sans pouvoir s'enlever.

    - Je me demande vraiment comment tu ferais si je n'étais pas là.

    Anaïs esquissa un sourire moqueur. S'il n'était pas là, elle serait en train de dormir dans son lit.

    - Je serais sans doute morte, oui. Ça ne fait aucun doute.

    Elle fixa un court instant l'ampoule économique en plissant les yeux. Un café sorcier n'avait normalement pas d'ampoule économique. Ses yeux se fermaient d'eux même et elle se leva, lassée de cette conversation. Elle n'avait pas touchée à son chocolat. Mais elle n'aimait de toute façon pas ça. Le barman recomptait les billets dans son coin. On avait l'impression qu'il se retenait de pleurer de joie. Pourquoi avait il fait cela ? Il avait peur ? Mais peur de quoi. Peur de ce qui sortait de son monde de pourri gâté à qui rien ne résistait ? Elle n'aurait pas la réponse mais d'un côté ne voulait pas la savoir.

    Elle se dirigea vers l'endroit où elle avait vu disparaître la petite femme qui devait être mariée avec le barman. Pour arriver devant un... Un ascenseur ( Comme par hasard. C'est beau la vie hein ? ). Mal en point, comme le reste du café sans aucun doute, mais un ascenseur tout de même. Comment pouvait il y avoir ce genre d'engin dans le monde sorcier ? C'était impossible. Tout comme leur ampoule économique. On aurait dit qu'ils faisaient un mélange des deux mondes pour avoir un confort optimal. Qui était très appauvrit. L'idée n'était pas mauvaise et avec l'argent de ' Tylooooor ', ils auraient de quoi le continuer ou le recommencer, ce confort. Elle appuya sur le bouton clignotant surmonté d'une flèche indiquait : Appuyer ici ! Son père était moldu, elle avait vécu entre les deux mondes. Ça ne lui posait donc aucun problème. Mais le Serpentard savait il au moins que ce genre de machine existait ? Et puis qu'est ce que cela pouvait lui faire après tout. Un 'ding' étouffé retenti et les portes s'ouvrirent automatiquement avec le plus grand mal dans un couinement étrange.
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Tylor Franz Schneider
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeLun 6 Avr - 20:12

- Ne suis-je donc entouré que d'atardés mental et d'ignorants ? Si tu connaissais un peu plus l'histoire de notre école, chère Miss-je-sais-tout, tu saurais qu'il est impossible de transplaner dans l'école et même dans un périmètre bien définit. Alors au pire des cas, on tranplanerait dans la forret, un soir de pleine Lune avec les Lycanthrope, et on se ferait prendre par le consièrge.
Le barman vint leur servir leurs consomations, au bout d'un certain temps. Tylor y ajouta deux sucres et apporta la tasse à ses lèvres. Le café noir était bien trop amer, et pas assez chaud. Mais son coeur était tellement dur et froid qu'il pouvait tout supporter, même le goût d'un café imbuvable. Il en prit seulement quelques gorgées, et préféra observer furivement la jeune femme. Il avait presque oublié qu'elle l'avait embrassé. Embrasser ? Etait-ce réellement le bon mot ? Il avait été trop surprit pour réagir, et peut-être trop en colère contre lui-même d'avoir perdu son parit. Il admira pendant une fraction de secondes les traits purs de son fin visage, et s'attarda quelque peu sur ses lèvres délicates. Il eut du mal a déglutir. Cette fille aussi embêtante soit-elle était vraiment charmante, et le mot était faible. Tylor ouvrit grand les yeux. Merlin, Il venait d'admettre lui même qu'il l'a trouvait belle. Bon okay, il allait se reprendre souffler un bon coup et redevenir l'héritier de la famille Schneider, l'être froid et arrogant qu'il avait toujours été. Il lui jeta un regard peu amène. Il détestait par dessus tout qu'on se fiche de lui, et c'est ce que faisait cette fille depuis l'instant ou ils s'étaient rencontrés ! Son café à peine terminé, il se leva suivit de la jeune Poufsouffle et s'en allèrent, par une porte derrière le comptoire. Tylor s'arrêta net devant l'engin qui lui faisait face. Les Moldus avaient toujours eut de drôles d'inventions ! Il s'avança alors qu'Anaïs appuyait sur le bouton qui l'éfet de produire des sons de résonnance aussi griçants les uns que les autres, avant que les deux portes de métals s'ouvrent. Elle entra naturellement, comme si elle faisait ça tout les jours, mais Tylor resta méfiant. Jamais il n'avait emprunté un tel appareil, et celui ci semblait défectueux. Enfin, tremblant de froid, il décida de laisser sa peur de côté et de monter dans l'assenceur, avant qu'il ne parte sans lui. Les portes de métal se refermèrent derrière lui, et il s'accrocha précipitement à la rembarde quant un 'bang' significatif retentit lorsque l'appareil commença son assention. Il ferma les yeux, tournant le dos à Anaïs, et, parfaitement conscient qu'il avait l'air d'un débile profond, serra un peu plus fort le bout de plastique faisant blanchire les jointures de ses mains. Il détestait cette sensation, et sentait que ça allait mal se terminer. Il y eu une détonnation, et soudain, tout s'arrêta. La lumière, l'assention de l'appreil, tout. Tylor se retourna vers la jeune femme pour qu'elle lui dise que tout ça était normal, mais, à en juger sa mine, ils étaient coincés dans l'assenceur.
- ANAÏS !!!! TOUT CA C'EST DE TA FAUTE !
S'écria-t-il hors de lui. Il s'avança, furibond vers elle l'a poussa violement pour faire face aux portes qui refusaient de s'ouvrir. Il frappa de toute la force de ses pieds et de ses mains pour les ouvrir mais réussit seulement à faire courber le métal. Les minutes s'écoumlèrent à la vitesse de seconde, mais Tylor, tremblant de froid de peur et de rage, ne cessait de cogner, de déverser toute sa heine, sa colère et sa tristesse du les portes qui refusaient toujours de s'ouvrir. Jusqu'au moment ou, les mains en sang, il sentit ses métacarpes se briser. Il recula pour lentement glisser au sol. Il détestait être enfermé. Il détestait la pénombre. Il détestait vraiment avoir peur. Ses mains le faisait souffrir, mais il pensa qu'il pouvait supporter la douleur, puisque tout le monde à Poudlard pensait qu'il avait un coeur de glace. Son père lui avait apprit qu'avoir des sentiments, des émotions menait à notre perte et il n'avait pas tout à fait tort. C'est pourquoi quand il était plus jeune, son père, Franz, pouvait le ruer de coup juste pour qu'il apprenne à ne plus avoir mal. Il n'était pas rare que les familles de Sang-Pur usent des moyens les plus horribles et inimaginable pour forger le caractère de leurs futurs héritiers. Tylor ne faisait pas exeption à la règle. Le silence était retomber dans l'assenceur. Le garçon reposa sa tête contre la paroi métallique. Il tremblait de froid, et il sentait la sang souiller ses mains et ses vêtements. Et dire qu'il n'avait pas conscience de la personne à qui il avait affaire ! Oui, décidément, ça ne pouvait pas être pire...
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeMar 7 Avr - 0:16

    _ « Ne suis-je donc entouré que d'attardés mental et d'ignorants ? Si tu connaissais un peu plus l'histoire de notre école, chère Miss-je-sais-tout, tu saurais qu'il est impossible de transplaner dans l'école et même dans un périmètre bien définit. Alors au pire des cas, on tranplanerait dans la foret, un soir de pleine Lune avec les Lycanthrope, et on se ferait prendre par le concierge. »


Anaïs haussa les sourcils et reposa sa tête sur sa main gauche et lança d'un air lassé :

    _ « Mais je ne suis pas comme tout le monde ... »


Il lui en fallait du temps pour le comprendre. Quelqu'un de normalement constitué aurait de suite deviné qu'il ne valait mieux pas considérer Anaïs comme une sorcière basique. Devant l'ascenseur, elle lui jeta un regard amusé. Il ne connaissait pas non plus la télévision et les voitures ? Quoi que certains sorciers passent leur permis, mais un de son rang ne devait sans doute pas s'abaisser à des mesquineries moldues comme ça. Il s'accrocha à la rambarde, c'était très... Étrange. Elle l'observa un instant. Il avait peur ? Peur de l'inconnu ou de l'appareil en lui même ? En tout cas, ça avait le don de faire pouffer de rire la Jaune, quel né moldu ou sang-mêlé n'aurait pas rie après tout ? Avant même qu'elle n'ait pu essayer de s'empêcher de rire bêtement, un «BANG» pas très rassurant suivit d'une secousse et de la perte de la lumière indiqua que l'ascenseur était hors service.

Enfin sombre. Ses yeux commençaient à lui piquer et elle se serait faite brûler vive si cette lumière avait continuer de briller. Elle soupira de contentement. Seule la faible lumière du « HELP » éclairait légèrement la surface de l'engin.

    _ « Pff, pas de panique. C'est normal... Je crois. »


Elle avait beau faire la maligne, cela faisait déjà quelques années qu'elle n'était pas montée dans un ascenseur. Elle se dirigea tout de même naturellement vers la lueur d'aide et appuya sur le bouton.

    _ « ANAÏS !!!! TOUT CA C'EST DE TA FAUTE ! »


    _ « Oui, tout est toujours ma faute, tu ne le savais pas ? Je suis le Diable. Bon, chut, j'essaye d'entendre quelque chose. »


Seul un grésillement inutile lui prouva que l'appareil était vraiment hors service. Tylor la poussa et si elle aurait ressentit la douleur, elle ne se serait pas gênée pour lui rendre son coup fois cent. Mais il semblait un peu trop occuper à marteler la porte en fer de coup pour se rendre compte de quoi que ce soit. Anaïs, lassée, finit par s'asseoir par terre en attendant qu'il se calme. Elle commençait à se demander si elle ne ferait pas mieux de s'évaporer et de le laisser là. Ne vous fier pas aux apparences, même si elle paraît vraiment angélique, elle peut être une vraie garce.


    _ « Tu es quoi au juste ? Claustrophobe ? Achluophobe ?



C'est quand il finit par terre lui aussi que la Poufsouffle remarqua qu'il saignait. Elle écarquilla les yeux. Il voulait sa mort ? A elle comme à lui. Elle savait pertinemment que si elle gouttait à son sang elle ne pourrait pas s'arrêter. Un sang pur. Elle ne pourrait pas. Elle crispa donc sa mâchoire en essayant de penser à autre chose, de se focaliser sur ce bouton « HELP ». Ah oui, pour avoir besoin d'aide ils en avaient besoin tous les deux. Il ne pouvait pas arrêter de tout le temps saigner ? Il ne pouvait pas sentir moins bon ? Tout cela, ce n'était pas de sa faute, mais de la sienne. Quelle idée aussi de mettre un sang pur en compagnie d'une vampire. Et le pire était qu'elle savait que si elle avait l'audace de boire un millilitre de son sang tout cela finirait mal. Elle ne voulait pas se mettre une famille pure à dos. Mais on ne combat pas sa nature.

Elle bougea donc de l'inconfortable position dans laquelle elle se trouvait et s'approcha finalement de Tylor. Et une nouvelle fois, elle fit quelque chose dont elle ne savait pas le sens. Elle enlaça ce Serpentard méprisable.

    _ « Tu m'énerves... »


Elle continuait de le serrer dans ses bras, qu'il le veuille ou non elle n'en avait rien à faire. C'est au plus près de la tentation qu'on y résiste. Ses lèvres frôlaient son cou, mais elle ne fit rien. Ses paupières fermement closent et son esprit concentré l'empêchait momentanément de faire deux choix. Le premier était de le mordre et de retrouver un cadavre le lendemain et le deuxième était celui de repousser Tylor. Il y avait quelque chose qui semblait lui chuchoter à l'oreille : Repousse le avant qu'il ne soit trop tard. Ce qu'elle finit tout de même par faire. Une tâche de sang était apparu sur sa poitrine mais cela ne venait pas d'elle. En l'enlaçant le sang de Tylor s'était imprégné sur sa chemise. Il saignait maintenant d'elle ne savait où.

    _ « C'est encore de ma faute je présume. Tu es peut être allergique à moi en fin de compte. »


La croix qu'elle avait autour du cou était elle aussi recouverte du sang de l'héritier. Autant de sang d'un coup... Elle n'allait vraiment pas résister longtemps. Il avait le don d'attirer la haine de la préfète en chef, c'était vraiment une des seules personnes à qui elle avait autant de mal à résister. Elle ne le haïssait pas... C'était bien plus complexe que ça. Tellement complexe qu'elle n'avait même pas envie d'essayer de comprendre...
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MessageSujet: Re: L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs]   L'amertume d'un Mercredi soir [ pv Anaïs] Icon_minitimeMar 14 Avr - 18:50

_ « Tu es quoi au juste ? Claustrophobe ? Achluophobe ?

Il ignora le sarcasme de la jeune femme, préférant s'asseoir et reposer sa tête contre la paroi métallique. Il ferma les yeux quelques instants, essayant de calmer la peur qui l'oppressait depuis qu'il se savait enfermer dans une cage de fer. Le jeune homme n'était pas claustrophobe, loin de là, mais cela lui rappelait toujours de mauvais souvenirs. Il entendait encore les cris paniqués de Lorelai sa soeur, enfermée de force dans les catacombes du Manoir des Schneider, car elle avait eut le culot de mentir au représentant du Vatican, qui venait leur rendre visite, une froide nuit d'hiver. Il se rappelait l'entendre frapper contre la porte de métal, hurler à son frère de la laisser sortir de ce trou à rat. Mais lui, n'avait rien fait. Il avait dut se comporter en héritier responsable. Comme disait son père, il fallait qu'il fasse abstraction des sentiments qui l'unissait à sa soeur. Alors il avait écouté pendant une nuit entière les pleurs de la femme qui comptait le plus pour lui. Il avait sentit son coeur se déchirer de toute part. De nouveaux tremblements le sortirent de ses sombres pensées. Le froid allait avoir raison de lui à force de rester avec des vêtements mouillés. Mais alors, une chose incroyable se produisit. La Poufsouffle qui se tenait jusque là à l'écart de lui, s'approcha, et l'enlaça. Surprit, l'héritier ouvrit grand les yeux. Quelque chose d'étrange s'insinua alors en lui. Une sensation qu'il avait crut oublier. Une sensation qu'il n'aurait pas du ressentir en tant qu'héritier. Mais que voulez-vous, Eve avait-elle refusé la pomme que le Diable lui tendait ? Adam avait-il résister à la tentation d'Eve ? Ne pas savoir à quoi cette émotion correspondait l'agacait. Pourquoi cette fille lui faisait tant d'éffet ? Qu'est ce qu'elle avait, au juste, que les autres filles avec qui il passait la nuit n'avait pas ?
S'était plus fort que lui ! Ne pas se sentir maître de lui même le faisait fulminer au plus haut point. Il aurait du repousser la Poufsouffle. Au lieu de ça, pour se donner bonne conscience, il se dit qu'elle lui tenait chaud, et que c'était l'unique raison pour laquelle il l'a gardait près de lui. Cependant, au plus profond de son être, il savait qu'il y avait autre chose. Un truc qu'il n'arrivait pas à saisir. Pendant que Tylor était en train d'analyser ce qu'il était en train de ressentir, il ne se rendit pas compte que la croix tatouée sur son pectoral droit se mettait à saigner. Le liquide pourpre dégoulina le long de son torse et vint tâcher sa chemise blanche. Quel phénomène surnaturel que de voir une croix saigner. Tous les héritiers des Schneider en avait une. Une qui, comme le racontait le mère de Tylor, avait le pouvoir de donner aux garçons de Sang-Purs, la possibilité de découvrir leurs vierges sacrées. Jeunes femmes dont l'âme serait si pure que même le sang, même leurs pêchés ne pourrait les salir. Et, pour ainsi dire, jeunes femmes dont chaque héritier mâle appartenant à la famille Schneider tomberaient amoureux. Tylor avait souvent rit de cette vieille histoire de bonne femme, qu'il trouvait aussi stupide que les cours de Divination qu'il recevait en option. A croire que sa croix était déffectueuse, car elle avait déjà saignée en présence de Cloé, une Gryffondor de sang Impur. Cela arrivait lorsqu'il était vraiment en colère, ou lorsque la douleur n'était plus supportable.
Les lèvres d'Anaïs le sortirent une nouvelle fois de ses pensées. Merlin, elle le faisait exprès ! Tout pour qu'il craque, qu'il l'a serre dans ses bras et ne l'a laisse plus jamais partir ...! Merlin, que venait-il de penser ? Voulait-il qu'elle reste près de lui, sérrée dans ses bras ? Pour toujours ?! Non mais il débloquait complètement ! Certainement le manque de sang xD. Il ne voyait pas d'autre explication. Tout chez elle l'attirait. Son parfum, sa voix, son odeur. Il y avait quelque chose de surnaturel là dessous ! Argh et puis sil était couvert de sang. Il l'avait enfin remarqué en voyant la chemise d'Anaïs rouge au niveau de sa poitrine. Pas qu'il ait l'habitude de regarder sa poitrine, ne vous méprenez pas !

    _ « C'est encore de ma faute je présume. Tu es peut être allergique à moi en fin de compte. »

Un sourire en coin se déssina sur les lèvres de Tylor. Merlin, il allait faire un mâleur. Cette fille, même dans la semi-pénombre était encore plus attirante. Et puis, il était fatigué. Il n'avait plus envie de résister. Il se pencha, jusqu'à être arrivé à quelques centimètres de la jeune femme, et déposa aussi sensuellement et délicatement qu'un Schneider aurait pu faire, un baiser sur ses lèvres. Il eut après un petit rire presque innocent.
- Pas si allergique que ça. Mais, considère ce que je viens de faire comme une faute de ta part.
Il se rassit comme il était, ébourrifa ses cheveux, et reposa sa tête sur la paroi métallique, comme si rien ne s'était passé. Il avait froid, il était toujours aussi fatigué, et pourtant, il se sentait bien. En paix avec lui même pour une fois.
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