[vraiment désolé du gros retard...]


Plic. Ploc. Appuyée contre une fenêtre, Aéris regardait la fine pluie qui martelait les carreaux. Les nuages étaient gris, et la météo avait prévu de l'orage. C'était dans ces moments-là, que la jeune fille se sentait heureuse d'être resté à l'intérieur, à l'abri et au chaud, tandis que dehors, un bon nombre d'élèves essayaient de se protéger comme ils le pouvaient.
Elle regrettait d'avoir perdu son sac. A l'heure qu'il était, sa potion devrait être déjà prête. Et elle l'aurait déjà testé sur son cobaye.... Tout ça c'était la faute de Mutt ! Cet imbécile !
Une petite voix lui soufflait dans la tête :
* C'est facile de rejeter sa faute sur celle des autres...*
° On ne t'as rien demandé la petite voix ! °
* Oh c'est bon ! Toujours aussi agressive...*
Cela était vrai. En ce moment, elle avait souvent des sautes d'humeur. Elle avait du mal à reprendre son statut de la « fille cool et gentille ». Si elle ne faisait pas attention, sa popularité en prendrait un coup. Aussi, elle était distraite. Elle oubliait sans cesse ses affaires. Ce qui était gênant parfois en cours... Car d'habitude, elle n'oubliait jamais ses affaires. Elle ne manquait jamais de rien. Jamais ? Façon de dire... Enfin bon...
Elle s'était écarté de la vitre, et avait marché dans les couloirs. En prenant un tournant, un élève l'avait poussé sur le côté. Elle pesta un juron, à l'adresse de cet élève. Le Serdaigle se tourna vers le côté droit. Pourquoi le côté droit ? Pourquoi ce côté précisément ? Pourquoi pas le côté gauche ? Ça elle n'en savait rien. That is the question... Sûrement son instinct.... Ou peut être était-ce le destin ?
Elle remarqua un jeune homme à deux mètres d'elle. Et alors ? Était-ce à cause de lui que son destin était tracé ? Certes, il était beau. Mais la terre avait-elle cessé de tourner ?
En fait, c'était particulièrement le livre qu'Aéris avait remarqué. Il ressemblait au même qu'elle avait emprunté l'autre jour dans la bibliothèque, près de la réserve...
Elle se souvint que ce jour-là, il y en avait deux. Pour « marquer » celui qu'elle voulait, elle avait mis à l'intérieur une enveloppe rouge. Mais étourdi qu'elle était, elle avait laissé à l'interrieur de cette enveloppe, le code de son compte en banque. Elle espérait que personne n'avait songé à l'ouvrir. Pas même ce garçon... Pour vérifier si elle était encore dedans, la jeune fille s'approcha du garçon. Elle lui donna une petite tape amicale sur l'épaule.

- Salut ! Je peux voir ton livre ?

Elle avait décidé de se comporter avec lui familièrement. Comme si elle le connaissait depuis longtemps, et qu'ils étaient de vieux amis.

[ HJ: Désolé pour le retard et la taille XD ]

Elle s'approchait, il le sentait. Steven pouvait même remarquer, sans lever les yeux de son livre, qu'elle l'observait lui et son « alibi ». Encore quelques pas, et la jeune femme était près de lui, et lui posait une question. Etait-ce son charme et son physique assez avantageux qui avait attiré la demoiselle? Il savait que sa beauté lui était bien utile, et il en usait. Serpentard jusqu'à la moelle des os.
Il tourna la page, sans faire le moindre geste pour montrer qu'il l'avait entendu. Le garçon la laissa patienter quelques instants comme le vrai sadique qu'il était, et seulement après quelques longues minutes, il referma son livre d'un coup sec et encra son regard vif dans celui de son interlocutrice.

- Mmmmh, je sais pas...

Pose un doigt faussement songeur sur son menton avant de demander:

- Et que me donnes-tu en échange?

Le Serpentard se décolla du mur tout en posant cette question, un sourire coquin aux lèvres, et s'approcha. Il s'était pourtant jurer de ne pas draguer... Enfin, des promesses ça sert à être rompu, non? Gardant son livre bien en main, il passa son autre main libre dans ses cheveux. Cette manie ne le quittait jamais, mais c'était pourtant quelque chose de pas mauvais: ça ajoutait à son charme...

Aéris écarquilla les yeux, lorsque le jeune ferma son livre assez sèchement. Elle espérait qu'il n'était pas déjà énervé, et qu'elle ne l'avait pas énervé d'avantage. Elle avait eu sa dose de grincheux aujourd'hui ! Elle ne savait pas ce qu'avait les élèves de sa maison, mais la plupart étaient de mauvais poils. A cause de la pluis peut être.... Chat échaudé craint l'eau froide.
Ce qu'il lui demanda l'étonna : il lui demanda ce qu'elle lui donnerait en échange. Ce qu'elle lui donnerait ? Bah rien... Que voulait-il qu'elle lui donne ? Il n'allait tout de même pas jouer les radin, pour regarder à peine deux secondes son bouquin. Non, mais c'est vrai, il ne connaissait pas la gentillesse ? Ni la politesse ? Il avait trop peur pour qu'elle l'abîme ou quoi ? Ou bien, il devait être tellement pauvre, qu'a la moindre occasion, il faisait de l'aumône aux gens ! Ca parait insensé, mais bon --' ...

- Hein ? Mais c'est juste pour deux secondes ! Tu ne vas pas être radin pour ça ?

Elle croisa en même temps ses doigts, en espérant que l'enveloppe ne soit pas à l'interrieur. Oh oui, pourvu qu'il ne soit pas à l'interrieur de ce livre ! Certainement pas, avec un pareil caractère ! Elle savait qu'elle allait y passer la journée avec lui, pour pouvoir toucher à ce fichu bouquin. Peut être même des mois...
En le voyant se passer une main dans ses cheveux, elle en fit de même. Une façon de l'immiter, et d'entrer dans son jeu.
Un sourire aux lèvres, elle lui dit :

- Et qu'est-ce que tu veux que je te donne ? La possibilité de monter au plafond ?

Elle eut un rire nerveux, sachant qu'elel venait de dire quelque chose très pervers....

Steven l'observa lui répondre, assez amusé. Être radin? Mais il ne l'était pas du tout, surtout que la radinerie n'avait rien avoir là-dedans. Elle avait réveillé sa curiosité, et il se demandait maintenant pourquoi elle voulait tant ce livre. Lui donnerait-il? N'y pensez pas... Le garçon devait trouver pourquoi elle lui demandait, et qu'est ce qu'il s'y cachait...

Il ne répondit rien et sous l'œil surement inquiet de la jeune femme, il prit bien en main le livre. Alors qu'elle lui faisait une proposition plus qu'alléchante, le Serpentard commençait à tourner les pages d'une manière très rapide. Tout en s'occupant du livre, il ironisa avec un sourire diablotin:

- Cette possibilité, je peux l'avoir tout seul.

Oui il avait bien comprit le sous entendu de la demoiselle et n'en fut pas étonné. Il avait l'habitude de recevoir ce genre de remarques de la part des jeunes filles de Serpentard qui étaient très attirés par lui. D'ailleurs, le blond se demandait si c'était une vrai Serdaigle qu'il avait en face de lui. Puis il ajouta, avec malice:

- Je veux que tu me sois redevable d'un service.

Il leva enfin les yeux vers elle, lui fit un clin d'œil, puis retourna à sa tâche, c'est à dire: trouver ce qu'il pouvait y avoir dans ce bouquin. Et le jeune homme avait déjà parcouru la moitié du livre.

Lorsque le jeune homme lui dit : "Cette possibilité, je peux l'avoir tout seul.", son sourire s'effaça aussitôt. Elle avait dit cela comme ça, pour plaisanter. Elle ne le pensait pas vraiment. Quoique... Non, elle plaisantait. Il était vrai que beaucoup de gens se demandait si c'était bien une vrai Serdaigle. Eh bien non, justement. Elle aurait dû aller à Serpentard, étant donné qu'elle avait un sale caractère, et qu'elle descendait d'une noble famille de sang pur. Et noble, était bien le mot. Car la famille DeLune descendait vraiment d'une vrai famille de noble, qui avait été avant, à la cour du roi Louis XIV. Et oui, en personne !
Il se mit à tourner les pages, rapidement. Sans doute avait-il compris qu'il y avait quelque là-dedans, auquelle elle y tenait tant, et qu'il cherchait à le découvrir. Cela énerva la jeune fille. Enfin, le mot qui conviendrait le plus, serait "stresser". Elle sentait son coeur battre très fort, au fur et à mesure qu'il tournait les pages. Il voulait qu'elle lui soit redevable d'un service. Quel service ?
* pas trop vache, j'espère ! *
Avait-elle le choix ? Le jeune homme était déjà rendu à la moitié du livre. Cela la titillait. Eh bien non ! Elle voyait bien que non ! Il fallait qu'elle se décie ! Et vite ! En fait, elle avait peur de regretter ce marché. Mais en le voyant arriver au trois quart du livre, elle le ferma d'un coup sec. Les pauvres doigts du garçon étaient restés dedans.... Elle eut un sourire désolé.

- Euh... d'accord ! J'accepte !

dit-elle précipitemment, comme pour arranger le coup.
Elle ne savait pas dans quoi elle s'embarquait, mais elle avait un mauvais présentiment....

Aéris regretta aussitôt d'avoir accepté. Son coeur battait fort dans sa poitrine. Ce mauvais préssentiment grandissait. Aprés tout, c'était un Serpentard. Qui sait ce qu'il pourrait lui demander ?
Il lui demanda son nom.

- Je suis Aéris DeLune.

Elle marqua un temps, avant de lui demander le sien.

- Et toi... Tu es ?

Le jeune homme lui tendit le livre. Elle sourit, et fut soulagé en cet instant, de pouvoir enfin le récupérer. Mais au moment où elle tendit sa main, il l'empêcha de le prendre, en le cachant derrière son dos. Et il s'enfuit avec. Elle poussa un soupir rageur. Quel peste soit-il ! Elle le savait ! Elle le savait ! Elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle lui fasse confiance ! Et Maintenant ? Comment allait-elle faire ?
Pour toute réponse, la jeune fille courut après le jeune homme. Elle le vit détaler dans les couloirs comme un lapin, tourner l'angle d'un mur, et disparaître. Elle le suivit.
Peu de temps après, elle le trouva dans un couloir. Il avait le dos tourné, et feuilletait le livre. Elle arriva par derrière, et bondit sur lui, le mobilisant sur le sol. Sans savoir pourquoi, elle se mit à lui faire des chatouilles.

- Avec moi, on revient sur sa parole ! On avait conclut un marché !
s'écria t-elle.

Elle continuait de lui faire des chatouilles, à quatre pattes sur lui. Elle lui pris le livre des mains. Elle le secoua,pour faire glisser l'enveloppe. Ainsi, elle pourrait la prendre, et partir. Mais elle ne la trouva pas. Où avait-elle pu passer ??? Pourtant, elle avait été sûre qu'elle se trouvait dans ce bouquin.
Elle l'apperçut alors dans les mains du Serpentard. Elle le lui arracha directement des mains.

- Aha !
fit-elle avec un sourire de triomphe, en se relevant.

Elle agita une main, en lui disant "bye !", et commença à partir.

[HS: Après une absence de ... 7 mois environ, je fais mon petit retour parmi vous. Désolé de vous avoir laissé nos sujets sans réponses depuis si longtemps... Donc bon j'ai répondu, même si c'est un peu court Et pardonnez-moi encore une fois Bisous! ]

Après ces dernières paroles envers Aéris, il s’était retourné dans l’intention de partir en courant avec cette enveloppe rouge. Mais avant qu’il ne s’aperçoive de ce qui se passait, quelqu’un l’envoya valser plus loin à l’aide d’un sort puis lui prit l’objet qui était convoité autant par Aéris que par Steven : l’enveloppe. Ce dernier se releva difficilement du sol où il avait atterrit, et regarda avec rage son assaillant qui n’était qu’un… Poufsouffle ?!! Sa haine augmenta d’un cran à la vue de ce misérable, malgré le sourire espiègle qui ornait ses lèvres. Cet imbécile osa le menacer en plus, alors qu’il n’avait fait aucun mal à la Serdaigle (ou pas encore). Il lui répondit, gardant son sourire :

- T’inquiètes pas, je n’allais pas la violer ta copine… Tu crois peut-être que tes menaces me font peur ? Tu me fais rire, pauvre idiot. Pourquoi es-tu si protecteur ? Tu es tellement inutile que tu as peur qu’Aéris t’abandonne ?

Il s’approcha des deux élèves, et imita le Poufsouffle d’une voix féminine :

- Ca va ?

Puis il éclata de rire et observa le Blaireau avec un sourire moqueur même s'il s'attendait à une réaction surement violente de sa part..