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 Le son de l'herbe... [PV Cloé]

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Anaïs D. Mckoyeur
Admin Vampirique
Anaïs D. Mckoyeur

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Humeur : Je ne suis peut-être pas un modèle d'amabilité, mais j'ai le physique et la classe, ça compense
Année : 7ème année
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MessageSujet: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeMer 22 Oct - 19:57




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1.2.3. N.o.u.s . i.r.o.n.s . a.u.x . b.o.i.s



Anaïs se promenait dans le parc à une heure assez tardive par rapport au couvre-feu, elle ne pourrait plus se promener longtemps avant qu’on la chasse du parc. A vrai dire maintenant qu’elle s’était fait mordre, elle ne pouvait plus vraiment sortir en plein jour. Cela ne l’affectait pas encore, mais elle avait juste peur de ce que cela pourrait faire. Bien qu’elle soit insensible à la douleur, il serait fort possible qu’elle ait une mauvaise surprise en se promenant à midi dans un ciel sans nuage et un soleil de plomb. Pour l’instant, elle pouvait encore profiter du soleil, chose qu’elle ne pourrait peut être plus faire dans quelques jours ou semaines, avec un peu de chance peut être dans quelques mois, en tout cas elle espérait.

Il était donc aux environs des six heures et la jaune était sensé avoir un cours à cette heure-ci. Quel cours ? Potions d’après ses souvenirs. Pourquoi elle n’y était pas allée ? Elle n’en avait tout simplement pas envie. Ces temps ci la Poufsouffle ne faisait que ce qui lui plaisait, sans doute la transformation qui l’a faisait devenir un peu plus égoïste. Bien qu’étant dans la maison des jaunes et étant très gentille de nature, elle ne pouvait s’empêcher d’être pessimiste en ces moments.

Anaïs s’assis dans l’herbe humide et enfonça ses mains dans l’herbe verte parsemée de gouttes d’eau encore fraîche. Elle referma ensuite la main et chaque brindille se plia sous la pression. Maintenant, elle ressentait chaque atome, chaque molécule, comme si elle faisait elle-même partie de cette nature changeante. La jaune ferma les yeux et pensa. Oui, elle pense. Comment ça c’est bizarre ? C’est pas parce qu’elle est à Poufsouffle qu’elle n’a rien dans la tête. Donc, je disais… Oui, elle pensa ! Elle pensa à la rue, à Kaname et Albert, a Sarah une autre vampire rencontrée il y a peu, à ce ciel étoilé qu’elle pensait voir pour la dernière fois quand le vampire de sang pure l’avait mordu. En réfléchissant à tout ça, sans le faire réellement exprès, sa main se referma violemment arrachant les brins d’herbes qui se trouvaient à la portée de sa main. Elle hausse un sourcil et une idée folle lui traversa la tête. Quoi que maintenant elle commençait à trouver ça normal... Elle se leva dans l’intention de refaire une de ses quotidiennes fugues et s’arrête net, se laissant retombée sur le sol avec un soupire. Elle était fatiguée, donc, pas de ballade nocturne aujourd’hui, une chance en moins de mourir, quel dommage, se pensa Anaïs avec un visage quelque peu lassé.

Elle répéta l’action de la main sur l’herbe et plongea son regard dans la forêt interdite. D’ici elle pouvait entendre les Sombrals et même les apercevoir. Car oui, Anaïs avait vu la mort. Deux fois ? Trois peut être ? Elle ne faisait plus vraiment attention aux personnes qui mourraient devant elle maintenant, elle était un peu trop occupée à essayer de vivre elle-même. Déjà, ne plus tombée d’une falaise, c’était la base.

Alors qu’elle réfléchissait à des choses pas très gaies, nous allons dire, elle sentit un bruissement de pas écarté les brindilles qui se trouvaient pourtant à une dizaine de mètres d’elle, une personne normale ne pouvait pas faire ça. La terre lui transmettait un son, un touché ou une odeur. La manière dont l’herbe s’écartait plus loin lui montrait de qui il s’agissait. Une fille, de taille moyenne, sans doute de son âge. Et le faible son des pas amortie par la couche de vert lui permettait même de savoir qu’elle l’avait déjà entendu, c’était en l’occurrence Cloé Delambre. Une amie de longue date, depuis leurs premières années précisément. Bien que n’étant pas dans la même maison, elles avaient une grande amitié.

La poufsouffle fit mine de n’avoir rien entendu et continua de jouer avec l’herbe, personne ne devait se douter qu’elle était une vampire. Son chat noir, Choups, sauta sur ses genoux. Elle était tellement concentrée sur les pas de Cloé qu’elle ne l’avait même pas entendu, elle avait encore quelque progrès à faire apparemment. Elle le caressa nonchalamment et redressa sa médaille en or où était seulement marqué ‘Je suis un chat’. C’était totalement idiot de faire gravé ça, mais elle n’avait pas vraiment d’idée et cela l’a faisait au moins sourire maintenant. Elle ébouriffa les poils qu’elle venait de caresser et laissa la Gryffondor s’approcher.
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Cloé Delambre
Gryffondor - 7ème annéeCloé Delambre

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MessageSujet: .   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeJeu 23 Oct - 21:18

4. 5. 6 C.u.e.u.i.l.l.i.r d.e.s c.e.r.i.s.e.s


Cloé marchait dans le parc du château qu'elle adorait, silencieuse et solitaire comme d'ailleurs. Comme toujours. Il ne faisait pas particulièrement beau mais le vent chauds était agréable. Cloé tortilla une mèche rebelle qui l'agaçait sérieusement et pensa. Elle pensa à elle, ses amis, ses problèmes aussi ... L'élève repensa aussi à sa rencontre inattendue dans les couloirs avec Aglia et Mutt.
Greeny, sa grenouille sautait gaiement à ses côtés, Cloé la prit délicatement dans ses mains et la posa sur son épaule. Tout le monde la regardait bizarrement quand elle faisait cela, mais qu'importe. Tous ses amis et connaissances avaient choisi un chat ou un hibou, Cloé, elle avait pris une rainette.
La Gryffonfor regarda l'herbe? Elle était d'un vert étincellant, comme si elle venait juste d'être arrosée. Cloé leva les yeux au ciel, cela faisait longtemps d'ailleurs ...
Soudainement, elle sentit entre ses jambes un frottement tout doux. Extrêmement doux. La sorcière baissa la tête et vit, couché entre ses jambes, un chat. Il était noir avec une oreille rouge et avait, autour du cou, une chaîne où il y était gravé : Je suis un chat. Une seule des amies de Cloé aurait pu faire ça. Anais.

Cela faisait un certain temps qu'elle ne l'avait pas croiser. N'étant pas dans la même maison (Anais était à Pousouffle), les deux amies ne se voyait que rarement. Parfois en cours, parfois dans les escaliers à différemment moment de la journée ...
Celle-ci était parfois assez bizarre, distante, étrange. Et, dès que le soleil se pointait trop fort, Anais s'enfuyait et se cachait de lui.
Cloé sortit de ses pensées et, aperçut, assise dans l'herbe, la silhouette longiligne d'Anais qui se détachait du reste. Ses cheveux totalement lisses voletaient dans le vent. Choups (le nom du chat), se leva d'un coup et se mit à trottiner rapidement vers sa maîtresse. La Pousoufle le caressa sans se retourner ... Cloé savait, au fond d'elle que son amie l'avait entendu. Elle était vraiment particulière. Peut être qu'elle avait une deuxième personnalité. Peut être après tout ...?

La Gryffonfor s'avança encore. Elle pouvait presque toucher, maintenant, la tête d'Anais. Cette dernière ne se retourna pas une seule fois. Le soleil était bas et devenait orange de minutes en minutes, il allait plonger dans le lac, comme tous les soirs ...
Cloé s'assit près de son amie, Greeny sur l'épaule. La sorcière aux couleurs rouges et or sortit sa baguette et la fit tournoyer dans les airs sous forme de petits cercles. Derrière la trace qu'elle lui faisait faire, une lueur verte en apparaissait. Anais ne disait rien. Absolument rien.
Cloé dit enfin quelque chose :


- Cela faisait longtemps, non ?

Elle sourit, puis, se reprit devant le manque de réactions de son amie :

- Enfin ... non. Profitons plutôt de l'instant présent.

La sorcière brune attrapa sa grenouille qui ne cessait pas de gesticuler (peut être effrayé par le chat) sur son épaule et la remit à sa place dans la poche de sa veste claire.
Cloé vit que le soleir était sur le point de passer dans l'autre. Elle voulait que son amie lui parle, de tout, de rien. La Gryffondor adorait Anais même si elle ne se voyait pas souvent ...*
Cloé savait qu'Anais avait beaucoup changé depuis le début de leur amitié.
Peut être qu'Anais voudrait peut être lui expliqué son secret un jour ? Ce soir ? Ce serait tellement ... tellement extraordinaire !!

Oui, Cloé aimait ses amis plus que tout, et, depuis qu'elle était à Poudlard, elle aussi, avait tellement changé. Elle était devenue extravertie et osait tout ce qu'elle voulait sans avoir peur du regard des autres ce qui était déja pas mal du tout !

La vie méritait-elle d'être vécue, la Gryffondor pensat que oui, ça en valait vraiment la peine. Tant de choses constituait une seule journée, et, même si c'était parfois dur il fallait de battre. Toujours.

Après cette reflexion philosophique qui fit beaucoup réfléchir Cloé, son amie Pousouffle ouvrit la bouche.
Un sourire se dessina sur son visage.


__________________

C.L.O.E.


Dernière édition par Cloé Delambre le Mer 29 Oct - 19:08, édité 1 fois
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Anaïs D. Mckoyeur
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Anaïs D. Mckoyeur

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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeMer 29 Oct - 18:17

7.8.9 D.a.n.s m.o.n p.a.n.i.e.r n.e.u.f



La jeune gryffondor s’assit aux côtés d’Anaïs qui, continuant de caresser son chat, ne pouvait s’empêcher de fixer le ciel… C’était étrange cette manière dont elle ne pouvait quitter du regard ce ciel si mystérieux qui semblait l’appeler. Elle était une feuille morte chavirant aux grès du vent, elle était un nuage si changeant, elle était un dernier rayon de soleil si plaisant. Elle ferma les yeux un instant, elle était comme transporter et elle ne pouvait pas s’empêcher de partir. Elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas. Puis d’un coup, d’un seul, elle se retrouva dans le ciel, comme si son âme volait mais son corps était toujours sur terre, elle le voyait en bas, ce corps qui abritait son âme depuis toujours. C’était une sensation étrange, fabuleuse mais à la fois effrayante. Elle ouvrit les yeux et se retrouva là où elle était il y a quelque instant, elle était juste Anaïs Mckoyeur et c’était tout. C’était captivant, le soleil couchant qui donnait un air rosé sur les nuages avoisinants. On aurait presque dit que le ciel souriait. Ou montrait sa peine, c’était dur de définir le sentiment de quelque chose de si incertain. Elle s’obligea à quitter le crépuscule des yeux et regarda Cloé. Sa grenouille était sur son épaule. Beaucoup d’élève avaient des crapaud ou des chats ou encore un hibou, mais ce volatile, tous les élèves en avaient un. Mais Cloé, elle, avait une grenouille. Bon, bien que le chat d’Anaïs soit très étrange, il était rare de voir quelqu’un qui ai privilégié la grenouille au crapaud. Même si la Poufsouffle trouvait les crapauds répugnants, elle affectionnait au contraire les grenouilles qui étaient très mignonnes. Même si elle préférait tout de même les chauves souris.

Cloé lui adressa enfin la parole en lui disant que cela faisait longtemps. Anaïs fut une nouvelle fois transportée, elle était la voix de Cloé qui traversait l’air, vibrant sur chaque molécule du monde et… La jaune secoua la tête, c’était assez amusant de voir le monde d’une autre façon, mais cela devenait aussi très agaçant. Elle se mordit la lèvre pour se réveiller. Elle n’était pas un vampire, elle était Anaïs Mckoyeur ! Cloé lui sourit, si seulement elle savait. Elle serait peut être heureusement de voir le monde de cette façon, Cloé la rêveuse.


- Profitons de l’instant présent.


Ce fut Anaïs qui sourit cette fois ci, profitez de l’instant présent, c’est ce qu’elle ne cessait de faire depuis qu’elle s’était fait mordre, elle en profitait peut être même un peu trop… La rouge et or attrapa sa grenouille qui semblait avoir peur du chat. Anaïs haussa un sourcil et attrapa d’un geste vif son étrange animal. Elle le regarda droit dans ses yeux d’or et le relâcha. Il sembla comprendre et partie se coucher plus loin, son poil luisant flottant dans l’air. Cloé plaça sa grenouille dans sa poche. Hum, quête d’action… Ce qui l’avait poussé à sortir un soir à la nuit tombée. Ce qui l’avait poussé à emprunter le passage qui menait sur l’allée des embrumes, ce qui l’avait poussé à prendre une allée pas très sûr pour atteindre le chemin de traverse. Ce qui l’avait poussé a sauvé Kaname car il l’avait sauvé. Anaïs soupira. La vie était vraiment mal faîte. Chaque case était un rebondissement. Case chance, on perd ou on gagne, case prison, on fait demi-tour, case départ, enfin notre rémunération… Après, quand on n’a pas les cartes, c’est un peu plus dur de jouer au jeu de la vie.


- Viens.


Anaïs attrapa la manche de Cloé et l’entraîna vers ma forêt interdite. Elles croisèrent plusieurs personnes qui faisant demie tour vers la grande porte, quelques autres tentaient de rester le plus longtemps possible avant d’être expulsés. Anaïs, elle, n’en avait pas grand-chose à faire. Elle voulait rester dehors, avec elle resterait. Elle marcha avec assurance, cramponnant toujours la pauvre manche de la cape de Cloé qui n’avait rien demandé. Arrivée à la lisière du bois, Anaïs aperçue ce qu’elle voulait voir. Elle ne rentrerait pas dans la forêt interdite, elle voulait voir quelque chose. Elle s’assit sur une pierre qui bordait la forêt et observa. C’était quelque chose qu’elle trouvait extraordinaire. Elle fixa pendant un moment l’étrange créature. Puis elle dit à Cloé :


- Tu les vois ?


Si elle les voyait, cela voulait dire qu’elle avait déjà vu la mort, si elle ne les voyait pas, elle aurait peut être un peu de mal à comprendre ce qu’Anaïs voulait dire. D’un côté, elle avait soit la chance de ne pas avoir vu quelqu’un mourir, soit elle n’avait pas la chance de voir ces Sombrals. On pouvait voir ça de la façon dont on le voulait. Les Sombrals n’étaient pas spécialement beau n’y laid. C’était des chevaux avec de grandes ailles. Des cheveux noirs avec des yeux lumineux. Bien qu’Hagrid devait bien s’occuper d’eux, on avait l’impression qu’ils n’avaient que la peau sur les os. Mais cela ne donnait pas le même effet que chez les humains, on aurait dit que la créature était comme ça, qu’elle naissait comme ça, qu’elle mourrait comme ça. Qu’elle ne pouvait avoir plus de chair. C’était leurs anatomies.


-C’est étrange de voir la mort…


Anaïs fronça les sourcils, elle avait toujours trouvé les Sombrals étranges. Il ne fallait pas être un grand scientifique, sinon il aurait passé toute sa vie à chercher comment une personne qui avait vu quelqu’un mourir pouvait les voir et quelqu’un qui n’avait jamais vu une personne mourir non. Mais il ne trouverait jamais la réponse, c’était magique. La poufsouffle se leva de son caillou et s’étira. Elle s’approcha d’une des créatures qui était en train de manger un morceau de viande. Elle ne lui prêta pas plus d’attention et continua a mâchonné. La jeune jaune passa ses doigts dans sa crinière noire, de loin on aurait pu croire que c’était de la fumée, mais elle était bien matériel. C’était la première fois qu’elle en touchait une et elle restait la à la fixé avec les yeux fascinés.


- Dis moi ton secret.


En disant cela, elle parlait à la créature, sans pensé que Cloé pouvait penser la même chose d’elle.
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Cloé Delambre
Gryffondor - 7ème annéeCloé Delambre

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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeMer 29 Oct - 20:52

10.11.12 E.l.l.e.s s.e.r.o.n.t t.o.u.t.e.s r.o.u.g.e.s



- Non.

La voix de Cloé avait claquée. Plus dure qu'elle le voulait. Non, elle ne les voyait pas. Ou du moins, elle faisait semblant de ne pas les voir ... Bien sur, son oncle était mort, Cloé l'avait vue. C'était même de sa faute mais elle n'ayant pas envie de s'en souvenir, elle s'était mis en tête qu'elle ne les voyait pas. C'est tout.
Anais l'avait tirée malgré elle dans la forêt, non, elle n'avait pas peur. Mais elle n'avait pas envie d'y aller. Y aller signifiait voir les Sombrals qu'elle se forçait à ne jamais regardé. Mais ça, personne ne le savait. Cloé était considéré comme rêveuse par certains amis, Anais en - faisait partie. Tout le monde l'a trouvait fragile, elle l'était, mais pas au sens ou on l'entendait.
La rouge et or avait toujours eu du mal à se confier, elle avait été trahie plusieurs fois, et ses parents ne l'avait jamais vraiment écouté étant petite ...
Anais s'approcha de l'un de et lui attrapa la crinière noire avant de se pencher vers lui et de dire :

- Dis moi ton secret.

Cloé resta muette. Et elle alors ? N'avait t-elle pas le droit de connaître les secrets d'Anais, elle était si étrange. Cela l'agaçait sans qu'elle sache pourquoi et elle s'en voulait énormément. Elle n'aimait pas ce trait de caractère chez elle, elle s'attachait bien trop vite aux gens et après, était déçu par leur attitude quand ils ne lui parlaient plus. Cela la faisait tellement souffrir parfois.

La Pousouffle ne dit rien quand Cloé l'interrompis dans sa réflection :

- Et nous alors ? Enfin, surtout moi maintenant ? Je fais quand dans tout ça ? Tu ne connais rien de mon histoire ou presque et tu m'emmène voir tes animaux. On dirait que tu les préfère aux être humains parfois. Tu exagère vraiment Anais. Vraiment ...

Sa voix dérailla car les larmes lui montaient aux yeux. Ne voulant pas pleurer devant la fille qu'elle considérait quand même comme une amie, elle se retourna. Elle aurait voulu qu'Anais vienne la réconforter, lui parler et rire avec elle même. Elle aurait voulu tout lui expliquer, comme elle aurait aussi voulu que la jaune se livre. Il y avait tant de chose que Cloé aurait voulu. Elle reprit, le visage ruisselant de larmes :

- Pourquoi donc tu ne veux donc pas en parler ? Pourquoi ? Tu crois donc que je suis, moi aussi, tout calme ?! Et bien tu te trompes .

La Gryffondor se mordit les lèvres, si fort que du sang perla dessus. Elle s'en voulait. Mais ce maudit besoin affectif qui avait besoin d'être comblé l'énervait plus que tout !...

Il faisait nuit désormais, la lune brillait dans le ciel. Cloé voulait montrer à son amie qu'elle s'excusait mais ne voulait pas lui dire directement. Encore une fois, elle n'en était pas capable. Cloé fit alors la chose qu'elle pensait qu'elle n'oserais jamais le faire. Elle s'approcha à son tour d'une des majestueuses créatures maigres et noire. Faisant le tour de celui ci avec prudence, elle attrapa la crinière noire. Le Sombral ne rechigna pas, comme si il avait compris l'idée folle que Cloé avait en tête. La Gryffonfor, soudainement, sauta facilement sur le dos de celui ci avant de se mettre à avancer jusqu'à arrivé à la hauteur d'Anais. Cloé voulait qu'elle comprenne qu'elle s'excusait plus que tout. Jamais elle n'aurait voulu perdre une amitié comme celle-ci. Jamais.

La rouge et or désigna un autre Sombral, quelques mètre plus loin et, le désignant, elle mit sa monture en route avant de prendre les crins du deuxième cheval afin de le diriger vers son amie. Cloé lui intima l'ordre de grimper dessus. A la mine que fit celle-ci, la sorcière brune vit qu'Anais n'avait encore jamais fait cela. Elle rit avant d'expliquer à la jaune qui paraissait perplexe, grimpée sur la créature :

- Oh ... bah moi non plus je l'ai jamais fait mais bon, il y a un début à tout, non ?

Avant d'ajouter, comme signe d'encouragement, un large sourire qui lui remontait jusqu'aux oreilles. Avaient t-elle le droit ? Cloé n'en savait rien. Tout ce qu'elle voulait c'était un endroit calme et couvert pour que son amie puisse tout lui expliquer calmement. Bizarement, la jaune semblait soucieuse mais Cloé l'enleva de ses soupirs en la faisant décoller du sol avec elle.

Les étoiles brillaient. Il y en avait tellement. Cloé se surprit à rêver, comme quand elle était petite que chaque étoile avait une histoire. Elle jeta un coup d'oeil discret à Anais. Celle-ci avait finalement retrouvé une forme de sourire. En bas, le château apparaissait tout petit, les Sombrals planaient doucement, porté par le vent de nuit. Leur grandes ailes maigres battaient de petits coups discret pour pouvoir rester à hauteur raisonnable.

Enfin, Cloé aperçut la tour d'astronomie et ordonna à sa monture fantomatique de s'y poser. Celle ci obéit docilement avant de retourner vers la forêt. Masse sombre et mystérieuse dans la nuit. Cloé attendit qu'Anais, moins doué qu'elle, étrangement, pour le vol en Sombral atterrissent, puis, elles s'assirent toute les deux contre le mur.

T'inquiète, on trouvera un moyen pour rentrer je pense. Enfin ... j'espère !

La Gryffonfor, devant la mine de son amie, ne put s'empêcher de rire, cette dernière comprit qu'elle le faisait gentiment. Cloé ajouta :

- Tu n'est pas attrapeuse, normalement, toi ? Moi, je n'en fais pas. De Quidditch je parle. Ce n'est pas que je n'aime, c'est que je suis pas douée ! Mais, je pense que je vais me reconvertir en jockey des airs ...

Anais restait dubitative mais Cloé était encore en train de rire (décidément, ça devient une habitude ), ce qui, encore, une fois, lui plut bien. La rouge et or était bien décidé à connaître le secret de son amie, au moins une partie...
Elle chuchota à l'oreille de celle-ci :

- Tu commence et je continu, ok ?

Un long silence plana entre elles deux.
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Anaïs D. Mckoyeur
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Anaïs D. Mckoyeur

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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeJeu 30 Oct - 1:02

13. 14 .15 . 16 .. N.o.u.s r.e.n.t.r.e.r.o.n.s à l.a c.a.s.e.r.n.e !



Non.

Anaïs se tourna vers son amie, non ? Anaïs avait du voir la mort plusieurs fois, du faîte que maintenant cela ne s’affectait plus. Enfaîte, avant de devenir vampire cela l’affectait, maintenant qu’elle était une créature de la nuit, elle n’en avait absolument rien à faire. Elle devrait tuer pour vivre maintenant, elle ne devait plus avoir de peine quand quelqu’un mourrait. Elle ne devait plus ressentir de sentiments, Kaname et Sarah en était la preuve, leurs émotions ne passaient rarement, Sarah avaient tué un nombres insoupçonnables de personnes durant ses quelques 300 années de vie et Kaname était un mangemort, cela ne l’affectait pas plus que ça. Et puis, ce n’était pas de sa faute si ses grands parents étaient morts ! Ce n’était pas nous plu de la sienne si son père l’avait laissé seule avec sa mère ! Ce n’était pas non plus à cause d’elle qu’elle se disputait toujours avec sa mère à cause de l’héritage de son père !

D’un coup, elle stoppa toutes ses actions, elle recommençait, encore et encore, elle refaisait une absence. Pendant un moment elles avaient arrêtés, comme si Anaïs n’avait plus de souvenirs douloureux à se remémorer, mais apparemment non… Il en restait…


~

- Tu m’as tué.

Anaïs écarquilla les yeux, elle avait les cheveux en tresses, les joues roses et une jolie robe à carreau. Elle se redressa de sa petite hauteur du haut de ses neuf ans. Les larmes lui montèrent instinctivement aux yeux. Non, elle ne l’avait pas tué, pourquoi sa grand-mère disait cela ?! Ce n’était pas de sa faute, ce n’était pas elle qui avait lancé ce sort, c’était même sa grand-mère qui lui avait dit de se cacher ! Qu’est ce qu’elle pouvait faire après tout, elle n’avait que neuf ans !

- Tu as préféré te sauver, toi Anaïs Désiré Elea Mckoyeur.

La fillette sentit des larmes coulées le long de son visage, elle avait tord ! Quand elle s’était faite reversée par une voiture et qu’elle avait perdu la perception de la douleur, elle n’avait rien demandé ! Quand elle s’était fait enlevé et qu’on son père avait perdu son bras pour la sauvé, elle n’avait rien demandé ! Quand elle s’était fait mordre par un vampire, et que maintenant elle devait mordre à son tour, elle n’avait rien demandé ! Elle n’était pas la pauvre égoïste que sa grand-mère insinuait. Elle se sacrifiait pour les autres, elle prenait tous les coups et personnes ne sent rendait compte, personne ne s’en souciait. Elle ne disait jamais ce qui la blessait, elle gardait tous pour elle, souriait devant les autres, sa grand-mère ne comprenait rien !

- Tu ne mérites pas d’être une Mckoyeur.

Anaïs se plaça les mains sur ses oreilles en pleurant de plus belle. Elle n’avait pas non plus demandé de faire partit de la famille Mckoyeur, tellement célèbre que personne ne l’a connaissait. « Ne pas se mêler aux autres, nous sommes plus haut que ça ». Elle avait prit le nom de sa mère et ses enfants devraient prendre son nom. Et pourtant, son père, un moldu riche, lui avait répété tous les jours de penser d’abord aux autres et ensuite à soi. Elle avait été envoyée à Poufsouffle pour ça, même sa maison ne la comprenait pas, elle voulait penser à elle maintenant ! Pourquoi toujours les autres ?


~

Anaïs sortit de son absence en reprenant son souffle. Elle avait toujours la main posée sur le sombral, elle n’avait pas bougé, pas d’un centimètre. Elle avait juste fermé les yeux pendant deux ou trois minutes. La jaune crispa sa main sur la crinière de la créature. Dès qu’elle oubliait son objectif premier, une absence lui le rappelait, elle devait venger ses grands-parents… C’était tout. Elle savait elle-même au fond d’elle qu’elle ne pourrait pas vivre si elles ne les tuaient pas, ces mangemorts. Et comment pourrait-elle vivre une vie de centaines d’années en étant toujours torturée par un souvenir ?


Anaïs haussa les sourcils ; geste qu’elle répétait des millions de fois maintenant. Elle l’emenait voir, ses, animaux ?


- La mort ne m’appartient pas Cloé.


Elle préférait la mort à la vie ? … Parfois elle se le demandait. Les morts, eux, ne parlaient pas. Et c’était parfois mieux.


- Les humains sont plus… Vivants vois-tu, c’est mieux pour engager la discution.


Elle plaisantait dans un sens, bien sûr qu’elle préférait la compagnie des humains, c’était la première fois qu’elle voyait un sombral de près, elle ne leurs prêtaient pas vraiment d’attention d’habitude. Elle les avait aperçue et en tant que curieuse, la seule chose qu’elle réussissait à montrer aux autres, elle n’avait pas pu s’empêcher d’aller les voir. Avant qu’Anaïs est pu dire ou faire quelque chose d’autre, Cloé fondit en larmes lui demandant pourquoi elle ne voulait pas parler et qu’elle croyait qu’elle aussi était calme.


- Si je te racontais tous, je risquerais de mourir.


Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle était un vampire. C’était comme ça. Même le directeur n’était pas au courant, elle se ferait expulser de Poudlard si cela venait à se faire savoir. Elle serait classée de dangereuse pour la société, serait obligé de vagabonder le soir dans les rues à la recherche d’une proie. Elle tuerait des personnes innocentes, mais cela ne l’affecterait pas. Elle serait pourrit par sa conscience et empesterait le meurtre. Ho non, elle ne serait pas comme ça. Elle aura un mari, peut être même des enfants, elle aura un métier qu’elle aime et une belle maison. Elle aura aussi une belle terrasse où elle aimera allez la nuit et prendre des comprimés à base de sang pour ne pas mordre quelqu’un. Anaïs aurait aimé s’en convaincre mais Sarah l’avait dit elle-même :


Les Aurors nous détestent, parce que tout ce qui touche au Vampirisme est sal, souillé par le sang et automatiquement le Mal. Nous sommes comme des créatures impures, cherchant l'exile dans ce monde de fous.


Anaïs fronça les sourcils et cligna des yeux, elle ne pouvait pas comprendre. Elle-même s’était amusée dans son enfance à se moquer d’un ami de son père qu’elle considérait comme un grand frère, il venait souvent la voir, il s’occupait d’elle comme s’il était son père. C’était un vampire et lui avait demandé de veiller sur sa fille si il lui arrivait quelque chose.

« Hé ! Tu as de grandes dents ! »

Sa voix enfantine résonnait dans sa tête, presque arrogante, riant et s’amusant de tous. Mais lui, Oscar Wayne, il ne disait rien, il se moquait même de lui-même, il riait avec elle. Il n’était pas comme les autres vampires, n’avait pas cherché une seule fois à la mordre, elle ou sa mère. Et elle ne s’en était pas rendu compte, elle écoutait les histoires qu’il avait vécu, du haut de ses vingt ans d’apparence et de ses deux cents ans de vie. Il lui expliquer sa vie, et Anaïs rêvait. Elle voulait revenir un vampire, elle voulait voguer sur les mers un jour, puis voler dans un dirigeable de lendemain, elle voulait participer à des grands tournois de quidditch le jour d’après et pourquoi pas être un écrivain ou une chanteuse. Elle voulait avoir exactement la même vie qu’Oscar. Une vie palpitante.

« Tu as de grandes dents ».

Anaïs fronça les sourcils. Cloé se mordit la lèvre et du sang en émana. Anaïs commença à fixer Cloé. Non, elle n’était pas un vampire, elle n’était pas un vampire et elle n’avait pas besoin de sang ! Malgrés tout, elle sentait ses canines grandirent et ses yeux commençaient à devenir rouge. Elle se plaça automatiquement les mains dessus. Il ne fallait pas que la Gryffondor voie ça. Elle se retourna et se concentra un moment, elle sentit ses dents rétrécir. Cloé pouvait penser qu’elle pleurait si elle voulait, l’important était qu’elle ne la voie pas. Après une dizaine de secondes elle se retourna. Ses yeux n’étaient plus du tout rouge et avec la rapidité à laquelle Anaïs avait agie, il était totalement impossible que la rouge ai pu apercevoir quelque chose. Ses dents avaient de nouveaux une taille normale. Tout à fait banale quoi, elle n’était qu’une sorcière comme les autres, non ?

Pendant qu’elle c’était retourné, Cloé s’était rapprochée d’un Sombral, elle les voyaient. Anaïs en était sur, elle y aurait mit sa main au feu. Elle avait perçue dans la voix de Cloé une tonalité étrange, qu’elle ne sentait pas avant, quand on lui mentait, et son pouls s’était accéléré. Cela lui prouvait qu’elle n’était pas normale. Anaïs soupira d’agacement, elle se contredisait elle-même dans ses paroles. Elle n’était définitivement pas normale.

Cloé sauta sur le Sombral et s’approcha d’Anaïs. Mauvaise idée. Elle lui désigna un autre Sombral. Elle recula d’un pas. Non pas qu’elle en avait peur, loin de là la vérité, elle avait surtout une phobie. L’équitation. Depuis qu’elle avait fait une chute, oui, on peut avouer que le passé d’Anaïs n’est franchement pas glorieux, elle avait peur de monter sur un cheval. Un sombral était comme un cheval, ça ne changeait rien. Ses mains se mirent à trembler mais elle les cacha derrière son dos. Cloé lui dit qu’elle non plus, elle n’avait jamais fait ça et qu’il y avait un début à tout… Un recommencement plutôt… Cloé lui fit un large sourire, elle devait monter sur cette monture, elle devait lui faire plaisir. A l’intérieur d’elle, elle tremblait comme une feuille. Elle aurait voulu crier et courir. Mais elle ne le fit pas. Elle connaissait des personnes qui avaient peur de l’eau, des araignées, du noir, des reptiles ou d’autres choses mais elle, elle avait la phobie de monter à cheval. Elle affectionnait les chevaux, elle les adoraient, les chérissaient, mais elle pouvait plus en monter. Une phobie ne se contrôle pas.

Elle s’approcha à son tour du Sombral et grimpa dessus avec une légère assurance de son passé de cavalière. Elle agrippa les crins de sa monture, non, elle ne pouvait pas, elle tremblait tellement fort, c’était une des seules choses qui lui faisait peur. Sa mère l’avait même poussé à remonter à cheval mais Anaïs avait sorti sa baguette et l’avait pointé… Sa mère avait abandonné toutes autres tentatives et l’avait laissé tranquille, refoulant elle-même son ancienne passion moldu de l’équitation. Elle était même partie une fois, sous l’avis de sa famille, faire une des plus grande compétition du monde moldu, elle était arrivée deuxième, alors qu’elle avait été en tête tout le long de la course, ses parents l’avaient prévenu de ne pas arriver première avec de la facilité. Elle avait donc ralentie, ralentie c’était fait doublée et avait franchis la ligne d’arrivée. C’était la première fois qu’Anaïs voyait quelqu’un monté à cheval et elle avait eu tout de suite envie d’essayer. Avant sa chute, bien entendu, elle ne pouvait passer une journée sans monter à cheval.

Une fois sur son sombral, elles se mirent à voler et Anaïs se surprit à re-aimer ça. Elle s’était pourtant promit qu’elle ne monterait plus que sur un balais et avait focalisé sa passion sur le Quidditch, mais là, elle se mit à sourire, au bien sûr, elle n’était pas prête de redevenir la grande fane qu’elle était, loin de là ! Mais ce n’était pas si mal… Anaïs tremblait toujours, une phobie ne s’oublie pas du jour au lendemain, généralement on reste marqué. Elle se cramponnait fortement à la crinière de la créature aillée qui ne s’emblait pas aimé ça et s’arrêtait parfois brusquement. Son attention était entièrement placée sur ça et elle ne profitait pas du tout du vol, pas comme quand elle était sur un balais et qu’elle avait l’impression de posséder le ciel. Elle inspira profondément et essaya de calmer ses tremblements, c’était assez humiliant pour une attrapeuse d’avoir la phobie de l’équitation, car au fond, monter sur un balai, bien que cela soit milles fois plus magique et milles fois plus plaisant revenait un peu au même.

Une fois arrivée, Cloé lui dit de ne pas s’inquiéter et qu’elle trouverait un moyen pour rentrer. Cela amusant intérieurement Anaïs, elle ria tout bas, mais montra une fausse mine étonnée. Anaïs aurait pu sauter de cette hauteur et atterrit sur ses jambes sans aucun problème, elle aurait aussi pu disparaître dans un nuage de fumée et apparaître en bas en un claquement de doigt, elle aurait aussi pu se transformer en chauve-souris et voler jusqu'au sol. Anaïs retenait un fou rire ( Genre Reito Wink ), elle n’avait pas eu envie de rire depuis qu’elle s’était fait mordre, elle avait envie de rire pour rien, de libérer le stresse de la monté et de sa transformation. Depuis que c’était un vampire, elle avait l’impression de lire dans les pensées des autres, de ressentir leurs émotions, cela lui procurait un mal de tête inimaginable. Et là, elle pouvait se détendre en riant, en riant de n’importe quoi. Quand Cloé se mit à rire, Anaïs ria avec elle, elle était une vampire, c’était tout.

Cloé rajouta que normalement elle était attrapeuse et qu’elle aimerait se reconvertir en jockey des airs.

- Si, j’aime le Quidditch plus que tout, on va juste dire que j’ai un peu… Peur de l’équitation… Pas des chevaux, plutôt de … Monter dessus, j’étais très douée avant.

Ce qu’Anaïs venait de lui dire, elle ne l’avait jamais dit à personne, personne ne sait qu’elle savait monter à cheval. Cloé lui chuchota alors qu’Anaïs commençait et qu’elle continuait… Elle ne pouvait pas lui expliquer qu’elle devrait vivre la nuit maintenant. Un silence s’installa… Un décès ! Elle devait trouver un décès ! Son père ?... Oncle, tante ? Elle n’en avait jamais eu. Grands-parents ? Elle ne voulait pas faire mourir ses grands parents paternels alors qu’elle avait vu ses grands-parents maternels…


- J’ai un proche, je le considérais comme un père depuis la mort de celui-ci, il s’appelait Oscar, il est mort il y a trois jours.

Anaïs faisait vibrer sa voix, comme si elle ressentait l’émotion de sa perte. C’était faux, bien sûr, mais elle devais trouver quelque chose.
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Cloé Delambre
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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeVen 31 Oct - 17:33

17.18.19 L.e.s. s.o.l.d.a.t.s. m.a.n.g.e.r.o.n.t. d.e.s. o.e.u.f.s. e.t. d.u. b.o.e.u.f.



- Hum, il est donc mort ? Vois-tu, je sais que ce n'est pas vrai. Tu n'as pas d'oncle qui s'appelle je-ne-sais-plus comment, je l'ai lu on jour ou tu me l'a dis mais je le sais. Tu mens Anais, tu me mens. Je ne le pensais pas. Tu es donc si étrange et bizarre que tu ne veux pas en parler et que tu es prête à mentir. Tu as une double vie ou quoi ? Tu es un monstre parfois ? Tu ne veux pas vraiment le dire car tu à peur de mourir ?
Cloé ne pouvait pas se retenir, elle en était incapable. Elle savait parfaitement, désormais, qu'Anais n'étais pas une sorcière normale, ou du moins, pas comme elle. La rouge et or voulait comprendre mais surtout savoir pourquoi son amie ne voulait en parlait avec personne. Elle émit un long sifflement et une forme sombre apparut dans les airs. Un Sombral. Cloé sauta facilement dessus et s'adresse une dernière fois à la Pouffy restée sur la tour, un sourire forcé était apparut sur les lèvres de Cloé :

- OK, je ne suis peut être pas aussi étrange que toi. J'ai une vie simple même si parfois ça change. Mes parents ne m'ont jamais vraiment aimés et mes grands-parents non plus. Mais passons. Moi, je ne mens pas aux personnes que je crois être mes amis. Je ne suis peut être pas non plus aussi aimé que toi, mais j'ai le sens de certaines choses comme la vérité que tu n'a pas l'air d'avoir. Maintenant, au revoir Anais. A bientôt, si l'on se revoit.

Le Sombral décolla tout en douceur, ses maigres ailes battant en même temps le firent vite prendre de l'altitude.
Cloé pleurait, sa tête enfouie dans la crinière noire et soyeuse de la créature magique. Pourquoi fallait t-elle que son caractère prenne le dessus quand quelque chose ne lui plaisait pas ? Pourquoi n'arrivait t-elle plus à ce contrôler depuis qu'elle s'était aperçu qu'elle avait des pouvoirs ? Pourquoi était t-elle aussi franche et blessante sans le vouloir ?

Le ciel était toujours aussi étoilé quand la créature posé ses sabots sur le sol tout en douceur sur l'herbe près de la forêt. Cloé descendit de son dos bien qu'elle aurait été capable d'y rester tout la nuit. Elle pensa soudain à une phrase qu'Anais avait dîtes à propos des morts et des vivants. Elle trouvait que les vivantes étaient mieux pour engager une discussion mais elle doutait encore sur le fait qu'elle les préférait au morts. Il y avait aussi cette étrange phrase qu'était :

- Si je racontais tout, je risquerais de mourir.

C'était presque ce qu'elle faisait en restant souvent seule. Elle semblait avoir peur de blesser les autres, même physiquement parfois. Cloé, elle ne les blessait que moralement mais elle y arrivait bien parfois. Peut être qu'Anais se moquait éperdument d'elle et de ses paroles.
Cloé le voulait presque autant qu'elle le redoutait. O ne pouvait, en aucun cas, la comparé à Anais. De tous les points de vue ...

Non, elle ne devait pas pleurer. Si quelqu'un devait aller s'excuser, c'était bien Anais, non ? Cloé avait été très claire sur le point qu'elle était vexé même si elle ne l'avait pas vraiment dit.
Anais pourrait le comprendre, la rouge et or en était sur. En tout cas, il était hors de question que la Gryffy y allient, c'était clair et net !

Pourquoi donc Cloé avait tellement envie de la voir et de recommencer à lui parler. Ou même, elle n'était pas obliger de combler le silence avec des mots inutiles alors qu'il veut tout dire seul?
Quelle étrange soirée quand même, elle voulait reparler avec la Pouffy, mais au moins elle avait peut être réfléchit à ses actes, tellement idiots parfois quand même !

Cloé était comme ça, naturel, vive et directe.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeDim 2 Nov - 17:27

20.21.22 Allez, faîtes tous un voeux

Cloé venait de dire qu’elle mentait. Anaïs fronça les sourcils. Elle ne supportait pas qu’on la contredise. La pauvre et gentille Poufsouffle n’était plus ce qu’elle était.


- Cloé, tu sais, la vie n’est pas aussi belle que tu le penses. Il y a certaine chose qui vaudrait mieux garder secrète. Certaines choses ne peuvent pas ce dire, même à une personne de confiance. J’ai fais ou je vais faire des choses que je ne pourrais même pas évoquer plus tard. Alors si je ne peux pas en parler pour moi-même, je ne vois pas comment je pourrais en parler à quelqu’un d’autre.


Sa voix était froide et distante. Elle n’était définitivement plus la même. Elle ne le serait sans doute plus jamais. Elle regarda Cloé appeler un Sombral et lui faire un sourire forcé. Anaïs l’a regarda droit dans les yeux, si Cloé aurait pu voir dans la nuit, elle aurait pu y voir une lueur rouge, une lueur de colère et d’énervement. La Gryffondor lui dit qu’elle n’était pas aussi étrange qu’elle, qu’elle avait une vie simple, qu’elle ne mentait pas à ses amis, qu’elle n’était pas aussi aimée qu’elle. Elle la salua et partie. Anaïs la regarda s’éloigné. Elle ne s’excuserait pas, plus jamais d’ailleurs. Elle avait toujours détester admettre une de ses fautes, elle était comme ça. Ce qu’elle détestait encore plus, c’était admettre une faute qu’elle n’avait pas commise. Cloé était partie pour rien. Même l’impulsive Poufsouffle serait restée. Elle avait menti, ok. Mais elle ne pouvait pas toujours dire la vérité. D’ailleurs, qui l’avait toujours dites ? Un sourire apparu au coin de ses lèvres. Elle changeait si rapidement de caractère, même Anaïs commençait à trouver cela étrange. Elle se leva et s’étira. Il était hors de question qu’elle remonte sur le Sombral. Hum, elle avait envie de s’amuser… C’était d’ailleurs à cause de ça qu’elle s’était fait mordre, mais étrangement, elle était heureuse d’être un vampire, elle jubilait intérieurement. Il y avait trois inconvénients, elle ne se voyait plus dans les miroirs, elle ne pouvait plus sortir en plein jour et elle devait boire du sang. Appart ça, il y avait un nombre incalculables d’avantages. Comme ce qu’elle venait d’apprendre à faire. Pour l’instant, elle s’entraînait sur la fumée et la transformation de chauve-souris. S’évaporer dans un nuage de fumée n’était pour l’instant pas très concluent. La dernière fois qu’elle avait essayé, elle était tombée du 5ème étages sans une égratignure, les vampires cicatrisent à une vitesse hallucinantes, mais elle avait maintenant le regard suspect de l’infirmière et de Lucas et en plus elle avait du aller en cours de duel… Elle soupira un énième fois et se transforma en chauve-souris. Elle rattrapa bien vite Cloé sur son Sombral et l’effleura, elle ne s’en rendit pas compte. Elle arriva à lisière de la forêt interdite et se retransforma. Elle y arrivait particulièrement bien.

- Je m’auto félicite, huhu.

Elle alla s’asseoir sur une pierre et attendit, elle commençait presque à s’ennuyer. Elle entendit alors des battements d’ailles, elle arrivait. Une fois qu’elle était à terre, Anaïs attendit un peu, et pointa sa baguette sous son menton en récitant mentalement un Lumos. La lumière s’alluma d’un coup et Anaïs rajouta un sublime :


-Bou.


C’était bientôt Halloween, non ? (On va faire comme si on est la vieille d’Halloween, hein xD ) Il fallait bien s’amuser un peu. Et apparemment, ça avait marché, Cloé s’était retournée dans un sursaut. Anaïs n’allait pas s’excuser et n’allait pas lui demander des excuses, elle allait faire comme si rien de tout cela ne s’était passé, elle était comme ça. Si ses yeux rouges étaient restés, la Poufsouffle aurait peut être lancé un sort à Cloé, mais le côté humain d’Anaïs était revenu, comme si le vole en tant que chauve-souris l’apaisait… Un peu. Un autre sourire apparu sur ses lèvres, d’ici, on voyait le château complètement illuminé. Il faisait nuit maintenant, et la nuit, c’était son domaine, sa vie, son territoire. Elle aurait voulu dire un ‘Bienvenue chez moi’ ou quelque chose du genre, mais cela aurait été trop évocateur, et personne ne devait savoir son secret. Si quelqu’un venait à l’apprendre… Anaïs cligna trois fois des yeux, non, elle ne tuerait personne ! Toujours cette envie de meurtre qui revenait, elle n’y pensait pas avant pourtant… Avant. Bah, remarque, ça ne l’a gênait pas plus que ça enfaîte…


La Poufsouffle sauta d’une manière surprenante du rocher qui devait mesurer deux mètres de haut. C’était ça aussi, être un vampire. Une force exceptionnelle. Cloé la dévisagea presque.

- Quoi, Tu as vu… Un fantôme ?

Fantôme aurait très bien pu être remplacé par Vampire, Anaïs ria quelques secondes, elle commençait à devenir limite arrogante. Elle s’assaillit en tailleur et tapota de la main de sol à côté d’elle. Cloé n’était pas obligé de s’asseoir, elle faisait ce qu’elle voulait, mais la Jaune avait une soudaine envie de raconter des histoires d’horreurs et pourquoi pas raconter son histoire, mais déguiser en récit effrayant. Elle ne l’accuserait pas de mentir comme ça. Toute personne normal aurait eu peur de se balader près de la forêt interdite la nuit, des créatures auraient pu en surgirent, mais Anaïs n’était pas du tout effrayer, en plus de savoir extrêmement bien se battre en duel, elle pouvait se défendre en tant que vampire à tout moment…
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Cloé Delambre
Gryffondor - 7ème annéeCloé Delambre

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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeMer 5 Nov - 20:41

23.24.25. O.n. i.r.a. j.u.s.q.u.'a. c.i.n.q.u.a.n.t.e.-c.i.n.q.



Et si c'était toi le fantôme hein ? Tu fais limite tu savais. Des histoires ? En pleine nuits ? Avec toi ?

Quoi ?! Elle venait de lui parler ?! Mais elle l'avait laissée seule en haut de la tour et la voilà avec elle dans la forêt. Cela devenait vraiment inquiétant là ... Comment avait t-elle fait pour arriver ici en même temps que la rouge et or, cette fille avait des pouvoirs géniaux. Non. Extraordinaire même ! Cloé ne pouvait prononcer aucun autre mot après cette conclusion. La forêt était sombre. Trop sombre. La rouge et or avait l'impression que tout cela allait se refermer sur elle.


*Non, je deviens folle là, Cloé, calme toi, calme toi. Rien ne va se passer ...*


Elle commença à se rassurer intérieurement avant d'aller s'assoir à côté de la jaune qui souriait.

Cloé n'était pas rassurée et ne se sentait plus en sécurité avec elle mais, pour ne pas lui montrer elle faisait semblant de ne rien faire ou dire qui aurait pu la trahir bêtement aux yeux de la jaune. Enfin, Cloé sentait vraiment qu'Anais n'était pas normale et cela lui faisait peur. Oui, peur. Elles étaient là, toutes les deux, dans la forêt, en pleine nuit à parler et l'une d'entre elle n'était pas normale. Malheureusement pour l'autre. Mais l'autre était Cloé et elle n'avait toujours pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds. Elle reprit :
Je n'ai pas l'intention de m'excuser. Toi non plus ? Parfait alors. On en restera là.

Sur ce, la rouge et or remontat dans ses souvenirs, vers les premiers jours de leur rencontre au collège.

______________

Coucou, je m'appelle Cloé et je suis à Gryffonfor. Ah, si tu savais comme j'ai attendu ce jour, ce jour merveilleux ou j'ai pu quitter mes parents pour ne pas les revoir avant l'été prochain. J'ai adoré. Mais c'est tellement indéscriptible que tu dois me prendre pour une folle, non ?

La fillette avait parlé d'un traite à une totale inconnue et celle ci ne l'avait pas prise pour une folle. Cela lui faisait tout de même du bien et elle avait envie de parler, envie d'exprimer ce qu'elle ressentait même si les autres pouvaient avoir du mal à comprendre tout son état d'esprit quand elle avait franchi les portes de l'antique château.
Quand elle avait été placé à Gryffonfor, elle avait quand même trouvé cela étrange, elle n'était pas vraiment courageuse mais bon ... Désormais, elle s'y plaisait vraiment et cela ne l'empêchait pas de parler avec des élèves de d'autres maisons après tout.

L'inconnue avec qui Cloé avait parlé s'appelait Anais, elle l'apprit par la suite et elle avait été placé à Pousoufle. On l'a disait amicale et très gentille.
Les deux sorcières avaient vite sympathise, elle aimaient lire des livres pour toujours en apprendre plus. Anais était très douée, tout comme Cloé.

______________

Le hibou chantait dans la nuit. La rouge et or était là, assise à côté de la jaune en train de parler. Sa baguette pointée sous son menton brillait d'une faible lueur bleutée. Pourquoi toute cette amitié avait t-elle changée ? Cloé replongea au milieu de ses paroles et de ses gestes qui étaient désormais oubliés ...

______________

Un jour, pourtant. Non, cela ne s'était pas fait en un seul jour et cela en plus, avait été progressif. Anais avait commencé à changer. C'(était assez récent mais Cloé avait eu beaucoup de mal à s'y faire. La jaune était plus violente, plus brutale dans ses réactions, ses paroles aussi. Cloé ne voulait pas la blesser ni la vexer. Elle lui faisait peur. De plus en plus peur.

Toutes les choses qu'elles semblaient avoir connue ensemble ... disparues ! Plus aucune trace d'amitié parfois entre elle. Juste des échanges insignifiants. Bon, parfois ce n'est pas fait pour durer mais parfois, il y a quand même des limites et Anais les dépassaient facilement. Elle était entêtée, tétue ... Tout ce qu'on pouvait reprocher à un âne ( xD). Maintenant, c'était parfois facile parfois non, pour parler à Anais.

______________

Cloé entendit la jaune terminé sa phrase, puis, plus rien. Silence complet. La nuit était particulièrement belle.
La rouge et or savait qu'Anais pouvait presque lire dans sa tête. Elle anticipait tout ce qu'elle faisait ou presque.
Ah, elle n'était pas normale, c'était sur. Mais pourquoi, ça l'était moins.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeLun 10 Nov - 16:03

26.27.28 T.u s.o.r.s p.a.s h.i.e.r u.n.e c.u.i.t.e ?




Cloé vint savoir à côté d’elle, elle avait peur. Anaïs pouvait le sentir.

*J’aime ses nouveaux pouvoirs ! *

Elle aurait voulu le crier au monde entier, mais ce n’était pas ce qu’il fallait faire… Elle expira lentement. Il faisait complètement nuit et seul la baguette d’Anaïs, le clair de lune et les quelques lumières du château les approvisionnaient en lumière. Quoi que le lumos de la jaune était relativement faible, pour ne pas lui brûler la peau. Il faisait nuit, et la nuit, maintenant, c’était son domaine. Cloé dit à Anaïs qu’elle n’avait pas l’intention de s’excuser. Anaïs se tourna vers elle et arqua un sourcil. Avec une voix clame, presque lente elle lui répondit :

- M’excuser de quoi ?

Anaïs soupira, on lui avait toujours apprit la politesse, faire ci, faire ça. Y comprit s’excuser, mais ce qu’on lui avait plus que tout répété, c’était bien avoir une raison pour des excuses. Ne pas s’excuser à tous bouts de champs pour des raisons totalement inutiles.

- Tu es une Mckoyeur, ne l’oublie pas ! Tu dois faire preuve de dignité.

*Pff... *

Cette voix qui remontait dans ses souvenirs était très agaçante, toujours à lui faire la morale. Elle fronça les sourcils et ferma les yeux. Le vent vint lui caresser le visage et faire voler quelques mèches de cheveux rebelles.


______


Coucou, je m'appelle Cloé et je suis à Gryffonfor. Ah, si tu savais comme j'ai attendu ce jour, ce jour merveilleux ou j'ai pu quitter mes parents pour ne pas les revoir avant l'été prochain. J'ai adoré. Mais c'est tellement indéscriptible que tu dois me prendre pour une folle, non ?

Anaïs resta là, l’air hébété. Elle se savait sociale, mais de la à adresser la parole à une inconnue. Mais la jeune Poufsouffle était comme ça, elle écoutait tout et essayait de régler les problèmes des autres. Elle était d’un côté assez mature pour son âge et comprenait plus facilement certaines choses. Elle lui fit un sourire, un sourire triste. Mais elle ne voulait pas inquiéter la Gryffondor d’après ses couleurs.

- Non, ne t’inquiètes pas, je ne te prends pas pour une folle.

Cet été, le père d’Anaïs était mort d’une maladie rare. Depuis, sa relation mère/fille s’était complètement détériorée. Elle n’avait plus à tenir une conversation normale avec celle-ci sans que les cris fusent. Elle lui re-fit un sourire mélancolique, les larmes lui montaient aux yeux dès qu’elle pensait à son père, mais elle n’en fit rien paraître, car la rouge et or aurait pu s’en vouloir.

- Je m’appelle Anaïs…

Elle ne rajouta pas sa maison, il était facile de la lire sur la couleur de sa cravate.

______




Si Anaïs s’était souvenue de ça, c’était sans aucun doute parce que Cloé y pensait. Elle pouvait s’y facilement pénétrer dans la tête des autres. La Légimentie… Elle pouvait maintenant avoir une très bonne Oclumentie, empêcher les autres d’entrer dans ses souvenirs. Tous ses avantages pour deux inconvénients. L’envie de sang et le soleil. Faudrait qu’elle pense à acheter une bonne crème solaire un jour. Et puis, elle pourrait toujours trouver un magasin spécial pour les vampires, puisque ceux-ci ne sont pas dans le livre des créatures dangereusement et sont traités au même titre que les sorciers, donc cela pourrait exister. Il y eu ensuite un silence. Cela pouvait dire qu’elle pouvait commencer ? Un sourire presque mauvais se forma sur ses lèvres, elle voulait savoir la vérité ? Pas de problème…

- Bon, c’est parti pour une histoire...



Cette histoire c’est déroulée ici même, à Poudlard. Cela fait déjà quelques années. Le personne principal est une jeune fille de Serdaigle, d’environs notre âge. Cette jeune fille se nomme Tracy Waine et est toujours avide de liberté et de sensation forte. Ce jour là, elle fugua de l’école, comme à son habitude et emprunta un passage secret. Une fois qu’elle eu finit de traverser ce même passage, elle atterrit dans une rue sombre, très sombre, il faisait déjà nuit. Elle marcha rapidement pour essayer de rejoindre le chemin de traverse, mais elle entendit un bruit derrière elle. Elle se retourna dans un sursaut, il n’y avait personne… Elle continua son chemin, et entendit une nouvelle fois un bruit, suivit d’une voix. Elle s’arrêta net car elle sentit une présence derrière elle, une présence peu commune…

- Il ne faut pas traîner aussi tard dans les rues, baisse ta baguette s’il te plait, la lumière… me fait mal.

Sa baguette était en effet allumée, mais elle n’avait nullement l’intention de la baisser. Il répéta, pas de la même voix, celle-ci claquait et était donné comme un ordre.

- Baisse ta baguette.

Elle l’a baissa très légèrement, trop têtue. Avant qu’elle n’ai eu le temps de se retourner, elle entendit un bruit et de la fumée apparue. Elle se retourna vivement. Il n’y avait plus personne. Elle avança prudemment, appart la faible lumière de sa baguette, il faisait extrêmement noir.

-Ce n’est pas très gentil de ne pas m’obéir…

Elle hoqueta de surprise et un bras l’immobilisa. Il était derrière elle. Il dégagea un pan de sa cape et y planta ses crocs. La douleur était atroce, c’était la première fois que la jeune fille ce faisait mordre et elle ne pouvait pas y échapper. Tout ce qu’elle espérait maintenant, c’était qu’il ne s’agissait pas d’un sang pur. A ce moment là, une autre voix ce fit entendre…

-Quelle honte. Toi Albert fils d'un grand vampire de sang pur. Toi qui es autant lâche que ton grand père.

Puis le vampire de sang pur lâcha Tracy. Celle-ci commençait à sentir une douleur insoutenable dans ses canines et ses yeux la brûlaient. Elle se transformait. Alors que les deux vampires se livraient un duel, Tracy, elle, ne pouvait plus bouger, son corps était prit de spasmes violents et elle n’avait même plus la force de crier. De longues et interminables minutes plus tard, il n’y avait plus aucun bruit, la baguette de la bleu avait roulé au sol, du faîte qu’il n’y avait plus aucune lumière. La douleur s’était calmée et Tracy pouvait à peu près tenir sur ses jambes. Elle se leva et ramassa ça baguette. Quand elle alluma, elle vit le vampire qui l’avait aidé, mort, et marqué au mur avec son sang :

A toi maintenant.


Elle laissa échapper un cri strident et couru vers le passage qui menait au château. Mais le vampire l’a rattrapa essaiment et on ne l’a vit plus jamais.

Paraît t’il, que tous les ans, la nuit où Tracy disparue, on entends un cri à fendre le cœur et un élève disparaît. Il n’est retrouvé que le lendemain, vidé de son sang… Et sais tu qu’aujourd’hui, c’est le jour de la disparition de Tracy ?

____


Anaïs reprit son souffle, whoua, elle avait beaucoup exagéré. Kaname n’était pas mort, elle non plus n’était pas morte d’ailleurs, elle n’avait pas ressentie de douleur, comme d’habitude me direz vous et Albert n’avait jamais marqué un mot avec du sang sur un mur. Mais bon, l’important était surtout l’histoire en elle-même, la fille mordue. Juste à ce moment, un craquement retentit dans la forêt et une nuée d’oiseau s’envola, c’était parfait ça ! Anaïs sourit une nouvelle fois, et dire que ce n’était même pas prévu…
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Cloé Delambre
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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeJeu 20 Nov - 22:20

[ HJ : Exuse pour le retard ma Ana x]
[HHJ : C'est bien ratrapé nan ? =D ]



29. 30. 31. U.n. p.o.u.r. t.o.u.s. t.o.u.s. p.o.u.r. u.n.







Cloé n'avait pas pipé mot. A quoi bon ? Anais racontait une histoire et puis, il lui semblai qu'elle aurait, de toute façon, raison d'une façon ou d'une autre ...
Un bruit d'oiseaux qui s'envolaient provoqua un frisson innatendu chez la rouge et or, pourtquoi avait t-elle l'impression qu'Anais pouvait deviner tout ça ? Pourquoi donc ?...
Pourtant, tout lui disait de se sauver, quelle était dangereuse, sauvage presque mais, une sorte d'aimant la retenait scotché ici. Près de cette étrange fille qu'était la Pouffy ...!
De toute façon, elle n'avait quand même pas l'intention de raconter une histoire à son tour. Tout ce à quoi elle pensait c'était toujours la même partie de son enfance. Même si, ce qui se passait en ce moment était le copié-collé d'un vieux souvenir. Ce jour où, elle était grimpée dans un chêne et avait vu à de la magie de ses propres yeux ...

___________________________

Cloé ! Reviens ! Tout de suite !

La voix de sa mère avait continué à crier jusqu'à ce qu'elle disparaissent derrière un arbre, dans la forêt qui bordait la maison familiale des Delambre. Bien sur qu'elle faisait partie de cette famille. Pas si prestigieuse que ça, juste de sang pur en général. Les grands-parents de Cloé, les parents de son père avaient décidés d'organiser une réunion en compagnie de toute la famille, pour fêter les récents pouvoirs et l'admission à Poudlard d'un cousin éloigné. Il avait toujours été attiré pas Cloé même si elle n'avais jamais répondue à ces multiples avances ...

Tout ce passait pour le mieux pour à peu près tout le monde. Exception faite de la petite, qui s'ennuyait à mourir, coincée sur sa chaise de velours rouge entre un vieil oncle ancien joueur de Quidditch et une tante qui avait emmenée ses 5 chiens avec elle pour la journée. Ces derniers étaient assis sous la table, près à attraper chaque morceau de nourriture qui aurait, par mégarde, pu tomber de l'assiette des invités. Le repas se prolongeait en longueur et il faisait chaud dans la salle à manger lumineuse. Les plats se succédaient les uns aux autres et les enfants ne disaient rien. Comme on leur avaient ordonné auparavant dans la matinée lors des préparations.

Cloé avait encore eu droit à une remarque venant de sa grand-mère Arielle, une femme vigoureuse et forte qui se maquillait pour 3 le matin et qui empestait le parfum. Les parents avaient prévu de faire porter aux garçons une chemise bleu claire et, par dessus un chandail blanc. Accompagné par un bermuda bleu noir et des chaussures en cuirs. Les filles, quand à elle, devaient aborder une robe en coton de couleur beige et un ruban de satin comme ceinture de couleur bleu. Les chaussures étaient censées être des ballerines bleues. Cloé avait bataillé tout la soirée pour pouvoir porter autre chose mais les dirigeantes féminines de la famille avaient été claires.

Tu porteras comme les autres et c'est tout. Tu veux donc faire un raté encore une fois ou quoi ?!
Aller, va te coucher maintenant.

Avaient t-elle ajouté ensemble avant de retourner coudre dehors. Cloé ne supportait plus qu'on la traite ainsi à son âge (10 ans) et était allée décrocher la tenue dans la penderie avant de la rouler en boule sous sa couette, dans la housse de celle ci.
Le lendemain, drame dans la maison, une robe à disparue et les oncles et tantes tant attendues étaient en train d'arriver au fur et à mesure. La mère de la jeune fille, accompagnée par ses soeurs et ses nièces, déjà habillées avaient fini par retrouver la robe sous la couette de Cloé. Mais, Cloé ! Elle n'était pas là. Elle était sortie dans la matinée, prétextant qu'elle allait cueillir des fleurs des champs pour la table de midi. Le drame continuait donc ... Ce fut aussitôt l'alerte général qui fut donné au cousins, qui partirent tous chercher leur cousine préférée dans le domaine. Qui n'avait rien de très petit non plus. Tous revinrent bredouille, sauf Tom (le cousin éloigné) qui tenait dans sa main, le bras gauche de Cloé de toute ses forces. Il expliqua à sa mère ce qui s'était passé quand il fouillait le parc :

Je courais, pour ne pas perdre de temps quand je l'ai vue, adossé contre un arbre. Elle lisait un livre, je ne sais plus trop quoi, je l'ai laissé là bas. Ensuite, je me suis approché d'elle avant de lui sauter dessus par surprise ! J'ai attrapé son bras et voilà. Je l'ai ramené à la maison. Il jeta un regard en coin à Cloé avant d'ajouter, le sourire jusqu'aux oreilles. Je gagnes quoi ?

Sa mère soupira avant d'attraper le bras de Cloé et de l'emmener se changer en haut.

Elle s'était donc retrouvée sur une chaise avec l'interdiction formelle de bouger avant la fin du repas. Mais, n'en pouvant plus, elle avait une idée qui, pour elle était géniale. Connue dans toute la famille pour sa maladresse, elle avait lâché une saucière juste sur les genoux de l'ancien joueur de Quidditche, qui s'était juste mis à hurler tellement la sauce était chaude. Ses parents s'étaient aussitôt précipiter sur lui et Cloé s'était sauvé. Elle avait traversé la maison en courant, puis le parc avant d'entendre la voix de sa mère et de s'enfoncer dans la foret. Sombre et silencieuse par cet après-midi de Juin.
Cloé avançait lentement, gêné par les branches et autres herbes qui la piquaient par tout ... Enfin elle aperçu une clairière, pas très grande, mais très lumineuse pourtant. Au milieu, un magnifique chêne centenaire se dressait là. Il paraissait presque irréel et la jeune fille ne put s'empêcher de rester là, à la le contempler. Cela dura au moins 10 minutes avant qu'un hululement de chouette ne la sorte de sa transe. Puis toute tremblante, elle s'approcha de lui, tendit le bras et attrapa une branche basse qui dépassait avant de se plaqué contre l'arbre pour y verser quelque larmes à l'abri de tous. Pour une fois, elle ne parla pas, l'instant était trop parfait pour exister et des paroles l'aurait gâché. Et ça, elle ne le voulait pas, mais pas du tout !...
Quand elle rouvrit les yeux, elle était allongé sur un tas de feuilles vertes, sur la cime du Chêne. La nuit était tombée depuis longtemps, à en croire par la lune et le vent frais qui soufflait. Cloé frissonna, si elle rentrait maintenant, elle risquait de se perdre dans les bois mais si elle attendait demain, elle était sur d'avoir toutes les polices à sa suite pour la rechercher ...
Elle réfléchit, les mains sous le menton, elle allait retrouver la maison, et cette nuit. Quand elle serait arrivée, elle monterait dans la chambre par la porte de derrière qui n'était jamais fermé et le lendemain, elle se contenterais de répondre pas oui ou non aux multiples questions des adultes qui allaient fuser ...
L'enfant soupira encore une fois, les yeux levés au ciel. Elle voulut descendre de l'arbre mais, quand elle posa son pied sur la branche en dessous. Celle ci bougea et se retrouva de l'autre côté du tronc, de façon à ce que Cloé ne puisse pas l'atteindre.
Elle comprit vite que l'arbre ne voulait pas qu'elle parte, elle n'avait que 10 ans et imaginait tant de choses. Alors, elle se mit à parler très vite à celui ci qui remit en place sa branche pour qu'elle puisse descendre :

Écoute l'Arbre, il faut que je rentre chez moi le plus vite possible. Mes parents ne savent pas où je suis et même si je n'ai pas envie de rentrer, il le faut bien sinon ...

Elle eut un sourire triste avant d'arracher tout doucement une mini branchette et d'enlever les feuille qu'il y avait dessus, elle reprit :

Regarde, je garde avec moi un souvenir. Ça te va ? Moi en tout cas, j'ai fait une sieste tout à fait géniale je te dis. Au revoir l'Arbre.

Elle sauta au sol avec agilité et lui adressa un signe de main alors qu'elle partait en courant dans le noir et l'épaisseur de la foret. Cloé m'y moins de temps qu'a l'aller pour parcourir ce qui l'a séparait de l'ancienne bâtisse. Tout le monde dormait. Elle se trompait, ses parents savaient qu'elle rentrerait et cela la vexa en elle même. Finalement, Cloé ne monta pas ce coucher à l'intérieur et elle passa la nuit dehors à tenir entre ses doigts, le morceau de chêne qui l'accompagnait partout désormais. Sa baguette était bien en bois de chêne en plus. Cela avait sans doute été vu par la baguette quand elle avait choisis.

La Gryffondor sourit, sans sans rendre compte, elle avait parlé à voix haute, racontant une histoire à Anais donc. Ce n'était pas ce qu'elle souhaitait au départ mais bon. Maintenant, elle savait au moins, non ?
La rouge et or mit sa main dans la large poche de sa robe de sorcier et en sortit un bout de bois poli. Elle le prit dans sa main gauche tandis que la droite pointait la baguette vers lui avec son bout lumineux qui le détaillait.
Que fallait t-il faire désormais ?
Attendre ? Partir ?
Cloé n'en n'avait aucune idée et elle ne fit que se lever. Engourdis par son trop long manque de mouvement.


[ Héhé, alors ? xD ]
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeDim 23 Nov - 15:49

32 33 34, Ma Belle Mère Est Une Marâtre.



Cloé lui raconta à son tour une histoire. Un souvenir plus précisément. A la fin de son récit, elle lui montra le morceau de branche de l'histoire puis se leva. La Jaune en fit de même, elle sauta du haut caillou sur lequel elle était perché et tendit ses bras en l'air, s'étirant comme un chat. Elle soupira un long moment et se laissa tomber sur une bosse du rocher, qui formait une sorte de siège. Elle ramena ses jambes contre sa poitrine et regarda Cloé toujours debout. Si elle lui avait raconté un souvenir, avait elle comprit que ce qu'Anaïs avait raconté en était un ?

Elle plissa les yeux, il faisait totalement noir et pourtant elle y voyait presque comme en plein jour. Elle s'y était habituée maintenant, mais au début cela lui donnait des migraines insoutenables. Elle était complètement décalée. Ne mangeait n'y le matin, n'y le midi, mais prenait un repas deux fois plus consistant le soir. Elle ne sortait jamais du château, ou alors rarement mais sous une ombrelle. Celui ci était naturellement sombre, normal pour une sorte de château médiéval. En tant que préfète-en-chef, elle avait une raison pour ses sorties nocturnes, elle pouvait très bien faire une sorte de 'vigile' pour les aventuriers de minuit. Bien que même quand elle en croisait elle ne leurs disait absolument rien. Elle savait que si elle n'avait eu ce rang et qu'elle se serait fait prendre lors d'une sortit de nuit, elle n'aurait pas aimé ce faire amener de force dans le bureau de Rusard ou du Professeur Chourave pour les Poufsouffle. Elle sourit quelque peu amusée. Cela aurait pu se faire si elle n'était pas préfète en chef, si elle n'était pas non plus une Poufsouffle, si elle n'était pas une vampire et si elle n'était pas comme elle l'était. D'un côté c'était amusant de penser cela, qu'est ce qui se serait passé si elle n'avait pas prit telle ou telle décision.

Malheureusement ou heureusement, elle ne savait pas vraiment, c'était trop tard pour y penser. Elle ne savait pas si elle aimait être un vampire ou non. De toute façon quoi qu'il arrive, ce qui est fait est fait. Elle se réjouissait parfois d'être une créature de la nuit, mais d'autre fois, quand elle regardait par la fenêtre les élèves qui s'amusaient dehors, elle ne pouvait s'empêcher de les mépriser. Depuis qu'elle n'allait plus à certains cours, par manque de force, car à force de faire des nuits blanches, il est difficile de se lever le lendemain, ou tout simplement par manque d'envie, elle avait l'impression qu'on l'oubliait, pire, qu'elle ne faisait plus partie de l'école.

Elle ne rentrerait pas pendant les grandes vacances chez elle, elle prévoyait même de ne plus rentrer du tout. Elle était majeure après tout et de plus, c'était sa dernière année à Poulard. Elle resterait peut être à Poudlard, en tant que Professeur. Ou directrice tiens, ce serait amusant. Elle aurait du faire Auror, d'après ce qu'on lui avait dit, mais elle n'en était pas sûr, non pas que ça ne lui aurait pas plu, car bien qu'étant transformée elle n'oubliait pas son premier but, mais un auror vampire... Mangemort, cela aurait mieux passé, mais elle ne serait pas Mangemort, elle trouvait cela stupide d'être le petit chien d'un soit disant 'Mage noir'.

Et puis, il y avait toujours le ministère, elle pourrait espionner justement les dits mangemorts en ce faisant passer pour l'un deux. Cela ne s'écartait pas trop de sa vengeance et puis elle pourrait avoir une vie aisée et pas trop ennuyeuse. Car ce qu'Anaïs chassait, c'était avant tout l'ennuie. Comme on dit, la vie est courte, alors une vie courte et ennuyeuse, pour ne pas dire de mot grossier, ce n'était pas du tout ce qu'elle recherchait.

Elle fit un sourire et jeta un coup d'oeil dans la forêt interdite, elle avait bien envie d'y faire un tour... Si ça se n'était pas palpitant ! La Gryffondor ne serait peut être pas d'accord, quoi qu'elle était à Gryffondor, elle devait tout de même avoir une pointe de courage. Elle se leva et attrapa la baguette qui était posée à côté d'elle.


- C'est la nuit que toute chose prend son véritable aspect.


Non, elle ne faisait pas vraiment d'allusion en disant cela... Enfin si, elle en avait fait une, c'était sur, mais pas sur elle. Plutôt sur la forêt, si balader la nuit était cent fois plus dangereux, demander à ce qui si sont promenés la nuit... Enfaîte non, presque aucun n'est revenu... Ah si, sauf elle et Mutt peut être, quoi qu'avec le centaure qui bouche la sortie... Passons, elle aurait plus que tout aimé rentrer à l'intérieur, ce qu'elle commença à faire, elle avança de deux mètres vers la lisère de la forêt et se retourna:


- Si on nous prends en plein milieu de la nuit comme cela, on pourrait penser qu'on est des vampires.


Elle avait accentué sur le mot 'Vampire', elle savait que Cloé avait une fascination pour ces êtres, malheureusement elle n'avait jamais du se faire attaquer par un suceur de sang, on les aime tout de suite moins après, a part quand on n'en devient un... Anaïs avait en quelque sorte de la chance de ne pas haïr les vampires, se haïr soit même, c'était sans aucun doute possible, mais elle, elle avait accepté le faîte de n'être plus comme avant.

Elle lui fit un clin d'oeil, elle redevenait 'normal' quand elle n'avait pas envie de sang.

Ses yeux brillaient toujours mais pas de la même lueur, celle ci était plutôt doré, c'était même très étrange, une sorte de volcan, de ras de marré ou encore un souffle de vent. C'était même inexplicable. Complètement inexplicable, il fallait sans aucune doute le voir pour y croire. Quand elle avait remarqué cela pour la première fois, elle étais devant son miroir et était restée au moins cinq minutes à fixer ses éclats d'or. Pour elle, c'était simple, elle avait envie de sang, ses yeux étaient rouges, en d'autre terme il ne fallait pas l'approcher. Elle n'avait plus envie de sang, ses yeux étaient dorés et si elle n'avait rien du tout, qu'elle n'avait n'y de soif n'y de désaltération, elle avait les yeux marrons, ses yeux habituels si on peut dire. Elle n'avait encore bu le sang de personne, même si elle savait que cela arriverait bientôt. Pourtant ses yeux étaient tout de même parfois dorés, alors qu'elle n'avait pas bu de sang. C'était tellement étrange qu'elle préférait ne même pas chercher d'explication.

Elle sortit de sa rêverie et rangea sa baguette dans sa poche, le lumos de Cloé était bien suffisant, si elle rajoutait le sien, elle risquerait de s'éblouir. Tant qu'elle n'ai pas l'idée de lancer un lumos maxima, tout irait bien. Elle se retourna, quittant des yeux la Rouge et plongeant son regard dans la forêt. Avant, elle n'y voyait rien, il était impossible de voir dans la forêt interdite, même de l'extérieur. Et pourtant, Anaïs a ce moment précis, elle voyait exactement ce qui se passait dans l'ombre des arbres. Enfaîte, elle ne voyait même pas l'ombre des arbres, elle la distinguait à peine. Elle savait qu'avant, elle ne se serait jamais aventurée dans le noir comme cela, sans baguette. Mais maintenant qu'il n'y avait plus de noir, il n'y avait plus de raison de ne pas y aller. Enfin, pas pour Cloé.

Elle savait pas du tout ce qu'elle allait faire, elle devait sans doute la prendre pour une folle. Déjà elle avait remarqué qu'elle avait changer, même si ce n'était pas très difficile vu qu'elle envoyait balader tout le monde et qu'elle ne se montrait presque plus. De plus elle faisait plusieurs allusions à sa transformation, tout en faisant attention de ne pas dévoiler des choses trop importante. Cela l'amusait, il fallait le dire. Jouer aux devinettes, sachant qu'elle ne donnerait pas la réponse. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas le crier sur le monde entier, mais si elle le disait à Cloé, elle devrait le dire à quelqu'un d'autre, et encore quelqu'un d'autre, cela arriverait aux oreilles de Dumbledor, elle se ferait renvoyer et ne pourrait pas rentrer chez elle car sa mère ne voudrait pas d'un vampire comme fille, elle ne pourrait pas trouver de métier classique car ses employeurs auraient peur d'elle ou tout simplement pas confiance, elle n'aurait pas de mari car être le mari d'une vampire, il faut avouer que ce n'est pas très convainquant, donc pas d'enfants, pas d'héritier, elle serait seule avec son héritage à traîner dans les rues et boire le sang des passants qui traînaient un peu trop tard. Elle vagabonderait peut être avec d'autres vampires mais comme la Jaune est immortelle, elle s'ennuiera bien vite et la routine la mangera petit à petit, alors elle fera des paris avec des vampires, elle tuera d'autres personnes pour s'amuser. Et elle commencera à tuer et tuer encore. Jusqu'à ce qu'elle soit bannit du monde des sorciers comme du monde des vampires, alors elle se retrouvera une nouvelle fois seule, à fuir. Et elle ne pourra même pas se dire que quand elle sera morte, tout sera finit, car elle ne mourra jamais, car personne ne voudrait lui enfoncer un pieux dans le coeur, ils la laisseront seule.

Anaïs secoua la tête, elle divaguait là. Elle n'aimait pas se faire un futur comme cela, toujours tout prévoir, mais en tout cas, elle savait qu'elle ne devait pas dévoiler cela à trop de monde. Elle se mordit intérieurement la joue avec ses canines et passa sa langue sur la plaie, elle avait déjà goûté son sang et se n'était plus vraiment appétissant. Quel vampire aime boire son propre sang ? On se le demande...


- Vampire... Le vampirisme est tellement étrange, beaucoup on eu ou on peur des vampires. Pas toi n'est ce pas ? Je crois savoir que tu les aime bien.


Elle marqua une pose, qu'est ce qu'elle faisait ? Elle n'en avait pas vraiment idée...


- Mais tu ne t'es jamais retrouver face à un Vampire, si ?


Si elle s'était déjà réellement retrouvé face à un être de la nuit, elle aurait déjà reconnue en Anaïs un vampire et si elle se serait déjà fait mordre, elle aurait l'odeur de celui qui l'aurait mordu, or elle ne sentait juste la sienne. C'était fabuleux comme elle pouvait donner à chaque visage une odeur. C'était fabuleux, inquiétant et amusant, surtout amusant.
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Cloé Delambre
Gryffondor - 7ème annéeCloé Delambre

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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeDim 23 Nov - 21:27

35.36.37. Où. sont. passées. mes. chaussettes. ?


Cloé avait deviné que la jaune connaissait sa passion des Vampires, vu les questions qu'elle lui avaient posées auparavant.

Vampire... Le vampirisme est tellement étrange, beaucoup on eu ou on peur des vampires. Pas toi n'est ce pas ? Je crois savoir que tu les aime bien.
Mais tu ne t'es jamais retrouver face à un Vampire, si ?


Comment le savait t-elle ? Ça, par contre, elle l'ignorait tout à fait.
Cloé sourit, légèrement mais c'était un vrai sourire celui là ... Elle répondit à Anais :

En fait, ce n'est pas que je les aime. C'est que je suis passionné par eux. Tout dans leur comportement m'intrigue et ... Ce serait vraiment extraordinaire si je pouvais savoir qui est Vampire dans le château. Je suis sur qu'il y en a. Certaine.

Elle tourna la tête vers la foret, la jaune la fixait aussi. Peut être qu'elle voudrait aller s'y balader même si ce n'était pas tout à fait le moment. Enfin, elle était tellement étrange parfois que cela ne l'étonnait plus. Non, en fait, elle voulait passer du temps avec son amie pour en apprendre plus sur les créatures de la nuit. Elle voulait en savoir plus.

Elle attrapa la main de la préfère et l'entraîne un peu plus vers la sombre masse que formait la foret interdite. On n'y voyait absolument rien mais, avec sa baguette et le Lumos qu'elle rependait Cloé put remarquer que le sol était couvert de racines et elle réussit à les éviter.
Cloé tenait toujours la main de la jaune, qui, elle, avait l'air parfaitement à l'aise dans le noir. Comment faisait t-elle donc ? Mais, la peur qu'elle éprouvait à son égard avait disparue en une sorte de fascination à cause de son évocation au sujets des Vampires. Que savait t-elle d'autre ?.. Les livres en général étaient assez discrets sur ce sujet.

Tout ce que savait la rouge et or, malgré ses heures de recherches à la bibliothèque là dessus c'était que, en général, ils n'avaient plus vraiment de douleur, qu'ils voyaient évidemment très bien dans le noir et que ils faillaient qu'ils évitent de se montrer au soleil trop souvent. Aussi, qu'ils vivaient éternellement même si leur soif n'était pas remplie. En fait, elle pensait bien qu'on ne peux pas les tuer de 50 000 façons ...

Cloé remit en place une énième mèche de cheveux qui l'a dérangeait et ajouta dans un souffle, presque en chuchotant à l'attention d'Anais :

Tu ... tu crois qu'on a le droit de faire ce que l'on fait ? Même si tu es préfère en chef ? Je suis déjà sorti la nuit. Elle esquissa un magnifique sourire à faire tomber n'importe qui et continua. Mais, jamais dehors et, surtout pas vers la foret. Bonne idée d'après toi ?
Oh, je pense aussi à ça. Si on rencontrait des Vampires ce ser ...


Elle ne finit pas sa phrase. Une autre bande d'oiseaux venait de' s'envoler, provoquant dans le silence environnant un brui hallucinant ...

Tu en a déjà rencontrée, toi ?

Ses yeux brillaient. Elle était attiré par se sujet comme un aimant à du fer. Elle voulait tellement comprendre, savoir. Tout savoir même.

Alors qu'elle réfléchissait mentalement elle fit un '' Lumos extremos'' sans sans rendre compte. La Gryffondor ne regarda pas la tête qu'Anais faisait. Elle se leva juste et continua de marcher, éclairer par sa baguette.
Elle s'imaginait plus tard. Un moment, plus tôt, Anais avait semblé pensé à la même chose.

C'était leur dernière année à Poudlard, qu'allait t-elles faire ensuite ? Surtout, qu'es que que Cloé allait faire après ? Devenir professeur ? Auror ?
Elle savait qu'elle en avait la capacité et la volonté. Si elle le voulait vraiment, elle y arriverait. Mais, tout ce que la rouge et or ,voulait vraiment, c'était de découvrir des choses sur les Buveurs de sang, comme les appelaient parfois les livres dans lesquels elle se plongeai parfois le soir avant de s'endormir. Des rêves et idées plein la tête ...
déjà, elle savait que la première chose qu'elle ferait serait de retourner voir sa famille une dernière fois et de juste leur dire un revoir bref. Elle ne les supportait toujours pas et ce n'étais la maturité qu'elle avait acquise ici qui la ferait changer d'avis à leur sujet. Elle les trouvait détestables, tous. Sans aucune exception mais il y avait surtout son cousin, cette sangsue de Tom qui l'a collait partout dès qu'elle rendait visite à ces grands-parents ( très très rares même). Il avait voulu l'embrasser à Noël, l'année dernière Il avait du se prendre la plus grande claque de sa vie quand elle avait rejeté, au sens propre et au sens figuré. Les grands-parents et le reste de la famille, ayant été outrés par le comportement d'un des leur avaient tous sortit leur baguette et l'avait menacé avant de la mettre dehors pour le reste de la soirée.
Cloé s'en souvenait parfaitement, elle avait été rendre visite à son chêne encore une fois avant de rentrer, gelée. Personne n'avait rien dit par la suite. Après tout, elle aussi avait une baguette.

A ce moment là, elle se retourna vivement vers sa compagne de ballade et crut apercevoir une grimace sur son visage pâle. Elle n'en fut pas certaine étant donné qu'elle ne dura qu'une seconde à peine mais elle fut bien visible. Cloé s'approcha de cette dernier et s'empressa de demander :

Ça va ? Tu veux peut être rentrée non ?

Cloé soupira, elle parlait trop et si par hasard elle disait oui. Quel dommage se serait ! Elle se plaisait si bien ici, elle était tellement contente sans vraiment sans rendre compte en fait, mais elle était heureuse ...
Sa baguette brillait fortement, même elle, cela lui faisait mal aux yeux, elle y était allée peut être un peu fort sur le Maximo là ... Enfin, comme ça elle ne tomberait par sur le sol froid et dur que lui offrait la foret et ses arbres.

Elle se mit à les contempler et à les décrire mentalement.
La rouge et or les aimait, tous. Même les moches et rabougris qu'on trouvait parfois dans le parc. Elle aimait être dehors et sentir le vent frais sur ses joues trop chaude. Elle aimait la pluie qui tombaient et emmêlait ses cheveux bruns. Elle aimait se sentir trempé jusqu'aux os et ensuite se sécher d'un coup de baguette avec un sort simple et rapide.
Elle aimait la liberté et tout ce que cela représentait ...
Pour elle, être enfermé ce n'était pas vivre et c'est donc pour cela qu'elle avait parfois du mal à suivre en cours. Particulièrement en divination ou la salle était exigu et étroite. Tout le monde voyait tout le monde, cela mettait Cloé très mal à l'aise. Et la professeur, quelle horreur, elle ne pouvait pas la voir !

Cloé haussa les épaules pour elle même, Anais la suivait avec facilité, trop de facilité dans le noir alors qu'elle était tout de même quelques mètres derrière. Comment faisait t-elle donc ?
Tout d'un coup, le doute revint brusquement ! Voilà ce qui n'allait pas chez la Pouffy, elle faisait tout trop simplement. On avait même l'impression qu'elle voyait dans le noir ou avec peu de lumière.
Pourquoi avait -elle plisser les yeux ? Comment avait t-elle fait pour se retrouver à l'endroit ou Cloé était allée avec le Sombral avant elle ? Pourquoi avait t-elle commencé à parler des Vampires ? Pourquoi n'avait t-elle pas, elle non plus, fait briller sa baguette pour y voir dans l'obscurité ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Tout ce bousculait dans sa tête et elle commença à ne plus distinguer les formes autour d'elle ...
Elle avait mal à la tête.
Cela lui fit l'effet d'une révélation violente et inattendue.

Cloé tomba lourdement par terre, et, avec de la chance, sur une racine épaisse. Sa baguette tremblai dans sa main et quand elle prononça ses paroles, elle eu du mal, tellement les spasmes qui venaient de la prendre étaient forts :

Anais ... Dis moi que tu es sur que tu n'a ... que tu n'a jamais .... rencontré de Vampires ?...

Elle respira un grand coup avant de se laisser aller. Sa tête heurta le sol froid et ses bras lui permirent de se relever avant de s'asseoir à nouveau et de fermer les yeux.
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeMar 23 Déc - 22:22



38.39.40, j’i.r.a.i.s v.o.i.r m.a t.a.n.t.e.



Tout l’intriguait ? Un sourire cassa son visage angélique. Les vampires étaient si intriguant que cela ? Elle hésita un moment et opta pour un ‘oui’ catégorique.


- Moi je ne suis pas sûr qu’il y ait une créature de la nuit, on aurait eu plusieurs victimes sinon…

Soudainement la Rouge lui attrapa la main et l’emmena dans la forêt, enfin. Un large sourire illumina son visage. Elle aimait voir ses capacités et là, elle pouvait parfaitement tester celle de la vision nocturne. Elle évitait donc avec grâce tous ces pièges naturels qui l’amusaient au plus au point. Cloé lui demanda si elles avaient le droit de faire cela, si c’était une bonne idée.

- C’est une excellente idée, la meilleure que j’ai eu depuis longtemps.

C’était plutôt ironique qu’autre chose, mais avec la jaune on ne savait jamais. A vrai dire, la meilleure était de ses idées étaient celle d’avoir fugué en pleine nuit au chemin de traverse, étrangement elle prenait goût au vampirisme. Elle aimait, elle adorait même. Elle lui demanda alors si elle en avait rencontré, avant qu’Anaïs ait pu démentir cette idée, la Gryffondor alluma sa baguette au maximum et la Poufsouffle étouffa un cri. Non, non, non, elle voulait la tuer ? Elle plaça automatiquement une main à son visage, ce qui ne cachait en rien le problème. Bien qu’elle ne sentait pas la douleur, elle comprenait que sa peau brûlerait littéralement. Une sorte de coup de soleil en cent fois plus violent. Elle grimaça en continuant de cacher ses yeux quand Cloé se retourna et lui demanda si elle voulait rentrer. Non, elle attirerait les ennuis comme un aiment. Depuis toute jeune elle s’attirait chaque problème mais s’en tirait avec brio. Elle enleva sa main et regarda Cloé dans les yeux, histoire de moins voir le reflet de cette baguette. Elle articula calmement et d’un ton persuasif.

- Non, j’aime le noir. Mais justement, ta baguette gâche un peu tout.

Soudain Cloé cru comprendre quelque chose qui fit reculer d’un pas la préfète-en-chef, elle plissa les sourcils. La Rouge lui redemanda si elle n’avait jamais rencontré de vampire. Sa réponse ne se fit pas attendre.

- Non, enfin si, mais pas des sangs purs. J’en connais cinq. Sympathique d’ailleurs. Si tu penses que je suis un vampire, oublie, je t’aurais attaqué et vidé de ton sang depuis longtemps.

D’un côté c’était vrai. Si elle n’avait pas une sorte de dernière part humaine au fond d’elle, elle ne se fera pas prié pour boire le sang de tout le monde. Elle s’énumérait dans la tête les rencontres de chacun de ces vampires, Oscar, Sarah, Kaname et le vampire qui l’avait mordu, sang pur, Albert. Il restait la cinquième, elle l’a connaissait moins qu’Oscar mais restait tout de même la sœur de celui-ci. Elle aimait mentir, Oscar ne faisait que ça maintenant qu’elle y pensait. A moins que ce ne fût qu’une réalité dure à croire… Ce qui était tout aussi possible.

Depuis le temps que nous le mentionnons, parlons d’Oscar. Celui-ci est né dans les environs du XVI ème siècle, il est le descendant d’un forgeron moldu et d’une mère au foyer sorcière. Banal en apparence. Une fois mordu, il a récupéré une des œuvres forgées de son père, une croix précisément. L’unique croix au monde qui ne blessait pas les Vampires.

Celle-ci était maintenant accrochée au cou d’Anaïs, mais Cloé ne pouvait pas la voir vu qu’elle était sous sa chemise.

Le père d’Oscar était un africain, sa mère faisait un voyage pour affaire quand elle l’avait rencontré. Elle s’était ensuite installée avec lui en Angleterre et avait abandonné son travail qui nécessitait trop de voyage aux quatre coins du monde en bateau, car les voitures ou avions ne voyaient pas réellement le jour à cette époque. Ils avaient donné naissance à plus ou moins quatre enfants. Oscar avait un frère aîné, mort de la tuberculose à seize ans et deux petites sœurs, une de deux ans sa cadette, Henrietta, et l’autre qui était presque une enfant mort née.

Seule Henrietta survécue, même si elle n’était que sa demie sœur. En effet, la mère d’Oscar avait trompé son mari et celui-ci l’avait pardonné, bien que sa confiance n’était pas redonnée. A l’époque, tromper son mari était un acte abominable et digne de peine de mort. Le père d’Oscar ne l’avait pas dénoncée. Beaucoup de voisin savait ce secret, car rien qu’en regardant la différence de peau des deux enfants, il n’y avait pas de doute. Henrietta avait une chevelure blonde à boucle anglaise, aux yeux verts et à la peau blanche sans imperfection. Elle était digne d’un tableau de Laure Zoega. Fine et élancée, bien qu’en ce temps, elle n’était pas considérée comme la femme parfaite car les personnes plus en chaire étaient admirées. Oscar, lui, était grand et robuste, il n’était n’y beau, n’y laid. Il était difficile d’attirer l’attention pour lui. Etant de couleur, il avait les cheveux noirs et ses yeux étaient eux aussi noirs, mais ils étaient profonds et surprenant. A en couper le souffle. Il était bien souvent prit pour un domestique, mais avec le rang de sa mère, qui était duchesse et aussi nommé « traîtresse à son sang », il n’en était pas. A l’annonce de sa transformation en Vampire qui restait bien souvent une légende, sa mère se suicida, elle ne supportait pas de dénoncer son fils et ne pouvait pas vivre dans l’ombre marqué au secret. Son père ne communiqua rien, il restait derrière cela et continuait de le considérer comme son fils. Il avait dans les environs vingt-cinq ans et ne l’a plus jamais vu grandir. Sa sœur, elle, décida de se faire mordre en retour. Elle avait une relation très proche avec son frère et ne voulait pas l’abandonner, elle réussit à se faire mordre et à en sortir indemne.

Après la mort de leur père, ils partirent en dirigeable parcourir le monde. Oscar écrivit un livre à succès et Henrietta chanta à l’Opéra. Ils écumèrent ensuite les sept océans et devinrent une sorte de légende des Immortels, racontée par les vieux marins et pirates. Il était ensuite devenu un des meilleurs joueurs de Quidditch et elle tournait dans les nouveaux films Moldus. Ils mordaient des gens, c’était sûr, mais ils pouvaient s’abstenir de sang plus longtemps que les vampires normaux et ne buvaient que de petites quantités. Mais Henrietta eu un malheureux accident. Elle se fit mordre par un autre Vampire qui lui but plus de sang qu’il n’en fallait. Oscar n’était pas là. C’était le père d’Anaïs qui l’avait recueillit, étant médecin et vu que la scène s’était passée devant sa demeure. La Vampire n’eut aucun mal à la retrouver et se prit d’amitié avec ce moldu qui avait guérit un vampire. Il n’avait pas encore rencontré sa future femme et Anaïs n’était pas encore née. Les êtres de la nuit avaient acheté une maison dans le même village que ‘le sauveur’ comme ils aimaient l’appeler.

Il ne s’en rendait en effet pas compte, mais le vampire qui avait mordu la jeune, et à la fois vieille femme, en avait après eux depuis un bon bout de temps. Et si son père avait pu voir dans la nuit, il aura entraperçu le revolver de l’autre vampire. Il y a plusieurs façons de se débarrasser d’une créature comme celle-ci et une balle dans la tête en fait partie. Le faisant fuir avec sa lanterne, il avait ensuite puis soigner ses blessures.

A la naissance d’Anaïs qui se révélait doté de pouvoir comme sa mère, le duo s’était encore plus rapprochée de la petite famille. Oscar était plus proche de l’enfant qu’Henrietta, qui elle s’entendait à merveille avec la mère. A la mort de son père, Oscar fut d’un énorme soutient.

Mais revenons en temps présent. Anaïs sortit la croix qui était sous sa chemise. Elle afficha un sourire étincelant par ses dents d’un blanc incroyable, pencha sa tête sur le côté ce qui fit tomber des mèches de cheveux devant ses yeux et ajouta :

- Regarde, si tu as encore des doutes, un vampire s’enfuit à l’annonce d’une croix. Je me demande bien comment tu as pu penser cela.

Elle plaça un doigt sur sa joue, fit une moue interrogative et regarda en l’air. Un peu plus et on se croirait dans un film. Elle ricana et remarqua que les étoiles étaient particulièrement belles, mais que les branches des arbres obscurcissaient la vue. Elle s’avança alors vers un arbre et grimpa sur une des branches avec une facilité légendaire. Elle se demanda un instant si Cloé aurait besoin d’aide. Les branches étaient hautes, à une hauteur dont un humain normal aurait du mal à se placer. Elle tendit alors une de ses mains à la rouge et se décida à dire :

- J’ai fait plusieurs années d’Athlétisme.

La main toujours tendue, elle se mit à fredonner la mélodie d’une boîte à musique de son enfance, cette boîte avait appartenu à Henrietta. Elle était ronde, doré et bleu, avec une inscription gravée sous le couvercle.


Ansia.
A ma plus chère personne
.


Elle ne savait pas à qui elle appartenait avant, mais savait qu’elle était importante. Elle venait d’Italie à en croire le premier mot. Elle devrait songée à aller chercher cette boîte chez elle, avec ce qu’elle pouvait faire maintenant, elle n’aurait aucun problème à connaître le passé de cet objet. Elle n’avait pas de mécanisme, juste de la musique, elle paraissait aussi très ancienne.
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Cloé Delambre
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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeDim 11 Jan - 17:54

40.41.42. La ___ vie ____ est ____ t-elle ____ un _____ jeu ____ ?






Cloé n'attrapa pas la main tendue d'Anais, elle la rejoignit rapidement sur sa branche en lui rappellent que les arbres, elle les connaissait parfaitement. Surtout pour grimper dedans. 'était quelque chose de simple et normal pour elle, même aujourd'hui. Ses détails revenaient, des souvenirs d'heures passées. Joyeuses ou pas, mais définitivement terminées. Anais commença à murmurer une mélodie. Ancienne.

Et si tout où la plupart des choses que j'ai lu sur ce sujet étaient fausses. Et si tout était à reconsidérer. Si en fait, certains ... Vampires pouvaient se contrôler. Si tout était à remettre en question. Tu ne m'aideras pas, je le sais mais, tu ne fais pas tout non plus pour cacher ta nature ... C'est obligé. Il y a toujours des exceptions de toute façon. Partout. Je suis sur que tu fais partis des leurs, Anais. Arrête de dire que tu fais tous les sports. De toute manière, je ne te crains pas, même si tu pouvais me liquider en un instant ou me faire souffrir ... C'est un de mes défauts ça, s'entêter et ne pas avoir peur au moins d'être blessé ... Ah ... Tu ne l'avoueras donc pas ? Normal, normal, tu te protèges. Comme nombre de personnes ici. Un masque, une carapace. J'ai toujours été comme ça, en plus de vouloir aider le monde entier, les gens me prennent pour quelqu'un de gentil.

Depuis qu'elle avait vu cette croix, Cloé ne voulait pas croire que la jaune ne faisait pas parti des créatures de la nuit. C'était une chose qu'elle ne pouvait laisser faire. Le détail qui aurait pu, justement, '' l'innocenté '', tombait trop juste pour le faire. Il sonnait faux. Resserrant autour d'elle sa veste, elle se tortillait des mèches de cheveux entre ses doigt. Il régnait parfois un silence pesant. On aurait voulu le stopper, mais tout était en place d'une certaine manière que, non, il était impossible de le briser. Anais semblait aimer tout ça, le noir, la lune, la foret et ses compétences physiques donnaient de sérieux doutes sur sa véritable nature. Impossible de tromper trop longtemps quelqu'un, surtout quelqu'un qui l'avait connu normale. Totalement humaine si l'on puis dire. Désormais, une partie de cette humanité là avait disparue.

Malgré tout, cette vie devait être trépidante et passionnément intéressante pour n'importe qui. Courir vite, pouvoir voir dans le noir, être fort et puissant. En fait, le seul prédateur qui existe est nous même, le seul qui puisse vraiment nous détruire de l'intérieur. Avoir honte de ce que l'on est devenu. Cause difficile, surtout qu'on ne peux absolument rien à faire. Rien. Ne pas s'accepter est une chose impossible à vivre. On pense toujours ce que disent les autres sur nous et, dès le début où on sent que quelque chose bouge en nous, c'est bon. Les Vampires devraient se dire que leur vie est mille fois mieux que n'importe qu'elle humain. Et l'immortalité ... ah ... Grande et ténébreuse question. Voir ses proches et amis décédés et partirent les uns après les autres est quelque chose de dur, voir d'impossible mais, cela fait partie du choix de certains. Ne pas s'attacher, ou seulement avec des personnes semblables. Vampire ... Cloé reprit :

Je pense que ...

La rouge s'arrêta, elle pouvait dire une bêtise, se mettre en danger, encore, inutilement. Pourtant, il lui fallait des réponses même si elle se décidait à croire ce qu'elle voulait croire. C'est à dire, la nature d'Anais. Celle qu'elle essayait de cacher aux autres. Celle qui était tenu secrète. Logique. Quel n'aurait pas été la réaction des autres si ils l'apprenaient ... Peut être qu'elle n'était pas toute seule, tout de même à s'en doute ou à être au courant. Et les semblables que la Pouffy connaissaient, ils étaient au château ? Ils devaient sans aucun doute possédés, eux aussi, une force magistrale et les autres ''pouvoirs'' entre guillemets de son amie ...

* Fantastique ... c'est tout simplement fantastique. *

Pensa Cloé, bien que ça ne l'était pas du tout. C'éait horrible que des créatures comme celles ci vivent ici, juste à côté d'eux. Près à leur faire du mal. Sans doute qu'ils se contrôlaient. Ça devait être la seule solution pour rester secret de toute manière. Se cacher, mentir, tuer. Ces mots en questions n'étaient pas vraiment extraordinairesmais le fait de devoir le faire, ça, les rendaient ... Fascinant !

Étrangement, on est attiré par l'interdit, faire tout ce que l'on n'a pas le droit est tentant. Si tentant que certains n'y résistaient pas, c'est sans doute aussi pour ça, que, d'un certain point de vue, les Vampires sont orgueilleux. Ils avouent que leur nature leur fait parfois honte mais sont totalement conscient de leur supériorité. De leurs capacités..

Je ne pense que ... Je ne pense pas que tu es choisi finalement. Tu ne l'a sans doute pas choisi mais c'est arrangeant non ? Dire le contraire serait sans doute une forme d'hypocrisie. Encore en train de se protéger. Toi, tu n'est pas faible ... Moi, si. Il faudrait que .... qu'on arrête de dire et penser que les gens comme moi, normaux va t-on dire. Sont faibles mais c'est impossible. De toute façon, tout le monde veut faire le mal mais ceux qui y arrivent ne l'apprennent pas aux autres. Pathétique ... on veut avoir un statue plus élevé, on veut toujours plus. Toujours. Tout le monde. Moi, pareil. Je voudrais déjà, pour commencer, qu'on me reconnaisse. Mieux que ça.

Cloé savait que ce qu'elle disait, Anais n'y accordait que peu d'importance, voire très peu d'importance. C'est ainsi, quand il s'agit de parler de sois, les gens sont doués. Extrêmement doués même.
La Gryffondor venait tout de même de se faire un deuxième monologue. L'autre restait pensive. Elle savait tout ça, elle savait ce qui concernait les Créatures de la nuit étant donné qu'elle en faisait partie. Dilemme certain. Ce rendant compte de tout ce qu'elle venait de penser, dans sa tête, espérant et sachant presque qu'Anais ne pouvait pas lire à l'intérieur, la rouge se demanda encore mentalement qui n'allait pas bien.

* Arrêtes ! C'est elle qui est Vampire et à des capacités surnaturelles et c'est toi qui te demande si tu as un problème ?! Regardes là ... Elle à sans doute perdu beaucoup d'humanité ... *

Malgré tout, elle l'enviait presque. Elle pouvait TOUT se permettre, tout faire, tout dévouvrir, tout gagner, tout dire, tout penser. Anais avait le temps ... Elle Vivre éternellement n'est pas une mince mais une chose enviable tout de même. Se demandant ce que la jaune pourrait dire après tout ça n'était pas important. Cloé avait trouvé et savait ce qu'elle voulait. M'enfin ... Elle n'espérait pas vraiment se convaincre du vampirisme d'Anais mais passé un temps avec elle. C'était à présent chose faite. Quellefçon fallait t-l en conclure, quelle idée fallait t-il se faire d'elle ? Tout restait flou. Sauf, la lueur des étoiles. Une chose était sure, c'est que les astres nocturnes n'arrêteraient pas toute de briller en même temps du jour au lendemain. Un léger réconfort qui voudrait dire que rien n'était, perdu tant que l'on ne jouait pas trop. Cette nuit, Cloé avait tenté, beaucoup certainement. Elle ajouta, le regard perdu vers le ciel noir :

La vie, tu la joues donc. Moi, j'en profite. J'essaye. Tu as de la chance, tu ne perdras jamais. Maigre consolation ? C'est d'ja ça de gagner, Anais.
Les plus petites réflexions apportent parfois les plus grandes réponses. Ce que tu m'a racontés comme histoire n'étaient là que pour m'effrayer ? Je n'ai pluseur de toi non plus. Quoi que tu fasses, même me mordre. Même me blesser, tu ne le feras pas. Ou bien peut être que si, pour me prouver que tu es forte et violente. Ou non, pour aussi me montrer que tu n'est pas si horrible. Encore un choix. On a toujours de le choix, il suffit de faire le bon. Chose qui n'est pas aisé.


Qu'essayait t-elle donc de lui montrer ? Encore une fois, la même question, on revient au point de départ. Celui de toutes les questions, les solutions. Celui de tous les problèmes aussi. Que veut t-on prouver ? Qu'on est le plus fort. Pourquoi ? Pour être respecté. Les réponses étaient évidentes, du moins pour Cloé. Oui, du moins pour elle.
La rouge se sentait enfermée, emprisonnée, si elle faisait du mal, on lui balançait qu'elle foutait sa vie en l'air, si elle faisait du bien, on la prenait pour quelqu'un de faible. Où était la solution alors ? Dans le fait qu'on veut se montrer tel que l'on n'est pas. Qu'on est le plus fort. Voilà, on y était, encore une fois. Éternel recommencement.
Éternel recommencement auquel un Vampire comme Anais devait avoir le temps de penser. Voilà pourquoi les Vampires avaient toujours raison, voilà pourquoi ils se disaient et étaient les plus forts. Pour prouver qu'ils valent quelque chose malgré leur ... états ?
Cloé médita ça encore une fois puis murmura. Tout doucement mais quasi sure que sa compagne de branche pouvait l'entendre :

Conclusion. Les Vampires sont orgueilleux.

Il l'y aurait plus qu'a attendre qu'elle s'énerve et vérifier si cela était bien vrai. Du moins, si elle prenait sur elle même et souffrait en silence pour ne pas avouer que Cloé avait raison, Anais serait vexée. La rouge s'en voulait de faire ça mais d'un autre côté, elle en avait fortement envie. Pour prouver qu'elle pouvait faire du mal. Se montrer mieux que ce que l'on n'est pour être aimé. Toujours.

Les étoiles étaient vraiment magnifiques ce soir là ...
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Anaïs D. Mckoyeur
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MessageSujet: Re: Le son de l'herbe... [PV Cloé]   Le son de l'herbe... [PV Cloé] Icon_minitimeVen 24 Juil - 22:33

43 44 45, faut il qu'on trinque ?




    Anaïs haussa les sourcils. Puisqu'elle disait qu'elle n'était pas un vampire, elle détestait répéter deux fois les mêmes choses et mettre en colère la Jaune n'était peut être pas la meilleure chose à faire dans ces circonstances. Surtout qu'elle avait un caractère des plus changeants. En particulier la nuit.

    « Ne puise pas toutes tes informations dans les livres, beaucoup de chose qui y sont marquées ne sont que des fariboles ou bien des mensonges pour apaiser je ne sais quoi... Les personnes trop curieuses ? Ou alors simplement pour protéger les plus faibles. Mais ne croit pas que certains vampires peuvent se contrôler. S'ils ont soif et qu'il y a du sang, leur instinct naturel prendra le dessus, c'est comme ça, on ne contrôle pas Dieu et ses créations. Mais la plupart ne doivent plus croire en Dieu ou quoi que ce soit après s'être fait transformés. Bien entendu, ils pourront toujours dire des choses comme : Je suis différent, je ne bois que par nécessité. Pour certains, ça changent tout, pour d'autres, bon ou mauvais, ils restent des monstres que personnes ne peut contrôler. »

    L'attrapeuse inspira longuement l'air glacé de l'extérieur, il faisait frais et pourtant elle ne ressentait toujours pas chaleur et fraicheur. Ce qu'elle avait dit, ses paroles sur les bons sentiments des vampires, elle les avait prononcé en temps que deux personnes. Une part parlait comme un vampire et l'autre comme une humaine normale. Elle se voulait différente mais elle savait qu'au fond, pour les autres, vampire égal vampire.

    Si tout était à remettre en question. Tu ne m'aideras pas, je le sais mais, tu ne fais pas tout non plus pour cacher ta nature ... C'est obligé. Il y a toujours des exceptions de toute façon. Partout. Je suis sur que tu fais partis des leurs, Anaïs.

    La dite vampire laissa la Gryffondor continuer. Elle avait fondé tout une théorie sur quelques faits, une chose qui n'était pas bonne de faire. Car si la Poufsouffle trouvait la brique branlante de ce mur, elle n'hésiterait pas à donner un coup dedans pour que tout s'effondre. Après tout, elle ne l'avait pas vu boire du sang ou quelque chose d'aussi éloquent. Et, pour finir, non, Anaïs ne l'avouerait pas. Elle ne savait d'ailleurs pas réellement pourquoi. Non pas qu'elle ne prenait pas Cloé pour une personne digne de confiance, mais plutôt parce que l'avouer directement, avec son cœur, venait à se l'avouer à elle même. Pour elle, il y avait encore un mince espoir, qu'elle puisse vivre normalement.

    La préfète en chef avait toujours eu de bonnes capacités intellectuelles et une déduction à tout épreuve, sans oublier qu'elle pouvait facilement détecter qui mentait et qui disait la vérité. Mais par contre, elle n'avait jamais été très douée en sport. A part le Quidditch et jadis l'équitation. Ce qui devait d'ailleurs faire la plus grande différence avec son passé. Car intelligente, elle l'était encore plus, sa déduction était maintenant sans faille de même que sa capacité de connaître tromperies et souvenirs. Alors ses aptitudes physiques étaient dorénavant son plus grand tord puisqu'elle y excellait. Même si elle avait très bien pu, du jour au lendemain, décider de se mettre à courir une bonne demi heure de footing, faire des longueurs dans le lac et etc.

    Je pense que …

    Elle sortit de ses pensées et fixa Cloé. Elle avait une façon de réfléchir très intéressante mais aussi quelque peu puéril. La vie, c'est la vie, il faut s'acquérir de ce qu'on a bien voulu nous donner ou nous refuser, point barre. Qu'on le veille ou non, nous sommes tous des pions, d'une façon ou d'une autre. Alors se croire supérieur parce que les évènements et circonstances nous ont donné quelque chose de plus, un autre fardeau... C'est presque se penser à l'égal du créateur de toute chose. Mais cette façon de voir les choses qu'Anaïs avait dorénavant ne lui était venue qu'après sa transformation et elle se rendait maintenant compte que beaucoup de chose lui échappait. Comme l'origine de la magie, pourquoi certains sont sorciers et d'autres non, alors qu'ils peuvent pourtant avoir des liens de sang avec des êtres magiques. Peut être que, dans l'avenir, le métier au quel elle réfléchissait tant, pourrait avec un rapport avec ces faits ? Chercher les sources même de la magie, ne pas l'exploiter pour autant mais comprendre son fonctionnement. Le flux des énergie qui en émigrait.


    « Je ne pense que ... Je ne pense pas que tu es choisi finalement. Tu ne l'a sans doute pas choisi mais c'est arrangeant non ? Dire le contraire serait sans doute une forme d'hypocrisie. Encore en train de se protéger. Toi, tu n'est pas faible ... Moi, si. Il faudrait que .... qu'on arrête de dire et penser que les gens comme moi, normaux va t-on dire. Sont faibles mais c'est impossible. De toute façon, tout le monde veut faire le mal mais ceux qui y arrivent ne l'apprennent pas aux autres. Pathétique ... on veut avoir un statue plus élevé, on veut toujours plus. Toujours. Tout le monde. Moi, pareil. Je voudrais déjà, pour commencer, qu'on me reconnaisse. Mieux que ça. »

    Anaïs resta un instant en réflexion. Elle observa rapidement les étoiles et s'adressa à Cloé, sans pour autant la regarder ou détourner son regard du ciel.

    « C'est une situation complexe à analyser... Que je sois un loup garou, un vampire, une vélane, une métamorphe ou encore un animagus, ça te fait une belle jambe, tant que je suis quelque chose, ce que tu recherches, c'est une forme de puissance pour qu'on ne te considère plus comme faible. Ce que tu veux c'est les secrets de cette puissance pour te faire un nom. Je n'ai pas cette force que tu sembles croire que je possède. Et même si je l'avais, comme tu l'as dit, je ne te l'apprendrais pas. Car ce serait choisir la facilité plutôt que l'estime. Se croire forte, c'est quelque chose que je ne peux me permettre, même si je le suis. »

    Elle ferma à demi les yeux et les baissa vers le sol, le regard vague pour se concentrer une fois de plus sur ses pensées qui allaient et venaient, voguaient à l'horizon comme voguait Oscar et Henrietta. Anaïs ne s'était jamais intéressée à tout ça, elle n'avait pas prit la peine d'y penser. Mais c'était vrai, même si elle ne l'avouait pas, pour ne pas mettre encore plus la puce à l'oreille de Cloé, mais elle était forte. Très forte, puissante même. Elle possédait une forme de magie que les autres n'avaient pas, du moins à part ses 'semblables'. Elle aurait presque pu devenir orgueilleuse. Presque. Elle caressa d'un mouvement habitué sa croix qui s'était lissée à force de voir passer son pouce dans ce même sens.

    La vie, tu la joues donc. Moi, j'en profite. J'essaye. Tu as de la chance, tu ne perdras jamais. Maigre consolation ? C'est d'ja ça de gagner, Anaïs.

    «Jouer la vie ? C'est une façon de voir les choses. Pour l'instant je la vis, tout simplement. Vivre sa vie... Après... Je verrais plus tard. Pourquoi toujours s'occuper du futur et ne pas vivre au jour le jour. Il faut arrêter de regarder derrière ou devant et plutôt regarder à côté de soit et voir qui s'y trouve, on peut passer à côté de bien des choses. Comme le disent les citations moldues, que tu ne dois pas connaître étant issus d'une famille sorcière, 'Le monde est une scène de théâtre, et la vie est un jeu; - Viens donc, apprends à jouer; - Renonce au sérieux de la vie, ou alors prépare-toi - A supporter les souffrances du drame'. Mais je pense que la meilleure vient de Shakespeare, un vrai génie cet homme soit dit en passant, 'Je tiens ce monde pour ce qu’il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle '. C'est aussi simple que ça. Quant au fait que tu ais eu peur de moi à un moment et bien j'en suis navrée. Les Gryffondors sont censés être courageux et les Poufsouffles sociales, mais apparemment les rôles changent et les doublures rentrent en piste, apparemment on a toujours besoin de se faire souffler son texte pour rester dans le vrai. Et puis pourquoi faire un choix quand il n'y a pas de question. Même si j'étais un vampire, en ce moment même, je n'aurais pas envie de sang, donc je ne vois pas pourquoi je devrais te mordre. Et puis même, les proies masculines sont toujours les meilleures... Tu ne penserais pas comme ça ? »

    Conclusion. Les Vampires sont orgueilleux.

    « Je ne pense pas, non. Oscar par exemple est réellement la modestie incarnée et la gentillesse en personne et Henrietta a sacrifié son humanité pour lui... Donc je ne pense pas que ce soit de l'orgueil, ce serait blasphémé leurs actes et leurs valeurs. Et puis, ils ne faut pas mettre toutes les créatures, monstres telles qu'ils sont, dans le même sac. C'est comme si tu allais voir un Mangemort et disait : Hum, l'être humain est pourrit jusqu'à la moelle, vous avez tué, déchiré des familles entières, torturé enfants et femmes devant leurs pères et maris, vous, êtres humaines n'avez vraiment aucune conscience. Mais à côté, tu peux très bien avoir une femme qui s'est tuée pour son fils, pour sauver sa vie au dépis de la sienne, comme la mère de Harry Potter et se serait vraiment vulgaire et stupide de raisonner de cette façon. Après, tu as tes propres pensées et je ne vais pas les influencer libre à toi de critiquer qui tu le souhaites. »

    Anaïs restait calme, même pas une once de colère ou quoi que ce soit dans le timbre de sa voix. Elle semblait juste considérer ça comme une conversation banale qu'elle aurait pu avoir n'importe quand, n'importe où avec n'importe qui, comme si l'on parlait du beau temps. En un peu plus intellectuel peut être.

    « Si ça peut t'aider dans ton envie de pouvoir, sache que 'Qui veut élever en un instant une flamme puissante commence par l'allumer avec de faibles brins de paille.' »

    La brune soupira et s'adossa au tronc de cet imposant arbre, ses jambes ramenés vers elle-même, son coude sur son genou, sa main soutenant sa tête. Elle avait un air légèrement blasée, comme à son habitude. Elle regardait les étoiles d'un oeil presque intéressé maintenant, si une pensée de Shakespeare allait bien dans le sens des idées d'Anaïs, c'était celle ci : 'Les hommes, à de certains moments, sont maîtres de leur sort ; et si notre condition est basse, la faute n'en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes'. Même si les hommes ne sont jamais réellement maître de leur sort, si ils pensent que certaines situations sont entre leurs mains et qu'ils ont le choix, ce serait une faute. Tout ce qu'il y a, c'est le destin. Mais la réalité de cette phrase est ce fait : Un homme fatigué décide de rester se reposer chez lui, c'est un choix. Mais sa maison prend feu ce jour même et il y périt. Le destin vous rattrape, mais ce n'est pas de la faute de celui-ci, c'est sa décision qui la perdu. Et s'il était allé travaillé tout de même ? Ne pas prendre une journée de congé ? Que serait il arrivé ? Serait il décédé dans un accident de voiture, car on ne peut fuir aussi facilement la mort, ou alors ne lui serait il rien arrivé mais il aurait perdu sa maison, ses souvenirs qui y régnait ainsi que tous ses biens. Ou en dernier recourt, il n'aurait rien perdu, ni la vie, ni la maison et ce qui s'en suit. Quant aux étoiles... Notre destin, notre faute. On ne peut toujours remettre la faute sur le destin, car même s'il a un rôle important sur cette scène de vie, nos actions contribues à notre perte, notre réussite et nous ne pouvons toujours lui remettre la faute. Il faut donc savoir soit saisir sa chance, soit se retirer au bon moment.

    Ce que Cloé ne faisait d'ailleurs pas. Elle était entre deux. Entre le fait qu'elle affirmait qu'Anaïs était un vampire et les manigances qu'elle essayait de mettre en place pour la démasquer et l'autre fait qu'elle doutait aussi d'elle même et que son avidité de pouvoir pourrait prendre le dessus. Elle ne pouvait ni faire un pas en avant, ni un pas en arrière sans qu'il y ait de risque. Une situation compliquée en somme. Mais ce n'était pas sa vie, son rôle. Donc la jeune Mckoyeur s'en désintéressait plus ou moins, pas qu'elle ne pensait qu'à elle pour poser son regard sur quelqu'un d'autre, bien au contraire. Mais comme elle l'avait dit, elle n'allait ni influencer ses choix, ses paroles et ses gestes. On est maître de ses décisions, même si le destin rentre dedans à un moment ou à un autre, que ce soit au prologue, au dernier acte ou dans un moment inattendu , à nous de faire les bons pas.
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