Le vent qui soufflait sur les serres de Botanique, s'insinuant jusque sous les vêtement des élèves de 6ème année, était glacial. Ce vent, pouvant être classé comme un vent Sibérien, menaçait de faire geler sur place les courageux élèves du cours de Botanique. Neville Londubat, faisait partie de ces rares élèves, et de ceux tout de même assez malins pour se couvrir chaudement, mais pas assez toutefois pour échapper aux griffes glaciales d'un vent surement venue des contrées glaciales précédemment citées. Cape épaisse, par dessus de multiples épaisseur. Voila ce que le jeune homme avait jugé comme suffisant avant de sortir de sa salle commune, profitant d'une heure de libre pour aller se changer. Mais, visiblement, cela ne s'était guère montrer suffisant, attendu que le jeune homme grelotait et menaçait de se solidifiait. Au sens littéral du terme.
Le claquement intempestif de ses dents, claquement particulièrement horripilant il faut bien l'avouer le fit renvoyer du cours, le professeur estimant que le jeune homme risquait sa santé à rester debout et sans trop de mouvement par de telles températures. De plus, le professeur Chourave savait que Neville rattraperait aisément ce cours. Il est vrai que Neville était un véritable "génie" en Botanique et qu'il ambitionnait déjà de remplacer son honorable professeur quand il aurait finit ses études. Sautant sur l'occasion, Neville s'enfuit en courant des serres et se dirigea vers le château. Il était 16h07, et le cours se finirait de toute façon à la demie. Il ne s'inquiétait donc pas trop de son retard, comptant sur Hermione pour lui passer les notes du cours qu'il connaissait déjà dans les moindres détails.. Voila 5 années maintenant qu'il esperait obtenir le secret de son amie sur cette prise de note si parfaite qu'elle en émerveillait plus d'un à Gryffondor. ET que même lui, pourtant extrêmement bon en Botanique ne réussissait pas toujours à égaler dans cette matière.
"Trop ... fr-froid ... Herm ... Mione me refilera ses notes. J'espere"
L'estomac du jeune homme, lui, ne perdait pas le fil de ses envies, et fit savoir à Neville qu'il était plus que temps de le remplir. De plus, le froid extérieur avait considérablement fait se réduire la taille de certains de ses organes, dont ceux de la digestion. Il n'était donc pas étonnant que le jeune homme soit affamé, même s'il ne supposait pas bien sur les effets physique du froid sur le rapprochement des molécules constituant son corps. Lui sentait qu'il avait faim. C'est donc tout naturellement, et aidé par une bonne mémoire et un instinct des plus utiles dans ces circonstances. Se dirigeant vers la cuisine, à l'odeur, comme un animal donc, Neville se retrouva face au célèbre tableau à chatouiller.