Aéris explosa de colère, à la réponse de Mutt.

- Je vais t' en donner moi des "j' m' en fou" !! Refais-moi encore une peur pareille, et je te JURE QUE TU SERAS BON POUR CREUSER TA TOMBE !!!
hurla la jeune fille.

La Serdaigle regard le jeune homme se rouler sur le côté, de façon à lui tourner le dos. Cela l' énerva encore plus mais elle se calma en entendant des pleurs. Elle comprit alors que c' était lui qui pleurait. Elle se radoucit :

- Excuse-moi, je te demande pardon. Je sais que tu m' en veux, pour ce que je t' ai dit. Excuse-moi. Mais si tu saurais un tantinet de ma vie, pour savoir la raison pour laquelle je suis devenue ainsi, tu me comprendrais. Je ne suis pas prête à aimer quelqu' un. Ni aujourd' hui, ni demain. C' est comme ça. J' ai tant souffert pour pouvoir aimer de nouveau. Par contre toi, ne te mets pas dans cet état là, juste pour ce que je t' ai dit. Ca me fait mal de te voir comme ça. Je te le redis, je ne peux pas répondre à tes sentiments. Mais je souhaite que tu rencontreras quelqu' un qui te rendras heureux.

Elle avança, contournant le garçon, et s' assit en face de lui. Elle passa une main sur son visage, et caréssa sa joue.

- J' ai accepté de venir passer quelques jours chez toi. Je suis venu uniquement pour toi. J' étais contente de passer ces fêtes avec toi. Alors ne gâche pas ces vacances. Il serait temps que tu comprennes ces choses. Tu es un homme bon sang !

Sa voix avait beaucoup de douceur, quand elle parlait.

Aéris s' était relevé. Et Mutt fit de même. Il posa son front sur son épaule, et lui pris la main. Elle se laissa faire.

- Non, je ne te déteste pas. Je ne pourrais pas...
répondit-elle.

Le jeune homme prit un mouchoir de sa poche et se moucha allègrement dedans. En le voyant ainsi, la jeune fille afficha une légère mine dégoûté. Elle le regarda. Ses yeux étaient encore embués de larmes. Il s' excusait. Non, c' était à elle de s' excuser. C' était elle qui le faisait souffrir. Et non le contraire.
Alors qu' il parlait, elle lui passa son index sur sa bouche.

- Sssssht ! N' en dis pas plus ! On est amis non ? Entre amis, on se pardonne tous, non ? Les amis sont fait pour être là, à nimporte quel moment opportun. Ils sont devant nous pour nous tendre la main chaque fois que nous avons besoin d' eux, et derrière nous pour nous rattrapper au cas où nous tombions.
dit-elle calmement, avec une pointe de sagesse.

La vie était ainsi faîte, à la fois gaie et triste, heureuse et malheureuse.

Le téléphone portable de Mutt avait sonné. C' était sa mère. Aéris écouta d' une oreille distraite leur conversation. Elle restait neutre, fixant un point à l' horizon. En fait, c' était surtout le cimetière au loin, qu' elle regardait. Elle ne savait pas pourquoi elle avait transplanner ici. Ou elle avait tant voulu venir ici. Mais une force interrieur l' avait poussé à venir ici. Même si ici, il y avait les souvenirs les plus douloureux qui existaient dans sa vie.
C' était dans ce parc, que son père avait tué sa mère. Sa vrai mère. Et plus loin dans ce cimetière, qu' on avait enterré cette dernière.
Mutt lui disait que c' était sa mère qui était au téléphone, et qu' elle voulait qu' ils rentrent manger. Et que son père était là aussi.
Aéris eut un léger sourire, lorsqu' il lui parlait de celui-ci. Mais l' expression de son visage restait neutre, fixant le paysage à l' horizon.
Elle se resaisit soudain, lorsqu' il lui parla qu' il fallait transplanner dans la voiture... Elle se tourna vers lui, et lui dit :

- Tu sais, la baguette n' a pas été fabriquer pour rien. Ces dans ces moments là qu' il faut s' en servir...

Avec un sourire en coin, elle sortit sa baguette. Elle l' agita, en tournant, et en l' abaissant, et en prononçant une formule. La voiture apparu à leur côté, sur le sol. Heureusement qu' à cette heure-ci, il n' y avait personne. Aucun moldue. Et heureusement que la jeune fille savait très bien maîtriser sa baguette.
En tout cas, même s' ils avaient pu récupéré la voiture, le jeune homme allait avoir de gros ennuis avec le ministère de la magie, avec ce qu' il s' était passé. La Serdaigle se demandait ce qui allait se passer, quand les parents du garçont allaient l' apprendre. D' ailleurs, elle se demandait, pourquoi Mutt n' avait pas reçu instentanément une lettre du ministère. Peut être que cette lettre, était déjà arrivé chez lui...

La jeune DeLune s' apprêtait à monter dans la voiture, mais elle s' abstenu.

- Avant de rentrer, est-ce que je pourrais aller un peu là-bas ?
demanda t-elle, en désignant du menton le cimetière.

Aéris ne fit pas attention à Mutt, qui parlait au téléphone... Alors qu' ils se dirigeaient vers le cimetière, il lui posa une question, assez idiote. La jeune fille se contenta de sourire, à ce qu' il venait de dire.
Lorsqu' ils furent arriver au portail, la Serdaigle se tourna vers le jeune homme.

- Je préfère y aller seule. Attends-moilà. J' en ai pour dix minutes.
lui dit-elle.

Sur ces mots, elle franchit la grille en courrant. Elle termina sa course en s' enfonçant dans le cimetière. Elle se dirigea immédiatement vers la tombe de sa mère. Elle savait très bien où elle se trouvait.
Elle arriva près d' un petit bosquet d' arbre, où il y avait une pierre tombale. Elle s' agenouilla au près de la pierre.
Tout d' abord, elle fut silencieuse. Elle restait à méditer dans le silence. Puis, elle commença à parler, doucement, et à voix basse :

- Je ne vais pas rester longtemps, alors je vais dire, ce que j' ai à dire... Voilà, depuis que t' es partie, j' ai l' impression de te trahir. Papa, et maman Saé m' ont forcé à devenir mangemorte, et rejoindre le clan du mal. Je ne suis plus comme avant... J' ai changé. Mais saches que mes pensées sont pour toi, et je n' oublierai pas tous ce qu' on a fait ensemble. Je n' oublierais pas tous ces moments-là, où on fondait encore une famille unie... J' espère que de là où t'es, que tu m' entends, et que tu veilles sur moi. Même si d' un côté, je me sens égoïste, et que...

Mais la jeune fille fut interrompu par un bruit. Des craquements de brindilles, sur le sol. Elle se releva, en lançant un " je dois y aller maman ".
Elle se remit à courir, et revint sur ses pas, au près de Mutt...

Aéris revenait sur ses pas. A peine qu' elle sortit du cimetière, elle apperçut Mutt. Elle s' arrêta devant lui. Elle reprit son souffle. Elle avait courru, comme si sa vie en dépendait.
Elle trésaillit, car elle commençait à avoir froid. Elle aurait mieux fait de mettre un autre pull, par dessus le sien.
Elle aquésa de la tête, à ce que le jeune homme venait de dire.
* C' est clair ! Ca fout les 'jetons ici ! *
Il l' attrappa par le bras, et ils retournèrent vers la voiture.
Le regard de la jeune fille semblait vide, sans aucune expression. On aurait dit qu' elle venait de voir un fantôme. C' était peut être le cas... Car avant de partir, elle avait vue quelque chose d' étrange sur la tombe de sa mère. Quelques cailloux étaient tombés sur le sol, laissant découvrir des écritures, gravé dans la pierre. Il était marqué: "Je n' ai vécu que pour une seule personne. Et je vivrai toujours aux côtés de cette personne. Il suffit qu' elle pense à moi, et il jaillira le flot de ses pensées." Ca n' avait aucun sens ! Et un plus loin, il semblerait que les écritures avaient été brouiller. On pouvait seulement " ...J' ai des choses à accomplir... La mort va t-elle s' en suivre ?". Vraiment, incompréhensible ! Elle se demandait si ce n' était pas une farce...
Mutt lui demanda si ca allait. La Serdaigle fit "oui" de la tête. Elle rentra dans la voiture, en silence. Tandis que le jeune homem s' assit sur le siège d' a côté, et fit entrer la clé de contact.
Pendant tout le trajet, la jeune fille fut silencieuse, et paraissait songeuse. En effet, elle l' était. Elle repensait à une lettre qu' elle avait écrit pour sa mère, il y a longtemps. Enfin, ce n' était pas tout à fait une lettre, c' était plutôt un poème. Elle avait voulu la déposer sur la tombe de sa mère, il y a deux ans de cela. Mais elle n' en avait pas eu le courage. c' était un très joli poème :

L' amour de ma mère



Le jour se lève.
Je sors peu à peu de mes rêves.
Quelque chose me réveille :
Ta voix si douce et si belle.
En ouvrant mes paupières,
Ton visage m' éclaire,
Tes yeux me baigne de lumière.
Reflètant ton sourire si sinçère.
Tes bras m' enlacent.
Tes lèvres m' embrassent.
Tu es la clé de mon coeur.
L' instant de tout bonheur.
Le remède de toutes mes tristesses.
Le soulagement de mes détresses.
La perle de mes larmes.
La chaleur des flammes.
Ton amour m' a envouté.
Serais-tu une fée ?
Un ange sur terre ?
Tu es la plus précieuse des mères.

Aéris fut sortit de ses pensées: ils venaient d' arriver.

La voiture s' arrête devant la maison. Aéris défit sa ceinture, ouvrir la portière, et descendit. L' attitude de Mutt l' attrista. Il lui en arrivait des tonnes ce soir ! Se faire rejeter par la personne qu' il aimait, agresser un moldue, recevoir une lettre du ministère, et se faire engeuler par ses parents... Alors qu' il s' avançait, vers la maison, la jeune fille mit une main sur son épaule. Comme pour le consoler, ou l' encourager.

- T' inquiètes pas pour moi.
lui assura t-elle.

A peine qu' ils franchirent le seuil de la maison, qu' une femme sauta au cou du jeune homme. Celui-ci défit cette étreinte, et essaya de la calmer.
Mais c' est alors qu' un homme arriva dans le hall, et lui jeta une lettre à la figure. Hana avait parié sur mille, que ce serait la lettre du ministère. Elle se baissa tranquillement pour ramasser la lettre. C' était bien la lettre du ministère.
Elle leva les yeux vers Mutt, tandis qu' il se faisait reprimander par son père. Lorsque Mr. Jones alla s' asseoir dans le salon, la Serdaigle lança un regard désolé au Pouffsoufle, et se mordit la lèvre. Elle était inquiète pour lui.
Elle mit de nouveau une main sur son épaule, et l' encouragea du reard, à aller voir son père.

- Je vais aller aider ta mère à la cuisine.
dit-elle à voix basse.

Aussitôt dit, elle s' en alla, dans la cuisine. Elle trouva Mrs. Jones, entrain de faire la vaisselle.

- Vous voulez que je vous aide, madame Jones ?

Aéris eut un sourire, car on entendait de la cuisine, la dispute de Mutt et de son père. Elle ne savait pas Mutt, si... insolent !
La mère du jeune homme s' était tourné vers elle. Elle lui disait que c' était pas la peine qu' elle l' aide. Elle espérait que ces deux-là arrêtent de se disputer. La jeune fille se contenta de hocher la tête. Elle ne connaissait pas trop Mutt... Surtout au niveau de ses histoires de famille... Alors, elle ne savait pas trop comment réagir...
Mrs Jones s' assit à la table. La Serdaigle en fit de même, en s' asseillant à côté d' elle. Oui, elle avait remarqué ces choses, chez Mutt. Qu' il était un peu comme un enfant dans sa tête, et qu' il était sensible. Mais il ne savait pas qu' il était colérique, et qu' il allait s' enfermer dans sa chambre. Elle en sourit. Cela lui faisait penser à elle, quand elle était petite.
Une fois, quand elle avait neuf ans, elle était s' était caché dans un placard, enfouie sous de tonnes de couvertures. Sa mère, qui connaissait ses cachttes, avait ouvert le placard, et avait enlevé les couvertures.
- Pourquoi boudes-tu ? Papa, t'as encore grondé ?
lui avait-elle dit avec douceur.
- Il m' énerve ! Il m' énerve ! Il m' énerve, il m' énerve !
pesta la petite brune.
Sa mère avait ri doucement. Puis, elle lui dit, avec encore plus de douceur :
- Allons, tu sais bien que ses coup de colères sont du à son travail. Et que ce qu' il fait est très dûr ! Ne lui en veut pas. Tu verras, ça lui passera...

Ces dernières paroles raisonnaient encore dans la tête de la jeune fille.


- Ma mère me disait qu' il fallait toujours garder une âme d' enfant. Cela permet de ne pas oublier les souvenirs de l' enfance.
dit-elle.

Lorsque la mère du jeune homme lui demanda comment elle avait rencontré Mutt. Elle se mit à rire, en se rappellant la première fois où elle l' avait rencontré. C' était une rude rencontre !

- J' étais allé tard dans la bibliothèque. Avec tous les cours et les devoirs que j' avais eu, je n' avais pas eu le temps d' aller à la bibliothèque. Pourtant, j' avais absolument envie de lire un livre. Un ouvrage exceptionelle...Je me suis introduis dans la bibliothèque, en cachette, la nuit. Je m' apprêtais à sortir, lorsque je suis rentrer en plein dedans quelqu'un...

Elle avait ajouté le mot, d' un air mystérieux, qui laisser directement découvrir qui était cette personne, dont elle était rentré dedans

- Il ne faut pas tout prendre sur vous-même. Laissez Mutt dans sa bulle, elle finira par éclater. Mais j' aimerai pas qu' elle éclate dans un moment opportun. Il finira par tomber bien bas, et peut être même se faire mal... Vous devriez peut être lui en parler, sérieusement. Et voyez après comment il réagira...
Aéris continuait de bavarder tranquillement avec la mère de Mutt. Lorsque la dispute du salon, s' élevait de plus en plus. Elle prenait plus d' intonation. On les entendait se disputer comme... comme chien et chat ! Et la dispute éclatait tout près. Près de la porte de la cuisine.
La jeune fille ne bougea pas, quand Mrs. Jones se releva pour arrêter cette dispute. Elle l' entendit giffler Mutt. Heureusement qu' elle était resté dans la cuisine, ça aurait été génant pour lui. C' était encore plus humilliant devant un témoin. Elle n' aimait pas assister à ce genre de choses. Les disputes aussi. Il y en avait suffisement à la maison, depuis que sa mère était morte. Alors pas besoin d' assister à une de plus...
La Serdaigle entendit Mrs Jones crier qu' elle voulait que tout le monde se mette à table. Elle attrappa un magazine sur le coin de la table, et feigna de le lire, lorsque les autres entrèrent. C' était un magazine de mode. Cela tombait bien !
Elle tournait fébrilement les pages du magazine, regardant sans grand intérêt, la mode moldue. Mmmh... pas fameuse ce mois-ci !
Elle repensait à la dernière phrase qu' avait dit la mère de Mutt : "certaines blessures de guerre ne se cicatrisent jamais". C' est vrai, certaines blessures ne cicatrisaient jamais. Elle avait encore des blessures, qui n' avaient pas encore cicatrisés. Comme celles que lui avaient infligé son père, et la grande tristesse d' avoir perdu sa mère, par sa faute.
La jeune DeLune se releva, quand Mr. Jones entra dans la pièce. Elle fit une légère révérence. C' était par politesse.

- Bonjour Mr. Jones, je suis Aéris DeLune, une camarade de Mutt.
dit-elle.

Mais en voyant l' expression du visage du père de Mutt, elle se demandait si elle n' aurait pas pu attendre, pour faire ses présentaations.
Puis, elle se rassit, et croisa ses jambes, l' une sur l' autre, de manière féminine.

Mutt vint s' asseoir à côté d' Aéris, en s' excusant. Elle ne répondit pas. Elle se contenta de hocher la tête, et reposa le magazine sur la table.
Son père la fixa pendant longtemps, et... il eut un rire nerveux. Elle n' aimait pas ce genre de rire... Le père parlait tout fort, en se demandant si il ne faisait pas un cauchemard. Charmant ! Il montra la jeune fille du doigt en demande ce que faisait une filles des DeLune dans sa maison. Il aurait pu employer un autre terme que le mot "traître" ! Qui était-il, pour oser parler comme ça de sa famille.
Mais la mère de Mutt intervint, en disant que c' était une amie de Mutt, qu' il devait être agréable avec elle. Elle ne voulait pas que ses affaires du ministère gâche ce dîner.
La Serdaigle se frappa légèrement le front avec la paume de sa main. Mais oui ! Elle se demandait bien où elle avait vue cette tête quelque part. Maintenant, elle se rappella que c' était HENRY WALTER JONES. Mais oui, les Jones ! Elle se rappella que la famille Jones, n' aimait pas particulièrement les DeLune. Pour cause, ils étaient des mangemorts, et étaient pour le mal depuis des décenies. Ils avaient aussi causé pas mal d' ennuis aux aurores...
Elle le regarda longtemps, prennant soin de le dévisager, tandis que le père de Mutt s' assit en face d' elle. A la réplique qu' il avait lançé ouvertement, elle eut un sourire. Mais c' était un sourire goguenard. Un sourire qu' on ne connaissait pas chez Aéris.

- Bonsoir Mr.Jones. Votre journée c' est bien passé au ministère ? Et comment vas votre soeur ?
dit-elle avec son sourire goguenard.

Elle l' avait dit à la manière made in Bellatrix Lestrange. D' ailleurs, elle avait un petit côté qui faisait penser à elle.
Ben quoi ? Il voulait jouer avec les mots, alors pourquoi pas elle ?

Elle savait que la soeur de Mr.Jones avait été tuer par un DeLune. C' était un cousin éloigné qui l' avait fait, plus exactement.

Aussitôt qu' Aéris eut prononcer ses mots, que le père de Mutt s' était relever d' un bond, et avait pointé sa baguette sur elle. Aéris ne broncha pas. Elle accentua son sourire. Parler de la soeur de Mr. Jones lui faisait des effets... directe, et tranchant ! D' un côté, cela amusa la jeune fille. Et d' un autre côté cela la désappointait. Elle n' avait pas voulu commencer ainsi cette rencontre avec les parents de Mutt, mais bon...
Elle s' apprêtait à sortir sa baguette, mais le jeune homme intervint entre eux. Ils se disputaient. A un moment, Mr. Jones disait à Mutt que s' il voulait faire confiance à la jeune fille, qu' il lui demande ce qu' il s' est passé, à propos de sa tante.
Mutt se tourna vers elle, tandis que son père abaissa à contre coeur sa baguette. Il lui disait qu' il lui faisait confiance, et que si elle jugeait nécessaire de le dire, elle lui dirait.
Le père sortit de la cuisine en claquant brutalement la porte derrière lui.

- C' est... C' était mon cousin éloigné, qui avait tué ta tante.
annonça Aéris tout d' un coup.

Elle jugeait que cette histoire de famille ne la regardait pas. C' est vrai, il y a bien longtemps qu' elle n' était plus concerné de ces histoires. Elle rêvait de ne plus être une DeLune.

- Mais tout ça, c' est du passé...

Elle n' osait pas regarder le garçon en face.

- Mais ma mère...

Mais elle fut interrompu brusquement, par Mr.Jones, qui était re-rentré dans la pièce.

Aéris regarda le père de Mutt entrer. Il avait la tête baissé, et semblait géné. Il vint s' asseoir aux côtés de sa femme. Mutt se tourna vers Aéris et l' encouragea à poursuivre ce qu' elle était entrain de dire. Elle se sentait géné, elle aussi. C' est vrai que la discssion avait pris une mauvaise tournure, entre elle, et Mr.Jones. Elle croisa les yeux du jeune homme, pendant quelques instants. Et elle baissa la tête, en lançant un " j'avais fini". Elle n' aimait pas trop parler de son passé.
Il lui répétait qu' il lui faisait confiance. Elle se demandait pourquoi il lui faisait tant confiance. Elle ne méritait pas tant d' affections... Elle était maudite. Sa famille l' a toujours été. Quoiqu' ils fassent, quoiqu'ils disent.
A propos de la confiance, sa mère lui disait : "Assures-toi de ton ennemie une fois, et rassures-toi de ton ami 10 fois".
De toute façon, la jeune fille n' était pas tellement libre de ses propres choix chez elle. Ses parents voulaient qu' elle épouse plus tard un mangemort. Alors autant dès mainteant, commencer à aimer un mangemort... Si déjà, elle arrivait à trouver l' amour... Et si le mot "aimer" faisait partie de son vocabulaire... Sinon, ce sera le mariage fiancé...
Le dîner était servie. On lui servi dans une assiette. Elle pris une fourchette et piqua dans une pomme de terre. Et elle l' apporta à sa bouche. Sa manière de manger faisait penser aux bourjeois. Elle mangeait de manière si délicate, si rafinée. Comme si elle dînait avec le président, ou quelque chose de comme ça.

Un silence assez pesant, s' installait. La Serdaigle se demandait qui allait le rompre en premier. Mais personne semblait se décider... Encore une fois, c' était à la jeune fille de prendre les bonnes manières, et de parler en première... Elle se tourna vers Mr.Jones :

- Vous travaillez dans quel secteur ?

Elle parlait du ministère de la magie...