Freddo di inverno

L'hiver. Une période nostalgique, une période blanche, une période froide. La neige est souvent la bien venue quand on l'attends. Encore un Noël saupoudré de flocons.
La période préférée de la jaune en l'occurrence. Bien qu'elle ne sente pas le froid, n'y la chaleur, elle ne pouvait s'empêcher d'aimer regarder le paysage après une nuit de neige. Ce blanc digne des pubs de Monsieur Propre était éblouissant.

Seul bémol de la saison. Les fêtes familiales. Familiales était plutôt à placer entre guillemet, vu le faîte qu'elle n'avait pas beaucoup de monde avec qui le fêter. Son père, ses grands parents maternels étaient morts et ceux maternels ne leur adressait plus la parole depuis la mort de leur fils, ce qui d'un côté était compréhensible vu qu'ils n'étaient que des simples moldus; ses parents étaient des enfants uniques et sa mère n'était plus d'humeur à la fête.

Joyeux Noël et bonne santé disait il.

Elle avait tout de même eu un cadeau de sa mère, quand elle l'avait reçue par la chouette blanc cassé de la maison, c'était certes en avance, mais elle était tout de même contente. Sa mère ne savait pas encore qu'elle s'était transformée en vampire, mais avec toutes ses relations dans le monde de la magie cela ne tarderait pas à arriver. Elle s'attendait à ce qu'elle celle ci coupe les ponts immédiatement après. Une réputation était toujours plus importante qu'une fille après tout. Son cadeau lui avait plu, c'était sur. Pas tout à fait banal non plus. C'était une boule à neige. Vous savez, ces boules en verre qui dès qu'on les retourne font tomber des flocons sur ce qu'il y a à l'intérieur. Et bien à l'intérieur, c'était sa maison. Et en y regardant de près, on pouvait même distinguer des formes bouger, les lumières s'allumer et s'éteindre, les portes s'ouvrirent et se fermer. Elle était vivante. Elle avait même entr'aperçu son père dans son fauteuil qui lisait un livre. Aucun détail n'avait été négligé. Même le petit morceau de terre sur lequel aucune neige ne tombait était représenté. Et les flocons de la sphère ne tombait pas dessus. A l'endroit exact où était mort ces grands parents et où elle avait découvert la première fois ses dons pour la magie. Une vrai copie conforme.

Elle avait décidé de sortir dehors, même s'il y avait du soleil. Sa transformation n'était pas encore tout à fait achevée et elle pouvait se permettre de sortir peut être encore une fois au grand jour. Elle s'était levée assez tôt et habillée d'un jeans noir et d'une chemise bleu grisé à fines rayures blanches , elle n'avait pas froid, puisqu'elle ne sentait n'y la chaleur, n'y le froid. Et surtout, jamais la douleur, ce qui était plutôt pratique. Elle avait enroulé une écharpe autour de son cou. Elle s'était fait une sorte de chignon bas, pour pouvoir mettre facilement son béret noir, dont des mèches s'échappaient pour encadrer son visage. Ses cheveux châtains aux reflets cuivres changeaient souvent de couleurs. Elle aimait particulièrement se les colorer. Elle ne savait même plus Réellement sa couleur naturelle. Et elle ne pouvait pas regarder dans un miroir, car son reflet s'effaçait de jour en jour.

Avant de sortir dans le parc, elle avait attraper une ombrelle, elle n'était pas encore suicidaire, et sa baguette. Une fois rendue devant la grande porte, elle l'avait ouverte et s'était introduit dans le parc. On aurait presque pu croire à une sorte d'apparition avec cette ombrelle et sa cape qui flottait derrière elle et qui passait entre les boules de neiges lancer par des élèves de première année entre eux. Les pauvres, ils étaient bien insouciants. Mais à cette époque là elle était exactement pareil.

Elle continua son chemin et aperçu un Poufsouffle qu'elle avait déjà vu quelque part il y a plutôt longtemps... Elle n'avait plus son nom dans la tête, mais elle savait qu'il lui était tombé dessus. Cela la fit esquisser un sourire et elle s'approcha. Les gens changeraient. Elle s'approcha du banc et se laissa tomber dans un soupire dessus.

Anaïs Mckoyeur, 7ème année de Poufsouffle, on s'est déjà vu non?

Les seules personnes qui l'a rendait encore à peu près humaine étaient les gens de sa maison. Il n'y avait rien à dire là dessus, c'était eux les meilleurs. Les Serpentards et leur perfidies, les Serdaigles et leurs travails acharnés, les Gryffondors et leur courage personnels... Les jaunes étaient les meilleurs. Solidaires et réconfortants, unis même dans leurs malheurs. Il y avait toujours quelqu'un pour vous changer les idées ou pour vous réconfortez. Sang-pur, mêlé ou né moldu, ils étaient tous mit sur le même pied d'égalité. Elle remarqua alors qu'il regardait le paysage, elle tourna son regard vers le lac gelé et se souvenu qu'elle aimait le dessiner avant.

C'est beau, on voudrait le garder près de soit n'est ce pas ?

Son « don » de vampirisme lui permet de presque tout savoir. Et en plus de cela le jeune homme avait de la chance, elle n'avait pas soif aujourd'hui.