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 Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil

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Anaïs D. Mckoyeur
Admin Vampirique
Anaïs D. Mckoyeur

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Humeur : Je ne suis peut-être pas un modèle d'amabilité, mais j'ai le physique et la classe, ça compense
Année : 7ème année
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MessageSujet: Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil   Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil Icon_minitimeLun 6 Avr - 20:42


Enrobante pesanteur. Pourquoi rêves je que je tombe ? Je ne tiens plus sur mes pieds ? Étouffante chaleur, au moins quarante degrés à l'ombre. Exaltante attente, pourquoi fait il si chaud ? Je ne veux pas me réveiller. Suspicieux silence, quelque chose arrive. C'est ce qu'il fallait démontrer ?





    _ « NON ! »




Anaïs se redressa précipitamment dans son lit. Pourquoi avait elle crier ? Si seulement quelqu'un pouvait lui dire. Était elle donc allergique à Morphée ? Pourvu que non, croisé les doigts est inutile pas vrai ? La jaune se souvenait juste qu'elle faisait des cauchemars, horribles cauchemars qui la réveillait en sursaut, à chaque fois. Pour ce qui était de s'en rappeler... Elle excellait pourtant en mémorisation et celle ci ne lui jouait pas souvent de tour. Elle arrivait parfois à se remémorer quelques heureux détails. Du sang, basique pour un vampire, des morts, tués par elle ou non, un soleil, une lampe, une lanterne, de l'ail, un crucifix ? Mais la pire chose, un blond. Elle jeta sa couverture de rage et se leva.



    _ « Tu as rêvé de lui ? »

    _ « Encore... »

    _ « Je me méfierait à sa place... Faire une fixation sur ce jeune homme pourrait être dangereux. Pour lui, comme pour toi. »



Pas de réponse. Tant pis. Discution rapide avec un tableau pendant le revêtement d'un uniforme aux couleurs suspicieuses. Jaune et noir. Pourquoi les trouvaient t'elles de plus en plus laides, mal accordées ? En accrochant son insigne elle observa une nouvelle fois la chambre des préfets en chef. Elle n'y dormait qu'occasionnellement. Les tapisseries brodées suspendues au mur, le blaireau peint sur la tête de lit et le tableau de la créatrice de sa maison... Elle ne pouvait pas. C'était trop pour elle. Anaïs ne se sentait pas, plus à sa place chez les Poufsouffles. Elle ternissait l'image que qu'Olga avait voulu donner et même si celle ci lui parlait toujours comme une mère à son enfant, elle ne pouvait que se sentir mal à l'aise en sa présence. Elle lui donnait des conseils, souriait et s'inquiétait même. Elle boutonna rapidement sa chemise. Se lever à trois heures du matin était il normal ? Sans doute.


    _ « A bientôt. »


Elle se pressa de sortir sans attendre la réponse de la peinture de la fondatrice et claqua la porte. Elle s'adossa ensuite contre celle ci en soupirant. Les yeux fermés, elle se détendit quelques secondes. Pourvu que le moine ne passe pas. Un moine... Vous parler d'un fantôme !





Enrobante pesanteur. Étouffante chaleur, Suspicieux silence.


Enrobante chaleur. Étouffant silence, Suspicieuse pesanteur.


Enrobant silence. Étouffante pesanteur, Suspicieuse chaleur.




Ces mots tournaient dans sa tête, elle aurait peut être mieux fait de rester coucher. Elle plaça sa main sur son front. Il devait être bouillant.


    _ « Quand y en marre... »


Partir fait du bien à l'âme, c'est ce qu'on dit. Mais quand on en est dépourvu, on reste ? Mauvaise réponse. Anaïs inspira profondément, rouvrit ses yeux rouges sang et s'évapora pour arriver dans le parc. Elle toussa quelques secondes, elle n'arriverait jamais à s'habituer à cette fumée. Mais il était impossible de transplaner dans l'enceinte du château alors elle n'avait que cette solution bas de gamme. Marcher ou s'étouffer. Elle avait fait son choix, aussi stupide soit il.L'herbe était humide, recouverte d'une fine pellicule d'eau. Anaïs continuant dans son élan d'imbécillité et sans doute à cause de la fumée qui procurait des sensations étranges se déchaussa et lança sa paire de chaussure de toute ses forces. Et tout le monde sait que les forces vampiriques ne sont pas moindres. Un « SPLACH » résonnant démontra qu'elles avaient sans doute coulées dans le lac qui ne se trouvait pas tout près.

    _ « 'Tin, j'suis conne ou quoi ? »


Elle reposa une nouvelle fois sa main sur son front, espérant toujours ressentir un soupçon de chaleur. Elle se rendrait à l'infirmerie un peu plus tard. Et c'est ainsi qu'elle vécu heureuse et eut beaucoup d'enfant. Non, pas tout à fait. C'est à ce moment là qu'au lieu d'utiliser un accio pour une autre paire de chaussure...

    _ « Accio violon. »


En effet. Elle n'était pas du matin. Vous ne verrez sans doute pas beaucoup de personne avec un violon dans les mains, nue pieds en pleine nuit dans un parc glacé. Mais elle était comme ça. Alors, vu qu'elle avait un instrument, autant en jouer. Elle savait jouer de presque tous ceux répertoriés dans les annexes mondiaux. Moldus ou pas. Alors un simple violon... Elle fit couiner d'abord deux notes aigus qui aurait fait grincer des dents un sombral et composa. Ses doigts allaient au hasard et donnaient un tout harmonieux, lent et apaisant. Tout ce qu'il lui fallait. Un fois calmée, elle se mit en marche vers un endroit qu'elle n'avait jamais visitée. La cabane Hurlante.

Ce lieu était inscrit dans la légende d'Harry Potter, comme quoi son père et trois de ses amis faisaient des regroupements de joyeux pain d'épis. Soit disant car un des membres de leur quatrior d'enfer était un Lycanthrope. Pauvre de lui. Pour une fois, elle allait marcher. Ça forge le caractère d'après ce qu'on dit. C'était surtout parce qu'elle ne voulait pas retenté une asphyxie temporaire pour ce soir. Après une bonne demie heure de marche, lente il fallait l'avouer elle n'était pas d'humeur à faire une course, elle se retrouva devant le portail de cette dite cabane 'Hurlante'.

* Hurle et raconte moi tes secrets. * étaient les septiques pensées qui traversait l'esprit endormit d'Anaïs. Elle n'était pas dupe. Même dans un monde Magique, une cabane n'hurlait pas.

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Nakyura Nakami
Gryffondor | PréfetGryffondor | Préfet
Nakyura Nakami

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Humeur : Nuageuse, Ombrageuse même. Perdue, en fait
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MessageSujet: Re: Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil   Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil Icon_minitimeSam 18 Avr - 18:32

Nakyura courait, une fois de plus. De longues foulées souples et régulières faisaient balancer ses longs cheveux bruns. Et emmêlés. Le temps lui avait manqué, au lever, pour les coiffer. D'ailleurs, le temps s'écoulait d'une manière étrange, ces derniers temps. Très étrange, à vrai dire. Il semblait ralentir, puis accélérer, sans raison aucune. Du moins en apparence. Peut-être suivait-il le même rythme, inhabituel, que son coeur ? Son coeur, qui parfois semblait sur le point de s'arrêter lorsqu'elle croyait le voir, pour ensuite battre à une allure terrifiante, plus rapide encore que la course du plus agile des aigles royaux. Puis il reprenait une cadence lente, si lente qu'elle craignait un instant qu'il se soit définitivement éteint. Mais il était là, ou plutôt, son fantôme était là, et lui permettait de survivre. Parce qu'elle était morte, elle était morte au moment où Il avait refermé son livre et lui avait souhaité bonne nuit. Elle était morte à l'instant où Il s'était levé, où Il s'était détourné d'elle pour se diriger vers l'escalier de Son dortoir. Il l'avait tué, sans le vouloir. Parce qu'Il n'était pas reparu depuis. Qu'Il avait disparu de sa vie. Enfin, physiquement. Car en réalité, pas une seconde ne passait sans qu'elle ne pense à Lui. Lui, l'amour de sa vie.

En plein milieu de sa course, en plein milieu du trajet qu'elle s'était établi, elle s'écroula. Elle tomba, se replia sur elle-même, sans chercher toutefois à se relever. Se relever, elle n'en était plus capable. Pas tant qu'elle ne L'aurait pas revu, ne serait-ce que de loin, même sans qu'Il ne la voit. Elle était remplie de vide, de rien, et ne le supportait plus.

Cela faisait plus d'un mois à présent, plus de trente jours qu'elle passait son temps à repasser dans sa tête ces quelques instants. Quatre semaines qu'elle ne vivait plus que par quelques images, quelques maigres souvenirs. Au moment même où Il lui avait tourné le dos, le sourire qu'elle avait sur le visage avait disparu. Et elle ne s'était plus intéressée à rien. Seul lui importait à présent de le revoir. Et Il semblait avoir disparu.

En se levant ce matin-là, les vestiges de son rêve la hantaient encore. Elle s'en rappelait, elle s'en rappelait parfaitement.

Elle courait. Elle courait dans une direction inconnue, dans un but qui lui échappait. Elle ne sentait rien. Aucune pensée n'habitait son esprit, seule l'envie irrépressible et incompréhensible de courir lui importait. Elle courait, vite et bien, sans paraître essoufflée. Le temps était comme arrêté, suspendu. Le temps n'existait plus. Et elle continuait à filer. Vive comme l'éclair, cinglante comme la rafle de vent qui lui fouettait le visage, qui faisait voler ses cheveux autour de sa tête, comme une auréole. L'auréole d'un ange qui aurait perdu la raison. L'auréole d'un ange qui accourait vers Dieu, sans connaître encore la mission qui l'attendait. Un ange fou. Un ange noir. Mais un ange tout de même. Un ange, avide de liberté, avide de pouvoir. Un ange qui aurait mal tourné. Un ange qui ... Mais soudain, l'ange tombe. Tombe et ne se relève pas, plus. La mort d'un ange peut parfois être douloureuse, vous ne trouvez pas ?

Cette voix, la voix qui paraissait faire le commentaire d'une quelconque course ... C'était la Sienne. Il était venue la hanter, une fois de plus. N'arriverait-elle donc jamais à l'oublier !

Elle s'était donc levée, abattue. Elle avait enfilé son uniforme ; elle s'était dirigée vers la Grande Salle, avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'un détour inutile : elle s'était sentie incapable d'avaler quoi que ce fût. Elle s'était dirigée ensuite vers la Salle sur Demande. Mais arrivée devant le mur qui dissimulait la porte magique de cette pièce si particulière, elle s'était aperçue qu'elle ne savait ce qu'elle désirait. Elle ne savait que demander, ni ce dont elle avait besoin. Horrifiée de comprendre à quel point elle était perdue, elle s'était enfuie. Vers un lieu qui la soulagerait, ou elle trouverait la paix. Et le rêve de la nuit s'était concrétisé.

Lentement, très lentement, elle s'assit. Elle frotta ses paumes l'une contre l'autre ; elle frotta ses paumes contre sa jupe plissée aux couleurs de Gryffondor. Elle se releva, plus lentement encore. Tenta de retrouver un peu d'aplomb. Avança un pied, glissa et manqua retomber. Se rattrapa de justesse. Et plaça le deuxième pied devant le premier. Doucement, un pas après l'autre, elle se remit en mouvement. Elle reprit de l'assurance, continua d'avancer.

Bientôt, elle atteignit la grille du collège. Sans trop savoir comment, elle se retrouva de l'autre côté. Et se mit en route vers Pré-Au-Lard. Arrivé à autour du chemin qui menait aux premières habitations du petit village, elle vit une ombre, dans le paysage. Fronçant les sourcils, elle plissa ses yeux bridés. Ne distinguant toujours pas ce qu'était ce trou dans le panorama, elle s'en approcha. Quelques mètres avant ce qui lui sembla tout d'abord être une grotte, et qu'elle reconnut alors. C'était elle. La Cabane Hurlante. Une maison dite maudite, dans laquelle retentissait autrefois, les soirs de pleine lune, les plaintes sinistres d'une quelconque créature soit disant maléfique. De quoi en effrayer plus d'un. Mais elle s'en moquait. Elle se rendit à la première ouverture qu'elle put trouver et entra.
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Anaïs D. Mckoyeur
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Anaïs D. Mckoyeur

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MessageSujet: Re: Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil   Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil Icon_minitimeLun 4 Mai - 21:45

Anaïs était entrée dans la petite cabane, de taille suffisante pour être une maison ou une seconde résidente. Mais très seconde. Mal entretenue, abandonnée depuis des années et soit disant hantée. Les élèves n'en avaient pas besoin d'autant pour fuir dès qu'ils se trouvaient en face. Réaction enfantine et puéril. De toute façon, si elle trouvait quelqu'un à l'interieur, elle le collerai. Elle n'avait envie de voir personne.


Elle monta la pente, sans se presser, elle avait le temps, aucune horloge dans un rayon de trente mètres, pas de montre, pas de clocher, rien. La nuit était à elle. Comme d'habitude. Une fois devant la porte en bois grisonné et miteux, sans clef nécessaire puisque dépourvue de serrure. Elle ouvrit la porte avec une lenteur souhaitée, comme dans tous ces films d'horreurs, moldu ou non. La sorcière de minuit pour le monde Magique ou Massacre à la tronçonneuse pour les autres. La porte grinça et Anaïs en rit intérieurement, c'était tellement pathétique. Elle allait bien prouver que cette maison n'était pas hantée pour un sous.


La parquet était dans le même état que la porte, tout aussi délabré et couinant à chaque pas, laissant échapper à la Jaune des soupires agacés. Un hurlement à en faire fuir plus d'un résonna dans la toute maison. Comme si les murs criaient. Elle haussa un sourcil et continua d'explorer les recoins de la cabane. Il faisait une obscurité étonnante vu que la lune n'était pas absente ce soir là, elle était même pleine. « La nuit des sales cabots. » Depuis qu'elle s'était transformée en suceuse de sang, elle ne supportait plus ces choses à quatre pattes, sac à puce et autres noms péjoratifs. Normal sans doute. Pourtant, entre 'Monstres', comme s'amusait à le dire certain, ils auraient du essayer de trouver un terrain d'entente, mais il n'en était rien. Ils empiétaient tous sur le territoire des autres un jour ou l'autre et les conflits redémarraient.


Elle passa devant une armoire bancale, un tableau dont l'occupant avait du quitter les lieux depuis longtemps puis un miroir, crasseux, terne au reflet flou et cassé, mais un miroir tout de même. Il était d'ailleurs un peu exagéré de parler de reflet. Anaïs regarda dedans en souriant. La dernière fois qu'elle avait eu l'occasion de s'admirer, c'était il y a pourtant peu. Mais maintenant, elle devait sans doute être vampire à cent pour cent. Chose d'un côté quelque peu désagréable, il fallait l'avouer. Elle fit comme si elle se voyait et se recoiffa. Même si elle n'en avait pas besoin, ses cheveux tenaient ce jour là miraculeusement en place. Elle tira sur la manche de sa chemise et entreprit de nettoyer un peu le verre. Se disant que vraiment, il n'y avait aucune utilité à cela et qu'elle perdait son temps déjà précieux, elle abandonna son idée et chercha l'escalier qui permettait de monter à l'étage. Celui pour accéder à une sorte de cave ou de sous sol n'était plus en état de servir. Elle aurait pu tout de même se rendre en bas, mais elle y renonça, ce n'était vraiment pas amusant. Elle y trouverait une ou deux bouteilles, peut être un corps avec un peu de chance et quoi d'autre ? Rien d'intéressant, c'était certain.

Trouvant l'escalier, le seul et unique qui permet l'accès à l'étage, avec une facilité certaine vu la taille relativement petite de la maison, elle monta donc, effleurant du bout des doigts la rambarde recouverte de poussière, faisant des lignes sur cette longueur. Arrivée au palier elle se baissa et quelques secondes après une dizaine de chauve souris s'enfuirent à tire d'ailes. Réflexe peu humain, certes, mais fort pratique. C'est une fois ceci fait qu'elle ressentit la présence de quelqu'un d'autre. Aventurier peureux ou juste élève endormit ? Elle fronça les sourcils, elle ne pourrait même pas lui enlever des points, elle était du même rang qu'elle. Soupirant, elle s'avança vers la salle où était la jeune fille, Nakyura Nakami, d'après les souvenirs d'Anaïs. Elle ne retenait généralement jamais les noms des personnes qu'elle ne connaissait pas personnellement, oubliant même celui du directeur avant de l'avoir rencontré, cependant, cette fois ci, elle s'en était souvenue. Ce qui n'était la plupart du temps pas bon signe. Mais Anaïs n'avait pas du tout soif ce soir là. L'idée de boire du sang la révulsait presque tant elle avait déjà eu à s'en abreuver quelques heures plus tôt. C'est exactement comme si un plat vous faisait vraiment envie et après y avoir goûté, goûté et regoûté jusqu'à vous forcez, vous ne l'aimiez tout d'un coup plus du tout comme avant. Là, même si ça ne durait pas, elle n'avait pour rien au monde envie de sang. Ce qui serait régler bientôt, ne luttons pas contre la nature des gens les enfants.

Il n'y avait que trois pièces dans cette partie de la cabane et la Poufsouffle se dirigea naturellement vers la première, d'où provenait l'odeur de la personne qui y était. Pas désagréable non plus. Sang pur bien sûr. Elle en avait d'un côté assez de n'avoir affaire qu'à des sangs de pureté terriblement attirante. Elle ouvrit la porte, qui grinça elle aussi, un peu de graisse ne leur feraient pas de mal et se trouva face à la jeune asiatique comme l'avait prévu notre pessimiste... Oui, parce qu'autrement, si elle ne vous menaçait pas avec ses dents sur aiguisées, non, non, ne la regardez pas, faites comme si elle n'était pas là, vous la trouveriez optimiste, pleine de vie et voyant toujours les bons côtés des choses ? Comment ça OUI ?! Bon, j'ai affaire à des demeurés pour couronner le tout, passons. Donc, notre optimiste, si vous le désirez, lui sourit aimablement. De façon aussi aimable qu'elle pouvait le faire, c'est à dire pas grand chose. Elle restait tout de même terriblement belle et s'en était déstabilisant. Avez vous déjà vu un Vampire mal foutu ? Son sourire s'effaça et elle toisa la jeune fille. Elle n'avait vraiment envie de voir personne. Même les lieux hantés et 'hurlants' était aussi habités ? Invraisemblable. Elle décida donc de montrer qu'elle était vraiment de bonne humeur en cette froide soirée.



    _ « Bon, je suppose que tu as tes raisons d'être ici, quelle qu'elles soient. Anaïs Mckoyeur. Préfète en chef aussi, même si je ne mérite pas ce grade. Ils ne me l'enlèveront pas de toute façon. Nakyura Nakami je présume ? »




Si notre héroïne, notre drogue illicitement illégale arrivait à toucher ou juste frôler l'autre élève, elle saurait toute sa vie, tout ce qu'elle avait oublié, ou plutôt souhaité oublier et même ce qu'elle ne voulait pas partager. Un sourire presque narquois se forme sur les lèvres de notre gentille et innocente, et pas insolente, amie, je signale juste au passage que ce n'est pas votre amie, ne vous faites pas de fausse idée. Mais elle ne le ferait pas. Elle avait déjà suffisamment de vie en mémoire qui n'étaient pas la sienne, ça en devenait douloureux au final. Douloureux mentalement bien sûr. Et en plus, tout ça pour rien. A part lui dérégler son mode de vie, se disant parfois qu'elle était née telle jour ou alors faisant le deuil de son chien alors qu'elle n'en avait jamais eu. C'était on ne peut plus déstabilisant.
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MessageSujet: Re: Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil   Sur tes ailes j'écrirais liberté __ PV le Soleil Icon_minitime

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