Malgré le vent frais et humide de la journée, Jihem était assis dans l'herbe et jouait de la guitare. Son regard éternellement mélancolique suivait d'un air absent ses doigts gourds et bleuis par le froid. Enveloppés dans des mitaines abîmées, ils glissaient sur les cordes qui semblaient chanter en réponse. Avec le vent, cette triste mélodie s'élevait par-delà la plus haute tour du collège. Elle s'avérait simple mais Jihem s'acharnait à la jouer en mémoire de C., aujourd'hui disparue. La jeune, de son vivant, avait monté un groupe malgré son début dans la guitare. Et, ne prenant pas de cours, elle n'était pas très évolué dans ce domaine. C'était l'une des seules mélodies qu'elle savait jouer. Et maintenant, c'était à Jihem de l'interprété. La mélodie de la mémoire...et de l'oubli ...

Le Gryffondor s'arrêta quelques instants et posa l'instrument à côté de lui. Il mit le médiator dans sa bouche, comme à son habitude et regarda le lac avec un regard certes un peu hautain. Il observait avec mépris cette surface lisse et noire, parfois perturbée par le remous des vaguelettes, poussées par le vent. Malgré cette quiétude qui en émanait, il savait que dans les abysses, se mouvaient maintes créatures cauchemardesques. Il en avait entendu parler, il y a deux ans, avant le "Drame" qui arracha la vie à ses camarades ...

-"Fichtre...ça m'fout des frissons dans le dos ..."

Et bien, moi pas.

Mattiew venait de se retrouver sa baguette, au fond d'une de ses poches et, ne sachant que faire après ne pas être allé en cours ... Le jeune homme avait donc décidé que marcher, tranquillement ( ce qui ne lui correspondait pas vraiment ... ) était la meilleur des choses à faire. Il était d'abord passer voir Khrome, le loup lui manquait mais c'était vraiment impossible de le montrer aux autres? C'était son secret. La seule chose qu'il pouvait cacher. Et puis, son animal ne faisait pas trop de dégât, il se nourrissait quand il en avait besoin mais ne sortait jamais des bois et ne chassait pas outrageusement ... Le loup noir n'appartenait pas non plus à Mattiew, il était juste apprivoisé et ne lui faisait aucun mal. Il se comprenait, oui c'était cela ...
Chose étrange, il ne pensais trouvé personne sur son chemin mais un étrange mélodie l'avait attiré ici. Près du lac. Ho ... Il n'en avait pas peur, Matt n'éprouvait aucune frayeur normale. Tout le tentait, tout l'attirait et montrer de quoi il était capable était la meilleure des choses à son idée. Car, bien entendu, il était capable de grandes choses. Surprenantes, certes, mais c'était tout de même ça ...

Joli comme air quand même ... Au fait, salut. Moi c'est Matt.

Il le va les yeux au ciel, il se comportait comme un imbécile mais tout paraissait facile.

Quelques secondes passèrent ... Le Gryffondor avait des cheveux bouclés et bruns, un air de rockeur aussi. La guitare à côté de lui voulait tout dire donc. Matt n'éprouvait rien de spécial vers les rouges et or, il n'avait rien non plus contre eux. C'étaient des élèves, point. Mais lui, n'était pas comme tout le monde, il pouvait se montrer odieux. Son enfance lui avait aussi appris à se méfier des autres de son âge. Il continua :

Moi aussi je sais en jouer. J'ai appris, petit. Je sais jouer de pas mal d'instruments même ... Tu viens faire quoi ici ? C'est peut être pas le meilleur endroit si tu as ... peur ?

Ciella sortait de son cour de défense contres les forces du mal. Elle marchait le long du couloir pour aller rejoindre son dortoir, sa chouette volait au dessus d-elle, s'amusant en faisant des pirouettes, en accélérants puis s'arrétant pour attendre Ciella. La Serdaigle suiviait sa chouette qui connaissait maintenant le chemin pour aller aux dortoirs par coeur.

Mais à la place de se diriger vers le bon couloirs, la chouette de Ciella s'en alla vers la sortie du chateau. L'oiseau commenca à accélerer vers le parc où se trouve le lac. Ciella cria : Reviens ! Reviens ! Mais la chouette ne l'écoutait plus. Ciella se sentit alors obligée de la suivre jusqu'a ce qu'elle s'arrête, et cmmenca un petit footing dans le froid qui était d'ailleurs très désagréable. Tout tant courant elle sortie ses gants verts de la poche car elle avait mal au main à cause du froid puis continua sa course jusqu'au Lac.

La, sa chouette avait ralentie, plus loin on pouvait distinguer deux petites silouettes qui semblaient discuter. Ciella marcha donc jusqu'à eux. Elle reconnue alors Mattiew un élève de Serdaigle qu'elle connaissait juste de vue et un autre jeune homme,qu'elle ne connaissait pas.

Elle s'avanca vers eux, pendant se temps la chouette s'assis sur une branche pas très long d'eux, attendant sa maitresse. Ciella un peu intimidée s'avanca et commenca :

- Salut ! Quesque vous faites ici ? Je m'appelle Ciella Shen, et vous ?

Ciella remarqua la guitare que Mattiew avait dans la main.

Ciella adorait le son de la guitare. Elle n'en n'avait jamais fait de sa vie mais elle aimait ça.

Elle demanda ensuite :

Elle est à qui la guitare ?

Des notes retentirent. Justes. Cela faisait un certain temps pourtant que Mattiew n'avait pas fait de guitare. Pour la musique, il était extrêmement doué en harmonica bien que peu de personnes soient au courant. La plupart trouvait ça tout à fait ridicule ... ce qui était d'ailleurs très compréhensible.

Jihem avait parlé d'ancienne propriétaire de gants. Les rouges qu'ils portaient en ce moment. Ancienne ? Était t-elle partie ? Bien sur, il y a plusieurs façon de prendre le large, certaines sont assez directes et sans doute que le Gryffondor aimait venir ici pour se souvenir. Se souvenir était parfois une bonne chose pour n'imaginer que le bien de la personne. C'était même la meilleur façon de se l'imaginer.

En tout cas, je l'aime bien. Pourquoi t'appelle t-on Jihem ? Tu n'aimes pas, Amaury ? Racontes moi qu'il elle était, la fille qui à inventé ces quelques notes ... Je joue de l'harmonica et je suis assez doué. Le vent souffle doucement, c'est agréable non ? Le lac est très profond tu sais. Ne pars pas. Faut pas avoir peur de moi.

Il sourit. N'importe qui le prendrait pour une personne bizarre. Il était vrai que Matt en surprenait plus d'un mais certains restaient quand même. Le connaître apportait beaucoup. Sur ces mots sans rapport distincts, il sortit de sa poche un petit instrument argentée. Ancien et usé, les bords étaient élimés et lisses au touché. Il était toujours froid. Signe de tristesse ? Ce qui était sur, c'était que le Serdaigle aimait l'avoir constamment sur lui pour pouvoir en jouer dès qu'il le voulait. Cela lui enlevait son caractère ... impulsif et vif.

Ciella ! Tu fais quoi ici ?

Puis, il sourit. Matt était parfois assez ... surprenant dans sa façon de se comporter. Il avait toujours été comme cela. Différent, d'une certaine manière. Sa chouette alla se poser sur une branche plus loin. Il retourna son attention sur l'instrument et continua d'en jouer pendant que les deux autres parlaient. Jihem essayaient d'entretenir la conversation mais cela se voyait qu'il avait beaucoup de mal à le faire. De grands silences s'installaient parfois. Quand les gens ne parlent pas, c'est mauvais signe.

Tout ici l'envoûtait. L'odeur de l'eau porté par le vent, le bruit des feuilles qui venait voler à ses oreilles, ses cheveux bruns emmêlés sur son visage. C'était une drôle de façon de voir les choses mais c'était la sienne. Matt ne pensait pas comme les autres, pour lui, la vie voulait dire jouer; tenter, essayer. Chose que certaines personnes ne pouvaient comprendre. Ça ne le dérangeait pas vraiment, il aimait se sentir unique même si être toujours à part pouvait devenir ... énervant ?

Ciella, toi aussi tu fais de la musique ? Mhum ... je suis désolé. Tu ne dois pas vraiment savoir qui je suis ... Je suis discret. Mais toi, je te connais. Très bien d'ailleurs. Jihem, tu nous joues autres chose ?

Les yeux de Mattiew pétillaient de malice. Il s'amusait plutôt bien avec eux deux. Au moins, ils ne partaient pas et Jihem semblait même l'apprécier.

Jihem avait de nouveau posé son attention sur le Serdaigle et l'écoutait attentivement. Une drôle de manie chez Matt que d'enchaîner les phrases et les questions. Mais au moins, cela lui évitait à trouver un sujet de conversation, ce que Matt avait deviné. Jihem prit alors un soin particulier à répondre à chacun de ses propos :

-"On m'appelle Jihem depuis bien longtemps et c'est plus classe qu'Amaury."

Il évita pour le moment le passage sur sa défunte connaissance. Il aborderait ce sujet en dernier, histoire de se soulager un peu le coeur. Un sourire amusé fendit ses lèvres. Il avait, par le passé, tenté maintes et maintes fois de jouer de l'harmonica. Sans succès.

-"C'est trop cool l'harmonica ! Mais je n'ai jamais réussi à faire fonctionner cet instrument. Le son qui en sort est pire que le cri d'une mandragore ^^' ..."

Il s'arrêta une nouvelle fois et fixa Matt. Non, il n'avait pas l'intention de partir. Pas le moins du monde. Il n'avait pas peur de ce garçon. Au contraire, il l'appréciait. Matt lui demanda de jouer autre chose. Il reprit sa guitare et sortit son médiator de sa poche. Il regarda du plus profond de ses yeux noirs Matt, puis le lac. Une mélodie d'une immense tristesse s'éleva dans les airs. Encore plus accablée que la première. Jihem bougeait lentement mais habilement ses doigts. Il n'avait pas ôté ses gants rouges, signe qu'il allait faire honneur à C., en narrant son passé. Au fur et à mesure que la litanie évoluait dans le vent, Jihem racontait son histoire :

-"Il y a quelques temps, notre groupe de Compagnons fut choisi pour participer au Programme. Le but était de tous s'entre-tuer pour qu'il n'en reste plus qu'un ou une. Tous mes camarades succombèrent. A la fin, nous n'étions plus que trois. Moi, la propriétaire de mes gants et un taré qui s'était pris au "jeu". Cette fille, elle m'aimait. Et elle ne me l'a avoué qu'avant de ce faire tuer par ce fou. C'était affreux. Ce sang si rouge coulant de son visage si blanc. Je me demande si je suis bien encore en vie. Après ce que j'ai vécu là-bas ...En sa mémoire, j'ai gardé ses gants rouges et la mélodie qu'elle avait composé. Elle faisait partie d'un groupe ...Pauvre enfant, elle avait tant de projets ...et elle était si ...triste ..."

Jihem se tut. La mélodie à la guitare devenait à peine perceptible. Il leva la tête vers le ciel. On aurait dit qu'il implorait les cieux. Pour se faire pardonner. Dans quel but ? Pourquoi ? Pas de réponse. Puis enfin, il dit :

-"Tiens, il commence à pleuvoir ..."

Son regard toujours vers le haut, aucune goutte de pluie ne tombaient. Juste une larme qui perlait maintenant à ses yeux ....

[Je pense que la subtilité de la fin de mon message n'a pas été comprise ...c'pas grave ^^ Et oui je suis fan de Battle Royale <3 ...]

En effet, des gouttes froides commencèrent à perler sur la veste et le visage de Jihem. Il se retourna vers Ciella qui allait s'abriter sous un arbre. Il rangea sa guitare et invita Matt à les suivre, avant de suivre les pas de la jeune fille. Il semblait un peu perdu, comme tiré d'un rêve. Oui, un rêve, un souvenir ...si triste ...

Il devait oublier ça, il était en présence de gens convebles, il ne devait pas perdre la face. Et pourtant, son coeur semblait si lourd et pesait dans sa poitrine. Jihem avait un peu de mal à respirer et posa sa main libre sur son torse. Un petit et triste sourire s'empara de ses lèvres et il répondit à Ciella, à propos de la remarque qu'elle avait faite sur son histoire :

-"Oui, elle est vraiment triste et même avec le temps, ça a du mal à cicatriser ... *Soupir* Ca te dirait d'apprendre à jouer ? Tu as l'air de grandement apprécié cet instrument ..."

Il tentait de changer de sujet mais savait bien qu'on y ferait plus tard allusion ...Et à chaque fois, ça lui rouvrait un peu plus sa cicatrice. Cette cicatrice ne guérira jamais, il en avait conscience. Il faudrait un miracle pour faire revenir tous ses camarades disparus ...

Ouuups ! Oui j'ai mal compris... J'ai surtout mal vue, désolé ^^

Aglia avat fini les cours depuis longtemps et ne sachant que faire de ce "temps gratuit", elle décida d'aller faire un tour près du Lac. Elle souhaitait marcher un peu et prendre l'air! Elle avança donc jusqu'au Lac et regrada l'eau brillait. Elle appréçiait cette endroit, c'est ici que tout avait commencé pour elle: sa rencontre avec Dan, ses angoisses avec William... Tant de choses qui constituait sa vie. Un sourire mélancolique se dessina sur ses lèvres. Mais, soudain, un son la coupa de sa rêverie... Un instrument. Oui. Une guitare.

Elle balaya de son regard le lac, calme et posé: c'était un jeune homme qui jouait. Très intriguée, elle décida de s'appochait. Elle marchait donc tranquillement le long du lac. Le jeune garçon n'était pas seul: ils étaient deux... C'est alors qu'elle remarqua une jeune fille qui se mêla au groupe.

C'est alors qu'elle arriva devant les trois adolescents, qui étaient sous un arbre: quelques gouttes faisaient leur apparition. Elle s'abritta à son tour et leur sourit.

"Bonjour! J'ai entendu la guitare, et, je me suis dit pourquoi pas venir vous rejoindre?"

Elle marqua une pause et répliqua:

"-Je me présente: Aglia Lliame, je suis à Poufsouffle. Je fais du chant et du piano si ça vous intéresse..."

Elle rigola légérement, ayant remarqué que toutes ces personnes semblaient faire de la musique également
Elle regarda les trois personnes: ils semblaient tous avoir un style bien différents. Mais, elle appréciait déjà ces personnes: ils semblaient tous très sympas.

Soudain, elle sentit son coeur se serré: ces personnes lui rappelait ses anciens amis. Tous partis. Son meilleur ami, Wellan, n'était plus là... Parti pour ses études. William, son autre meilleur ami... Et, sa meilleure amie... Ils étaient tous loin désormais...
Mais, elle revoyait en ces adolescents une nouvelle aventure... Ces futurs meilleurs amis seront-ils eux?

Nakyura errait, une fois de plus. Elle s'ennuyait, et regrettait souvent de ne pas avoir plus d'amis sur lesquels s'appuyer, ces temps-ci. C'était tellement stupide, elle qui avait toujours aimé sa solitude, qui pour elle signifiait liberté ... Mais voilà, elle approchait de sa vie d'adulte, après tout, elle avait déjà 17 ans, et il faudrait bientôt qu'elle choisisse sa voie ... Dont elle n'avait toujours aucune idée, même si elle aspirait à devenir Auror, ce qui tenait presque de la prétention. Et puis, oserait-elle s'opposer à ses parents, une fois de plus ? C'était risqué ... Très risqué même. Mais elle voulait se battre contre eux, d'une façon ou d'une autre, et celle-là avait l'avantage d'être utile à d'autre qu'elle-même; même si, elle ne pourrait se le cacher indéfiniment, il s'agissait malgré tout d'une vengeance personnelle.

Elle poussa un soupir, constata que ses pas, une fois n'est pas coutume, l'avait conduite dans le parc. Elle continua donc à marcher, se dirigeant vers le lac, d'où il semblait provenir une mélodie qui l'enveloppait au fur et à mesure qu'elle s'en approchait. Une mélodie qui la protégeait de la température ambiante, plus que fraîche. Une mélodie qui pénétrait son coeur, qui s'infiltrait dans ses veines et coulait dans son sang. Elle avait l'impression que cette musique avait bercé une enfance heureuse qui aurait été la sienne, qu'elle la connaissait depuis toujours. Mais après tout, peut-être était-ce le cas ? Peut-être n'était-elle pas celle qu'elle croyait, peut-être qu'elle avait eu des parents aimants et attentionnés ? Peut-être même que ...

«K'so !»

La pluie qui commençait à tomber aurait au moins eu l'avantage de lui éclaircir les idées, songea la jeune fille tristement. Mais elle avait aussi, malheureusement, (ou heureusement, en fait tout dépendait de l'avis qu'on s'en faisait), quoiqu'il en soit, l'air mélancolique ne raisonnait plus dans l'atmosphère.

Nakyura cherchait, à travers le rideau de bruine qui s'abattait autour d'elle, où avait bien pu se réfugier le musicien. Soudain, elle vit. Il était là, un Gryffondor, elle l'aurait juré, sans savoir pourquoi, son instinct féminin, sans doute. Il était entouré, elle pouvait les compter maintenant qu'elle était relativement proche de l'arbre au couvert duquel il s'était abrité, de trois personnes : un garçon et deux filles, dont l'une lui semblait être Ciella, une amie de Cloé qui lui en avait souvent parlé. Elle s'avança donc et les rejoignit. Sans pouvoir détourner les yeux de la guitare, elle s'adressa à la cantonade :
«Bonjour ! Je suis Nakyura Nakami, dite Nakyu, ou Nak' pour les plus paresseux, ou les intimes, à vous de voir. Elle sourit puis demanda timidement, bien qu'il lui sembla être plus âgée que certains des élèves rassemblés près d'elle : Comment t'appelles-tu, monsieur le guitariste ? Au fait, j'ai oublié, je ne voulais pas vous intimider tout de suite, mais je suis à Gryffondor, en septième année.»
Elle ne put retenir un rire cristallin qui s'échappa doucement dans l'obscurité naissante. Elle préférait taire sa fonction de Préfète en Chef, de toute façon, peut-être que l'un d'entre eux la connaissait déjà de vue ...

Après la venue de Aglia. Ciella s'aperçut qu'une autre jeune fille était la. Elle avançait vers eux. Quand elle arriva, Ciella ne put s'empêcher d'être en admiration, elle était vraiment jolie et vraiment sympathique. Comme pensait Ciella tout t'a l'heure, la guitare ou plutôt la mélodie que jouait jihem attirait beaucoup de monde. Ciella sourit car elle était heureuse de rencontrer des gens différents. C'est vrai, chacun avait l'air d'être différents. C'est mieux. Comme tout personne humaine et polie la jeune fille se présenta. Elle s'appelait Nakyura.

- Salut, c'est fou, en ce moment je rencontre pleins de personnes. Je m'appelle Ciella . Tu es à Gryffondor ? Moi Sersaigle, heureuse de te rencontrer Nakyu' (sourire)



Ils étaient tous la, Matt, jihem, Aglia, Nakyura, Ciella... L'arbre étaient comme même assez grand pour tous les protéger de la puis qui maintenant tombait violemment. Ciella aimait beaucoup cet endroit d'ailleurs. Le paysage est beau et c'est calme. C'est l'ambiance la, que Ciella aime. Le calme. Le silence. Zen.



- Bon, on est assez nombreux maintenant (rire). On va devoir attendre que la pluie s'arrête un peu...

Jihem aperçut à son tour Aglia et n'eut même pas le temps de se présenter à son tour qu'une nouvelle jeune fille faisait son apparition. Perturbé, il se tourna tour à tour vers Nakyura et Aglia pour se présenter, leur adressant une petite courbette comme à son habitude :

-"Enchanté, on m'appelle Jihem, Gryffondor de sixième année ..."

Son sourire mélancolique flottant toujours à ses lèvres, il admira tour à tour chacun de ses nouveaux camarades. Il ne réagit pas directement à la remarque de Ciella, interprétant que sa musique attirait beaucoup de monde. Oui, et des gens bien différents de lui. Tout d'abord Matt, un jeune homme original et farfelue. Ensuite, Ciella, une jeune fille pleine de bonnes intentions et arborant un beau sourire. Puis, Aglia, une Pouffsoufle aux allures charmantes. Et enfin Nakyura, une jeune asiatique des plus intéressantes. Aucun d'entre eux ne semblaient se connaître beaucoup. Et Jihem se réjouit intérieurement : il avait réussi à réunir tout un groupe d'élèves qui ne demandaient qu'à se faire des amis et à se forger une place dans l'école. Ses réjouissances prirent bientôt fin : chacun des nouveaux venus lui faisait penser à l'un des participants au Drame. Mais heureusement, aucun d'eux ne lui rappelait C. .

Tiré de ses pensées, il en revint à répondre aux remarques de Ciella et d'Aglia ne sachant au début à qui s'adresser en premier. Il trouvait cela amusant de se retrouver embêté dans ce genre de situation. Cela plaisait bien et avait plutôt tendance à détendre l'atmosphère.

(A Ciella : ) -"Bien sûr que je pourrais te supporter ! Et ne t'inquiète pas pour ma guitare, elle a vécu des jours plus durs ."

(Puis, à Aglia : ) -"Tu as joué du piano et tu chantes ? J'aimerais bien que tu me montres ce que tu sais interprêté, je pourrais toujours t'accompagner à la guitare ..."

A chaque fois, le sujet de la conversation revenait à la musique, seul domaine dans lequel Jihem se sentait à l'aise avec les autres depuis le Drame. La musique, seule hégémonie ayant une âme et dans laquelle Jihem aimait se réfugier pour ne plus en ressortir ... Tel cet arbre qui abritait les cinq élèves. Un arbre pour eux car il y avait assez de place pour chacun d'entre eux ... Comme s'il s'était agrandi par quelconque maléfice pour former un abri au quintet d'adolescents ...

Aglia n'eut le temps de regarder les alentours qu'une jeune fille asiatique arriva... Qui était-elle? Elle n'avait pu retenir son nom... Aglia et les prénoms faisaient deux! Elle sourit et, entendit une voix douce et mélancolique sortir du lot: c'était un jeune homme, avec des manières très polies. Elle appréciait cette gestuelle recherchée et, disons, intéressante. Elle lui afficha un sourire rassurant et, elle s'assit parmis eux. Puis, répondit à Jihem:

"Avec un immense plaisir! J'ai composéb plusieurs chansons moi même... Elles ne doivent pas être géniales... Mais, bon... Je pourrais t'en chanter quelques unes."

Soudain, un flash lui vint à l'esprit: ils étaient tous musiciens, ils étaient tous doués, ils étaient tous rassemblés pour une chose, la musique. Et, le mot groupe sembla émerger des flots. Oui. Pourquoi pas? Un groupe de musique, tous ensemble. Mais, bon, Aglia ne connaissait que très peu ces gens, et, pourtant, déjà, elle leur accorder toutes sa confiance et sa bienveillance. Elle savait que ces personnes étaient adorables.

Jihem hocha de la tête à l'attention d'Aglia. Certes devait-elle bien chanté, pensa-t-il, mais pour lui personne n'aurait de voix assez belle et forte pour compenser avec celle de ... Un choc. Jihem se rendit compte avec horreur qu'il ne se souvenait plus du nom de cette fille qui avait chanté un soir, dans la forêt, juste avant les coups de feu. D'ailleurs, on n'avait pas retrouver son corps et le doute planait quand à ça disparition. Et son nom ? Quel était-il ? Jihem passa une main nerveuse et fiévreuse dans ses boucles noires. Ses souvenirs disparaissaient peu à peu ... Non ! Il ne pouvait pas laisser faire ça ?! Mais pourquoi ?

Ce furent les paroles du Serdaigle qui d'une part l'apaisèrent et d'autre part lui donnèrent réponse à ses inquiétudes muettes :

-"Jihem, ça finira par cicatriser. Malgré le temps, malgré ta douleur, ta tristesse. Ca partira un jour."

Oui. Ces maux n'étaient pas cicatriser et laissaient donc s'échapper dans l'oubli ces souvenirs lointain et, s'il ne s'empressait pas de les refermer, elles glisseront toutes dans le noir. Mais un des facteurs l'empêchait de le faire rapidement, le facteur-temps. Les heures, les journées, les mois, les années passaient et toujours cette mélancolie inobstruable. Et c'était pour cela qu'il avait rencontré ces gens. Seul, il n'y arriverait pas. Ensemble, tout devenait possible ...

Puis arriva la mélodie de Matt, lointaine, et pleine de mystère. Jihem cessa tout mouvement et écouta avec passion les notes qui sortaient délicatement de l'instrument. Il ferma les yeux et la musique le fit voyager. Bien plus loin que le parc du château et de sous cet arbre où ils étaient si bien. Un son étranger, certes, mais marin. Oui, la mer. Après avoir survécu au Drame, Jihem s'était enfui et avait pris la mer. Ce fut une traversée de courte durée mais il rencontra quelques matelots, prêts à tout pour aider le garçon en détresse.

Jihem observait le Serdaigle dans l'herbe. Lui seul avait l'air de quelqu'un de serein même si son âme pouvait être tourmenté. Il cachait bien son jeu. Matt ne voulait sans doute pas les inquiéter, mais Jihem souhaitait de son côté faire la même chose que Matt à son égard : l'aider. Le Serdaigle s'arrêta et la mélodie, bien que discrète, avait créé un bruit de fond agréable qui se tut aussitôt, laissant place au souffle du vent, chef d'un orchestre invisible mais toujours présentes. Puis Matt alla se poster sur une branche. Jihem le regarda faire sans un mot et plongea un moment son regard dans le sien. Un message silencieux qui ne voulait dire qu'une chose : merci. Car c'était Matt qui, certes par le plus grand des hasards, était venu en premier briser la chaîne du silence qui éreintait Jihem. Et bientôt, tous les autres lui portaient secours et peu à peu, la constriction se ferait moins lourde et l'esprit de Jihem serait libéré.

Puis, il en revint à son tour aux paroles d'Aglia. Tout comme Matt, il avait deviné ou supposait que la jeune Poufsouffle souhaitait monter un groupe. Intéressant ... Cela pouvait à jamais encrer C. dans son esprit, étant donné que la jeune fille faisait également partie d'une bande de musiciens. Cela lui rappela les nombreuses fois où il avait, après le Drame, tenté de prendre contact avec les autres membres mais sans réel succès. C'était surtout la chanteuse qui le laissait perplexe. Jamais il n'avait réussi à la joindre ou à lui parler.

Il soupira. Un coup de vent fit onduler ses cheveux et il crut entendre ces quelques mots : Life is a game. Son regard s'éleva de nouveau vers le jeune homme perché sur sa branche ...

Aglia regarda le groupe, mais, soudain, son regard se posa sur un membre bien spécifique: Matthiew. Il semblait très mystérieux. Et, elle remarqua également qu'il n'avait cessé de scruter les gens. Il les regardait... Il essayait de deviner qui ils étaient... Du moins, c'est ce qu'il faisait paraître. Mais, elle appréciait cette façon de penser. Ca lui rappelait des gens... Eh oui... Enfin, elle se dépécha de penser à autre chose: aujourd'hui était un nouveau jour... Elle espérait.

Puis, sondain, un son d'harmonice s'éleva... C'était Matt. Elle sourit en écoutant cette jolie mélode et commença à murmurer quelques paroles... Ce son lui donnait envie de composer.Oui. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas fait. En réalité depuis la mort de ses parents...

Mais, elle se força à ne plus penser aux circonstances et revint à la réalité. Matt cessa de jouer et, elle afficha un sourire... Un façon à elle de lui dire: "Tu joues très bien!" Et, oui, cela faisait aussi partie des concepts de la jeune poufsouffle: en dire les moins possibles. C'est les gestes et non les mots qui en disent plus. Les gestes peuvent exprimer plus de sentiments qu'un sujet un verbe et un complément.

C'est alors qu'elle remarqua le jeune serdaigle monter dans l'arbre.

*Va savoir à quoi il pense...*

Elle sourit encore et puis, son regard se posa sur un autre membre... Jihem... Il semblait comme le leader de la bande. Il en avait les qualités... Il semblait très sûre de lui. Oui. Il ferait un bon chef de groupe.
Puis, Cellia, elle, serait plutôt la "petite" sensible du groupe. La chanteuse et coordinatrice... Du moins, c'est comme cela qu'Aglia la percevait.
Quant à Matt, lui, il semblait coller parfaitement avec celui du musicien de "tout" instrument, et le petit rigolo de la bande...
Cependant, elle n'arrivait pas a décerner ce que souhaiter faire la jeune fille asiatique... L'organisatrice? Peut être... Mais, Aglia ne savait pas si elle faisait un instrument...

"-Ecoutez... Je ne sais pas si vous êtes d'accord... Mais, l'idée de former un groupe de musique serait drôlement sympa... Qu'en pensez-vous? Je ne veux pas m'imposer bien évidemment, mais, il me semble que ça peut être une expérience formidable!"

[ Ah tiens, l'écriture est redevenue normale. x']

Enfin on y arrivait. Enfin Aglia exprimait sa pensée. Celle qu'elle avait eu en les voyant tous regroupés ici en train de parler musique. Elle lui avait souri, quand le son de l'harmonica avait cessé. Cela voulait sans doute dire qu'elle avait aimé. Après tout, on ne pouvait qu'aimer cet air. Insolent et libre. Frais, étranger et sonore. On pouvait même le chantonner étant donné qu'il y avait des paroles avec ... C'était un moyen de communication que beaucoup de personnes pouvaient expliquer, sans doute mieux que, comme le pensait la Pouffy, les mots et autres compléments ... On imaginait ce que l'on voulait quand une musique vient se répandre près de l'oreille. On pouvait dire que cela était triste, ou bien joyeux. Violent, déprimant, excessif et etc. Chaque compositeur envisageait de voir les choses à sa façon mais chaque musicien le jouait comme il le voulait. Bien sur que les notes restaient les même mais, chaque personne rajoutaient quelque chose de personnel dès qu'il le jouait. Un autre caractère, sentiment. C'était pareil dans un groupe, qu'il soit de musique ou pas. Les éléments présents donnaient une touche personnelle. Et c'est aussi sans doute pour cette raison que, une fois qu'on avaient trouvés des amis qui nous convenaient, il était très dur de nous imaginer sans eux. Nak', Ciella, Aglia et Jihem, ils devaient tous penser cela. Mattiew aussi, d'un côté. Le Serdaigle n'avait pas envie de se faire emprisonner quelque part, il ne voulait pas se faire dirigé. Commander. Mais tout était si parfait, si tentant qu'il se dit que pour une fois, pour un moment au moins, il se prendrait au jeu d'avoir de vrais amis.

Matt devrait être une personne torturée de partout à force de donner naissances à des raisonnement comme celui ci mais pas du tout. Sa façon de pensée lui permettait au contraire d'élargir ses connaissances. De les prouver d'autres parts aussi. Il possédait un esprit critique très pratique et lui demandé son avis voulait dire, savoir le fond même de ses idées. On peut appeler cela être direct mais étant donné que Matt le faisait avec beaucoup de tact, parfois. On le prenait bien. Parfois. Certains n'ont jamais vraiment beaucoup apprécié d'être jugé par quelqu'un de différent qu'eux. Mattiew nommait ça '' l'esprit fermé'' des gens normaux. Mais qu'importe désormais ! Pour le moment, le temps s'était arrêté de suivre son cours violent et tous étaient regroupés ici.

Le jeune homme intervint à la suite d'Aglia, avant que les autres aient pu réagir. Du haut de sa branche, il dit :

Moi, je joue aussi de la clarinette et du violon. En plus de l'harmonica bien sur ... Grand sourire. Ça ne doit pas être une bien mauvaise idée mais ... c'est dur.

Il secoua la tête de manière à ce que ses cheveux cachent ses yeux rieurs, presque moqueurs. Un point insolent. A l'intérieur de lui même, il adorait ce projet mais souhaitait le présenter comme difficile et long pour voir comment les autres allaient réagir ... Lui était un gagnant. Toujours. Son existence était sa partie. Son grand jeu, celui de survivre. Parfois c'était dur. Quasi impossible. Matt retourna ses mains encore une fois de façon à voir les paumes. Les cicatrises seraient toujours là. Elles ne partiraient pas mais le jeune homme avait fait le deuil de ce moment de sa vie. Il n'en voulait plus à son père mais ne le voyait pas pour autant. Et, d'après lui, c'était un bon complément. Après que lui, l'est trahie en lui cachant sa véritable nature pendant longtemps. Tout le monde était bien sur au courant, il descendait d'une famille nombre tout de même !... Mais à présent, tout cela était révolu. On ne revenait pas en arrière, même si on donnait tout l'or du monde. On ne revenait pas en arrière. Chaque pas que faisaient Mattiew pour avancé l'éloignait de tout cela et c'était une bonne chose. Une libération. Toujours cette ivresse de liberté qui coulait en lui. Comme les nombreux marins qu'il avaient côtoyés petit. Les souvenirs les rattrapaient tous de partout. Quels secrets cachait Nak' ? Quels mystères possédait Aglia ? C'était si ... subjectif qu'on parvenait même à se demander si tout était bien réel. Mattiew parla encore une fois, après avoir mis son pouce sur sa joue droite et levé les yeux au ciel.

Dis Nak', il t'es arrivée quoi, à toi, pour que tu viennes ici ? Parce qu'on dirait que c'est le grand rassemblement des âmes en peine ... T'es pas obligé de tout dire mais, moi, j'aimerais beaucoup savoir.

Et, joignant le geste à la parole, le Serdaigle haussa les sourcils et la regardant avec attention. Il pourrait tous les guérir. Il pourrait tous les soigner. Il s'en sentait capable, il l'était. Sauf Ciella peut être, elle, c'était la joie de vivre assurée. Celle du rayon de soleil qui illuminait les personnes tristes. Pas de la même façon que Matt, bien sur mais, c'était joliment fait. Ses paroles, presque naïves, ne la rendait pas faible. Au contraire, cela la rendait ... rayonnante.

Mattiew ressortit encore une fois l'instrument mais ne le porta pas à ses lèvres. Non, cette fois, il le glissa juste dans ses mains histoire de le sentir sur lui. Le Serdaigle ne le prêtait à personne. Jamais. C'était un objet bien trop précieux à ses yeux, comme devaient l'être les gants rouges de Jihem. Ceux qu'ils portaient quand Matt était arrivé. Prenant son inspiration, pour essayer, non pas d'attirer l'attention des autres mais plus pour lui même, il fredonna doucement. Ce n'était pas totalement juste mais ce qui en résultait était grave, profond et représentatif en tout point. Le partition n'était pas de lui, mais les paroles si. Il les avaient écrites un jour qu'il venait de grimper tout en haut d'un chêne et qu'il surplombait le port. Ce jour là, le ciel était couvert mais ça ne l'avait pas arrêté pour autant ... Mattiew gagnait tout le temps, dès qu'on lui proposait un défi, il le relevait à coup sur. L'air continuait ...

Not that's not my name.
Me it is Liberté.
The sun is my second star.
Where the lights shine.

Life is a game.
Life is a game.

I would try to arrive at the end.
I am proud and free like the air.
Me will never be stopped.
Where the oceans are deep.

Life is a game.
Life is a game.

I realize that all that I did.
I will win.
I'll go to up.
Where the moutains touch the sky.

Life is game.
Life is a game.

Toujours ce refrain. Cette phrase que Mattiew adulait presque. Le silence était plombant mais ce dernier voulait savoir ce que les autres adolescents présent allaient répondre à son comportement mais surtout, ce que Nak', la japonaise, allait dire, suite à sa question. Son sourire moqueur réapparut bien qu'il ne pensait pas spécialement à quelque chose de précis. Mais pour lui, quand il souriait ainsi, c'est qu'il était captivé, attiré. Remettant une énième mèche en place, il attendit, la tête posée sur la branche du dessus et les jambes se balançant dans le vide.

Groupe ... Ce mot résonna lentement dans l'esprit de Jihem ...

Flash-Back/

-"Attends !"
C. se posa sur l'herbe et la mousse. Reprenant avec difficulté son souffle à cause de sa blessure, elle leva son grand regard juvénile vers celui de Jihem qui la tenait toujours par le bras.
-"Pouvons-nous faire une petite pause, s'il-te-plaît ?"
Jihem acquiesca. Lui-même n'en pouvait plus. A force de courir tête baissée, il ne savait même plus où ils étaient. Il s'assit aux côtés de la jeune fille qui le remercia. Il n'osait pas montrer le moindre signe de fatigue, il devait l'emmener loin du danger et de ce Jeu. Il l'avait promis à Sylvain.
Les heures passèrent. On entendait plus que les bruits de la nature; plus de coups de feu. La nuit commençait à tomber. Entre chien et loup, le soleil se couchait laissant place à la lune qui veillait sur les malheureux. Jihem avait allumé un petit feu et C. se reposait sur son épaule. Elle s'éveilla et rapprocha ses genoux contre sa poitrine qu'elle entoura de ses bras fins.
-"Tu sais, Amaury, la première chose que je ferais après ce Jeu, ça sera de jouer de la musique avec mes amies. Je fais partie d'un groupe, tu sais ?"
Nouveau regard profond vers le garçon qui se contenta d'approuver en silence. Elle continua:
-"Mes parents m'ont promis de me payer des cours, bientôt. Je pourrais enfin m'améliorer et être aussi forte que toi ..."
Son regard et ses paroles se perdaient dans les flammes. Jihem s'étonna que la jeune fille reste si optimiste quant au fait de sortir vivant d'ici. Son étonnement fut de courte durée lorsqu'elle avoua enfin:
-"Dis-moi, si tu es le seul à sortir vivant d'ici, pourrais-tu me promettre une chose ?"
Nouveau hochement de la tête de la part de Jihem, il n'osait prononcer un mot, de peur de mettre fin au charme qui envahissait la clairière.
-"...Pourrais-tu prendre ma place dans le groupe ? Les autres comprendront, tu veux bien ?"
Elle se mit à sangloter en silence. Jihem passa un bras chaleureux autour de ses épaules tremblotantes.
-"Bien sûr ..." finit-il par répondre.
C. releva la tête, son visage rayonnait entre ses larmes ...

Flash-Back/ Fin ..

Jihem reprit conscience de la situation lorsque Matt se mit à chanter. Il écouta attentivement les paroles et, à ce moment, appris beaucoup de choses sur Matt. Un gagnant, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et toujours cette ambiance maritime. C'était extraordinaire.
Le Gryffondor se prit au jeu. Oui, c'était ça, le groupe. Chacun devait se mettre à chanter, afin de tout avouer aux autres. A son tour, Jihem entonna, avec pour instrument, le vent dans les branches :


Jihem se surprit lui-même à trouver tant de paroles sur le coup. Sa voix se mêlait au vent. Une voix grave mais qui sonnait juste. Une voix venue du coeur. Il s'attendait maintenant à ce que chacun d'eux se mettent à chanter. Ce serait cool, se dit-il. Car chacun d'eux avait une voix différente et un passé lointain ...

Aglia regarda ses nouveaux amis. Alors qu'allaient-ils penser? Voudraient-ils faire parti de cette aventure? Elle, elle en rêvait. Cela faisait tellement de temps... Elle écouta avec beaucoup d'intérêt ce qu'allait dire le jeune Matt... Oui, ce serait dure, peut e^tre. Mais, il fallait se battre dans cette vie! Il le fallait malgré tout cela... Puis, elle remarque l'absence de Jihem... il semblait perdu dans ses pensées.

C'est alors que Matt se mit à chanter, ainsi que Jihem, elle voulut alors les rejoindre...

I wish my life was this song
cause songs they never die
I could write for years and years
and never have to cry I’d show you how I feel
with out saying a word
I could wrap up both our hearts
I no it sounds absurd

and i saw the tears on your face
i shot you down and i slammed the door
but couldn’t make a sound
so please stay sweet my dear
don’t hate me now
i cant tell how this last song ends

the way that i feel tonight so down
so down i pray i can swim just
so i wont drown and the waves that crash over me
i am gasping for air take my hand
so i can breath as i write this last song down

and i saw the tears on your face i shot you down
and i slammed the door but couldn’t make a sound
so please stay sweet my dear
don’t hate me now
i cant tell how this last song ends

the broken glass ..... your moistened skin
was everything was everything
and your broken voice ..... was quivering
your everything your everything
scream at me make it the best i ever heard
laugh out loud i no it sounds absurd
knowing

Puis, soudain, elle remarque qu'une personne était absente: Ciella... Elle se leva et regarda aux alentours: elle était seule au loin. Elle courut la rejoindre et se posa à côté d'elle. Elle ne remarqua pas que du sang coulé... Elle mit son bras autour d'elle de façon à la "protéger" et posa sa tête contre son épaule... Encore une fois, les geste expliquaient ce qu'elle voulait dire avec des mots... "Tu es mon amie... Je suis là..."

Anaïs était lassée, usée, fatiguée et complètement à l'ouest. On ne lui avait pas dit qu'un vampire devait dormir, alors elle avait cru bon de vagabonder en dehors de l'école toute la nuit... *Mauvaise idée X.X *Voilà ce qu'elle pensait à ce moment... Bon, il faut tout de même avouer que la jaune n'était pas banal. Elle avait pu tenir quatre jour sans dormir, pas mal n'est ce pas ? Elle se sentait pourtant en parfaite forme jusqu'au moment où elle était littéralement tombée de fatigue. La transformation n'était pas encore très vieille, peut être qu'elle n'avait pas encore hérité de tout les effets, bien que cela commençait à traîner. Malgré quelques petits accidents, rien de bien intéressant en vu. Aucun élève n'avait été blessé, pour l'instant, et elle s'en auto-félicitait grandement. Elle commençait même à savoir le passé et les pensées des gens rien qu'en parlant quelques instants avec eux. Elle maîtrisait de plus en plus de chose à la perfection, comme la vitesse ou le saut en hauteur. Elle trouvait cela fascinant et surprenant à la fois. Enfin, quand je disais rien de bien intéressant, ah, j'ai omnis de préciser les trente six beuglantes envoyées par sa mère... Mais Anaïs ne trouvait pas cela passionant et ne prenait même plus la peine de les écouter... Insolente ? Insouciante ? Non, pas du tout, juste je m'en foutiste. A la fin on s'habitue me direz vous, qu'il puisse en être ainsi...

Elle s'étira donc dans son lit, seule dans son dortoir, et bien oui, vous savez, elle sèche tout les jours les cours maintenant... On lui a dit oui. Enfin, elle s'est auto-autorisé mais pour elle s'était la même chose. Elle se prenait pour l'autorité ... Normal oui, normal... Elle soupira, prit une douche et s'habilla simplement, un jean, une chemise plus son écharpe jaune et un bonnet. Elle s'habillait toujours assez légèrement, puisqu'elle ne sentait n'y la chaleur n'y le froid. Elle prit son parapluie, il allait pleuvoir. Ça se sent dans l'air. Et puis elle ne pouvait pas sortir sans s'assurer que le soleil ne lui toucherait pas un carré de peau.

Les nuages étaient noirs, denses, ne filtrant aucune lumière. Un temps superbe. Un grand sourire étincelant se posa sur son visage et elle ouvrit son parapluie trente secondes avant que les gouttes ne tombent en trombes.

Ils y avaient diverses choses dans le parc, un couple se disputant, deux élèves bavardant, un professeur plutôt étrange et un groupe d'élève. Anaïs ne regarda pas la scène, elle n'en avait rien à faire. Elle grimpa donc avec une facilité étrange et une grâce impossible dans un arbre et entreprit de se reposer un peu. Histoire d'être plus endurante la prochaine fois. Son parapluie était fermé, sur ses genoux et elle était assise sur une branche, balançant ses jambes dans le vide. Elle humait l'air ce qui rendait des nuages de buées.

C'est à ce moment là qu'elle entendit des pas et une jeune fille s'assit près de SON arbre. La vampire fronça les sourcils, en plus elle sentait l'odeur du sang. Mais elle n'avait pas soif, Anaïs avait bu du sang, particulièrement bon d'ailleurs, il y a peu de temps, donc elle n'était absolument pas tenté, parfois pratique de n'être transformée que depuis peu, car dans peu de temps elle n'hésiterait pas à boire le sang de tout ce qui bouge par amusement...

Elle se laissa donc tomber en arrière et réussit à atterrir avec aisance derrière la jeune sorcière. Elle ouvrit d'un geste son parapluie et le plaça au dessus de celle ci. Elle attendit un moment et lui tendit un mouchoir. Étrangement, elle pleurait du sang, mais cela ne semblait pas choquer la Poufsouffle. Anaïs remarqua après qu'avec la densité des feuilles, son parapluie ne servait absolument à rien. Elle le referma donc comme elle l'avait ouvert et soupira. Une autre jeune fille arriva, ne semblant pas voir la jaune. Elle sourit et pencha la tête sur le côté, laissant tomber des mèches devant ses yeux.

Anaïs : « Je suis Anaïs Mckoyeur, 7ème année de Poufsouffle. »

Celle ci avait une certaine aisance à parler avec les gens qu'elle ne connaissait pas, bien qu'elle allait directement au but sans donner d'explication plus qu'il n'en fallait.