Le jour J était enfin arrivé. Enfin, le jour J pour Aéris n' était autre que les vacances.
Elle était dans le train, esayant de programmer ses vacances.
Le Poudlard Express dépassa la barre magique des moldues. Quand il arriva à destination de Londres, dans la gare King Cross, il avait l' aspect d' un train normal.
Tous les élèves se précipitaient sur le quai.
Aéris descendit du train avec un air snob. Elle marchait en diretion de la sortie de la gare, de sa démarche élancée. Pas mal de jeunes hommes s' étaient retournés vers elle.
Sa tante l' attendait dehors, comme d' habitude.
Lorsqu' elle sortit de la gare, une limousine noire l' attendait. Un chauffeur, habillé d' un costume noir, sortit de la limousine.
Elle s' avança vers lui. Celui-ci enleva son képi pour la salue, et le remit sur sa tête. Il lui ouvrit une portière, à l' arrière. La jeune fille monta dedans, et le chauffeur referma la porte derrière elle.
Il y avait de grandes banquettes en cuir noir. Sur l' une de ces banquettes, était assise une femme agé. Elle tenait dans ses mains une canne dorée. Elle avait les cheveux court, teint en brun, et elle était habillé très chiquement. Elle la salua d' un signe de tête, avec un demi-sourire.
La jeune fille lui rendit son salut. Avec sa tante, c' était toujours comme ça. Pas de bisous, pas de calins... Même si ça faisait des mois et des mois qu' elles ne s' étaient pas vues.
La voiture avait démarré et avançait.

- Je vais aller voir un ami, demain.
annonca la jeune DeLune au bout d' un moment.

La tante se contenta de hocher la tête.


Le lendemain, Aéris s' était préparer pour aller chez Mutt.
Elle était vêtu d' un joli pull violet et d' un slim noir. Elle portait des bottines noires à talons aiguilles. Elle avait coiffé ses cheveux en demi-queue, laissant sa longue chevelure brune, bouclée, retomber le long de sa taille. Eh oui, ses cheveux avait beaucoup repoussé !
Son chauffeur la conduisit chez Mutt.
La limousine noire s' arrêta devant la maison.
Le chauffeur descendit de la voiture et lui ouvrit la portière arrière.
Elle descendit tranquillement, sans oublier de prendre avec elle, son sac à main noir (Dior).
Elle attendit que la limousine parte, et alla sur le palier de la porte. Elle rajusta son sac à main sur son épaule, puis, elle sonna à la porte.

A peine que la limousine était partie, que la porte s' ouvrit. Aéris se retrouva face à une femme brune aux cheveux ondulés. Elle lui parla d'une maniere assez chaleureuse.
- Bonjour. Oui, je suis Aéris DeLune. M...

Mais elle furent interrompu par un grand bruit sourd, qui devait provenir des escaliers. Aéris appercut Mutt, glisser sur les dernières marches des escaliers, et de tomber en arrière, sur ses fesses.
Sa mère soupira, et haussa le ton de sa voix. Et, elle se tourna vers elle, en lui disant que son fils était uen vrai catastrophe. Ca oui ! Elle pouvait en etre sure ! Elle essaya de lui expliquer ce qu' il avait fait lors du batême de sa cousine mais elle fut brutalement interrompu par Mutt.
La jeune fille se mit à rire. Ils étaient drole tout les deux ! Surtout avec leur scène de "ménage".
Puis, lorsque la mère partit dans la cuisine, Mutt lui proposa d' enlever son manteau. Elle aquésa de la tete, et déboutonna les boutons de son manteau. Ce qui laissa découvrir sa tenue assez chic. Le jeune homme prit son manteau, et le rangea dans un placard.
Aéris en profita pour regarder la décoration de leur maison. Elle trouvait que c' était jolie. Quoique, elle n' était pas habitué a ces petites maisons de Londres. Mais cela lui faisait du changement, par rapport a chez elle...
Elle tourna la tete vers Mutt, et lui sourit.

- Salut ! Ca me fait également plaisir, de te voir.

Son sourire s' agrandit en entendant la voix de sa mère, s' élever de la cuisine.

- Moi je la trouve très gentille.
dit-elle sincèrement.

Le garçon lui proposa de boire quelque chose. Elle secoua négativement la tete, et dit :

- Non, merci. Mais....

Elle ne finit pas sa phrase, et sortit sa baguette de sa poche. Elle alla dans la cuisine, em prononcant le mot "orchideus". Un gros bouquet de fleurs, jaillit de la baguette. Elle le tendit à la mère de Mutt.

- Ceci est pour vous, madame Jones. Veuillez m' excusez, je n' ai pas eu le temps d' aller faire les boutiques, et je n' ai pas pu trouver quelque chose de mieux...
dit-elle très poliment.

Chez les DeLune, la politesse passait avant tous. Et quand on allait chez quelqu' un, on se devait de lui apporter un cadeau.

Aéris sourit à la mère de Mutt. Celle-ci lui parlait très chaleureusement. Et Aéris n' était pas habitué à ça. Enfin, elle ne l' était plus...

- Oh ce n' est rien.
répondit-elle.

Elle sourit en assistant en silence à la scène qu' il se passait entre Mutt et sa mère. D' un côté, elle l' enviait. Certes, sa mère semblait toujours être derrière son dos, mais la jeune fille, elle, n' avait pas cette chance. Quoique, si maman Saé serait comme ça, ça ne lui déplairait pas. Mais avec maman Saé, ce serait pire...

Mrs Jones prettait les clés de sa voiture à Mutt. Tiens ? Il savait conduire ? Lui, savait conduire une voiture ? La jeune DeLune en était stupéfaite.
La mère du jeune homme lui avait aussi passé des billets de cinéma. Celui-ci vint vers elle, en lui demandant si elle connaissait le cinéma. Si elle, ne connaissait pas le cinéma ? Mais bien sûr qu' elle connaissait. C' était même sa mère qui lui avait fait découvrir ça. Avant, elles y allaient souvent ensemble. Elles en revenait les yeux gonflés, soient parce qu' elles avaient pleuré de rire, soit elle avait pleuré de tristresse, selon le film. Ouais, mais tous ça... C' était avant. Maintenant, c' était fini. Elle n' y allait plus. Fini ce bon temps avec sa mère. Cependant, une petite chance lui souriait. Elle pouvait y aller de nouveau, et avec Mutt. Ils pourraient y aller, et rirent entre bons copains...
Elle secoua la tête, levant la tête au ciel. Elle mit une main sur ses hanches, et lui dit :

- Tu m'as pris pour une femme des cavernes ? Allez, on y va...
ajouta t-elle en souriant.

Elle prit le garçon, par le derrière de sa tête, pour l' embêter, et le tira vers le hall d' entrée. C' est bête qu' il n' avait plus sa masse de cheveux. Elle se serait amusé à ébouriffier ses cheveux. Elle se dirigea vers le placard, pour reprendre son manteau, et le remis.

Mutt lui ouvrit galament la porte d' entrée. Ils se dirigèrent vers la voiture. Aéris monta à l' avant, aux côtés de Mutt. Voilà bien longtemps, qu' elle n' avait pas monté dans ce genre d' engin... Elle espérait seulement que le jeune homme savait bien conduire.
Elle attacha inpecablement sa ceinture. Son regard croisa celui de Mutt.
Ils sortirent de l' allée du garage. Pour l' instant, le garçon se débrouillait bien. Reste à savoir, s' il n' allait pas ensuite foncer dans un poteau, ou dans un mur...
Aéris était l' une des rares sorcières de sang-pur, qui connaissait comment "fonctionnait" le monde des moldus.
Avant, sa mère lui faisait tout découvrir. La magie, comme la technologie morderne des moldus. Le monde "interrieur", comme le monde exterrieur. Avant, elle faisait tous avec sa mère. Maintenant, ce n' était plus le cas...
Le jeune homme lui demanda ce qu' elle aimait. La jeune fille n' avait pas un genre particulier qu' elle aimait. Avec sa mère, elle regardait et aimait tous. Horreur, science-fiction, fantastique, action, amour...

- Non, j' aime tous. Et toi ?
répondit-elle.

Elle ouvrit légèrement la fenêtre. Elle ne supportait pas trop l' odeur de la voiture. Elle était comme ça depuis qu' elle était toute petite. Aussi, elle aimait sentir le vent s' engouffrer dans ses cheveux.

Aéris sourit, en entendant Mutt lui parler des films qu' il aimait bien, de son père, qu' il aimait s' intéresser à l' histoire des sorciers, comme l' histoire des moldues. Elle eut un petit pincement au coeur. Ce n' était pas qu' elle trouvait cela inintéressant, au contraire. Mais c' était juste que tous ce qui était moldue lui faisait rappeller sa mère. Celle-ci n' en était pas une, non, elle était une sang-pur. Mais elle aussi, elle s' intéressait aux moldues, à leur histoires, leur mode de vie....tous. Ils la facinaient !
En un certain sens, Mutt lui faisait un peu rappeller sa mère. Pas à travers son physique, bien sûr. Mais dans ses paroles.
Cependant, elle éprouva quand même un soulagement, lorsque le jeune homme s' arrêta de parler. Elle avait toujours le nez contre la fenêtre. Mais soudain, elle sentit la voiture virer brusquement vers la droite.
La jeune fille s' était tout d' un coup écarté de la fenêtre, son coeur ne faisant qu' un bond dans sa poitrine. Ce petit instant lui avait fait peur. Mais elle fut soulagé, lorsqu' il reprit la route normalement.

- Alors ouvres-bien les yeux !
fit Aéris un peu sèchement, en continuant la phrase du jeune homme.

Elle ne voulait pas être méchante. Mais elle était toujours sur la défensive quand elle avait peur, ou quand elle était en colère.
Le garçon se gara dans un parking. La Serdaigle referma la vitre, et défit sa ceinture de sécurité. Elle ouvrit la porte, et sortit, en claquant la porte derrière elle.

- Oui, on verra bien ce qu' il y a à l' affiche.
dit-elle, une fois qu' ils furent dehors.

Elle avait reprit un ton normal. Après tous, il ne s' était rien passé, et elle n' allait pas se fâcher avec lui pour ça. Ils commençèrent à rentrer dans le hall du cinéma, où il y avait déjà pas mal de de monde.

Aéris regardait le monde fou qu' il y avait. Et les titres des films qu' il y avait à l' affiche.
C' est alors que Mutt, lui pris la main. Elle se tourna vers lui, en arquant un sourcil. Mais il lui disait que ce n' était pour ne pas se perdre, avec le monde fou qu' il y avait. Elle hocha la tête, et haussa les épaules.
Ils se dirigèrent vers le comptoir, où Mutt pris un programme. La jeune fille pencha un peu sa tête du côté du garçon, pour voir ce qu' il y avait. Il y avait pas mal de nouveauté. Cela faisait combien de temps qu' elle n' était pas venue dans un cinéma ? Au moins sept ans !
Le jeune homme lui proposa de regarder Wall-E. Elle fronça légèrement les sourcils, et lu le résumé. Au pout de deux minutes, elle releva la tête vers lui, d' un air satisfait.

- Oui, ça a l' air d' être marrant ! Quitte à redevenir un enfant !
dit-elle avec un sourire en coin.

Ils se dirigèrent alors vers la caisse. Il y avait une queue pas possible qui attendait devant cette caisse...
Lorsque ce fut enfin leur tour, ils se trouvèrent face à une dame blonde, les cheveux coiffés en chignon.

- Oui ?

La Serdaigle se tourna vers Mutt, et lui donna un léger coup de coude. Elle n' était pas à l' aise, devant ce genre de chose, moldue....

Mutt se débrouillait tant bien que mal avec la caissière. Après avoir serré fermement la main d' Aéris, il la lacha, pour échanger ses tickets, contre des places.
Puis, les deux jeunes s' étaient dirigés vers le stand, où il vendait des trucs à manger, et des boissons. Mutt proposa à la jeune fille de prendre quelque chose, et que c' était lui qu' il payait.
Aéris sourit. Elle trouvait ça mignon de la part du jeune homme. Elle réfléchit quelques instants, et finit par dire :

- Je crois que je vais seulement prendre un coca... Et sinon... ça te dis qu' on prends du pop-corn à deux ?
proposa t-elle en souriant.

Elle préférait qu' ils mangent à deux, car elle ne pourrait jamais finir des pop-corn toute seule. Cela lui faisait rappeller quand elle était partie au cinéma avec sa mère, et qu' elle lui avait acheté du pop-corn. A la fin du film, elle l' avait gronder, car elle avait fait tomber la moitié des pop-corne par terre. Elle lui disait que c' était du gaspillage.
La jeune DeLune sourit à cette pensée.

Aéris sourit à ce que venait de dire Mutt. Après avoir patienter dans une queue interminable, Mutt commanda du coca, un paquet de pop-corn large, et un pâquet de MMS. La jeune fille se demanda pourquoi il avait acheté les MMS. Ils allaient tout de même pas avoir énormément faim ! Les pop-corn suffisait.
Les deux jeunes montèrent des escaliers, et poussèrent de grandes portes. Ils allèrent tout en haut, où ils trouvèrent deux sièges. Chouette ! Tout en haut ! C' est ce que Aéris aimait le plus. S' asseoir tout en haut.
Elle s' assit sur le fauteuil de droite, et Mutt l' immita en s' aseiyant sur le fauteuil de gauche.
Au bout de cinq minutes, le jeune homme lui demanda si il n' avait pas trop fait son boulet. La Serdaigle se mit à rire. Si on ne comptait pas le petit incident en voiture, non. Elle aimait bien le caractère du garçon. Il avait son petit côté timide et franc à la fois.

- Non, tu t' améliores.
dit-elle avec un sourire.

Elle prit un peu de pop-corn du paquet, qui était callé entre les deux sièges. Elle en porta un à sa bouche. Mmmh ! Ca faisait longtemps ! Les pop-corn croustillaient dans sa bouche. Depuis combien de temps elle n' en avait pas manger. Voilà encore un souvenir qui lui rappellait sa mère.
Il y avait de la pub. La jeune éclata de rire, car certaines d' entre elles faisait bien rire. Comme la pub du perrier...

Aéris regardait les pubs qui défilaient une par une, et dont chacune avait un humour particulier.
Puis, le film commença. Le début n' était pas super... Mais les gags du robot étaient très drôle. Aéris ne cessait d' éclater de rire.
Le film se déroulait tranquillement. C' était un vrai film de science-fiction, avec des vaisseaux, des villes du futurs. Enfin plutôt, le futur imaginé par des moldues. Car la version des sorciers étaient différentes...
La robote dénomée Eve était tombé en panne, et le robot s' occupa d' elle. Il y avait un paysage derrière qui était bien romantique.
La Serdaigle appuya sa tête contre son poing, dont son avant bras était posé sur l' accoudoir. Elle regardait la scène d' un air rêveur. Les lumières de l' écran se reflétait dans ses yeux verts.
Le film se poursuivit... Avec d' autres gag humouristiques.
La jeune fille plongea sa main dans le paquet de pop-corn. Elle en sortit deux, qu' elle mit tout de suite dans sa bouche. Les pop-corn croustillaient dans sa bouche. Elle préférait les pop-corn sorciers, mais ceux-là aussi étaient délicieux. Elle replongea sa main dans le paquet. Mais au moment où elle voulait prendre d' autres pop-corn, sa main avait attrappé quelque chose de moue. Elle baissa les yeux, et s' apperçut que c' était la main de Mutt. Sa main, aux ongles manucurés et vernillés, tenait fermement les doigts du jeune homme.
Elle tourna la tête vers lui, et lâcha sa main.

- Euh... Je... Excuse-moi...
dit-elle assez génée.

Il devait la prendre pour une imbécile >.< !

Aéris lui rendit un sourire timide. Elle prit quelques pop-corn qu' elle glissa dans sa bouche. Elle reposa son attention sur le film, avant que ce petit incident n' en devienne un gros... Mais elle sentit quelque chose lui attrapper sa main. Elle tourna de nouveau la tête, et apperçut que c' était Mutt. Enfin, qui ça pouvait être d' autres, à part lui ? Il n' était que deux sur ces sièges.
Elle arqua un sourcil, en l' interrogeant du regard. Leur yeux se regardaient, pendant un long moment. C' était quoi cette lueur qu' elle appercevait dans les yeux de Mutt ? Pourquoi il la regardait ainsi ? La dévorant presque du regard ? Elle n' en savait rien. Elle était nulle pour ce genre de choses...
Elle vit Mutt approcher son visage du sien. Tout doucement... Jusqu'à ce que ces lèvres se collèrent aux siennes. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle se laissa faire, pendant quelques instants. Deux bonnes minutes au moins.
Puis, elle décolla ses lèvres de celles du jeune homme, et repoussa légèrement celui-ci.
Elle devint écarlate. Elle ne savait plus où se mettre... Heureusement, personne ne les regardait. Chacun était plongé dans le film.

- Euh... Je... euh.... je... je...
bafouilla t-elle.

Elle le regarda longtemps, le dévisageant. Qu' est-ce qu' il lui avait pris de faire ça ?

- Je dois te parler !
dit-elle soudainement.

Sans lui laisser le temps de répondre, elle s' était relevé brusquement. Elle le prit par la main, et l' emmena dans les toilettes. C' était pas très romantique, ni super, mais on faisait avec... Et comme c' était l' endroit le plus proche d' eux qui se trouvait. Pour aller au toilettes, ils devaient monter des marches d' escaliers. Cela dit, c' était quand même propre.

Aéris faillit tomber des escaliers, avec Mutt, mais celui-ci la rattrappa de justesse... Lorsqu' ils furent dans les toilettes, Aéris s' apprêtait à lui parler, mais le jeune homme fut plus rapide qu' elle. Il voulait qu' elle écoute ce qu' il avait à lui dire.
Elle croisa ses bras sur sa poitrine, et l' écouta attentivement.
Il lui parlait des sentiments qu' il éprouvait pour elle. Il lui prit une main. Elle plaqua une main sur sa propre bouche, comme si elle était horrifié. Elle se rendait compte qu' elle n' aurait jamais du l' embrasser. Cette bétise lui avait surement donné de l' espoire. Peut être qu' il croyait qu' elle l' aimait. Enfin, elle l' aimait beaucoup. Mais plutôt comme un ami.
Aux dernières paroles du jeune homme, elle resta silencieuse, prennant soin de le dévisager. Elle se demandait si elle avait bien entendu, ou si elle était dans un drôle de rêve, et qu' elle n' allait pas tarder à se réveiller...
Mais non, tout ça était bien réelle... Elle lâcha doucement la main du garçon, et baissa les yeux.

- Je suis vraiment désolé Mutt. Mais je ne peux pas répondre à tes sentiments...
lui dit-elle calemement.

Elle s' adossa à un mur, et lui dit d' une voix hésitante :
- Comment te dire ? Je... Je n' ai jamais aimé un garçon de ma vie... Mes parents eux-même je ne les aime pas... ma famille... alors un garçon... C' est... compliqué...

Elle se râcla la gorge, et poursuivit :
- Je n' ai pas dit que je ne t' aimais pas... Je t' aime beaucoup. Mais je te vois plutôt comme un ami...

Aéris regarda Mutt. Il s' était penché sur le lavabo. Elle voulut aller vers lui, mais celui-ci s' était retourné vers elle, et lui avait saisit les bras. Elle en était tellement étonnée, qu' elle ne fit rien. Elle ne répondit pas. Elle le regarda d' un air attristé. Oui, elle était triste pour lui.
Elle caressa sa joue, et fit non de la tête. Non, il n' était pas pitoyable. Il était juste en chagrin d' amour, parce qu' il avait aimé une idiote comme elle, qui avait un coeur de pierre.
Mais lorsqu' elle le vit sortir sa baguette, et aux dernières paroles qu' il venait de dire, elle s' inquiéta :

- Non, Mutt ! Ne fais pas de bétises !!

Mais le jeune homme avait transplanné.

- Mutt ???! MUTT ????!
hurla t-elle.

Mais le jeune homme n' était plus. Elle se prit la tête entre ses mains. Ses larmes coula, coula... Elle ne put les empêcher de couler. Qu' est-ce qu' elle venait de faire ?? Elle venait de perdre quelqu' un qui lui était précieux. Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-elle jamais aimé ?? Pourquoi le mot "amour" n' existait pas dans son vocabulaire ? Ni dans sa vie ?
Elle espérait qu' elle n' avait pas fait une grosse bétises. Elle se mit à faire des films. Elle imaginait Mutt se jeter par dessus un pont, ou un immeuble... Ou quelque chose comme ça.
Soudain, elle entendit du bruit. Cela provenait d' en-bas. Elle essuya en vitesse ses larmes, et descendit les marches quatre à quatre des toilettes.
Les gens qui étaient dans la salle, se retournèrent vers elle. Mais elle n' y porta pas attention. Elle sortit de la salle, et dévala les marches du cinéma.
Elle poussa les portes de la sortie. Dehors, elle trouva des voitures de police. Oh oh ! ca c' était signé Mutt ! Qu' avait-il encore fait ??!
Elle dirigea vers les policiers. L' un d' eux tenait fermement Mutt. Oui, elle avait bien deviné que c' était lui. Mais qu' avait-il fait encore ??
Elle accoura vers eux. Un homme noir tenait fermement le jeune homme.
Lorsqu' il apperçut la jeune fille.

- Circulez mademoiselle ! Vous n' avez pas à être ici. C' est une...

Mais il s' interrompit bruquement car la jeune DeLune venait de lui donné un gros coup de poing. Elle saisit Mutt par le bras, et l' entraîna avec lui.
Elle se mit à courir, tirant le Pouffsoufle par le bras. Les policiers étaient à leur trousse. Mais dès que les deux jeunes prirent un tournant, ils transplanèrent.
Ils attérirent dans un petit parc, désert, qui n' était pas très loin d' un cimetière. Ce cimetière, c' était là qu' avait été enterrer Mrs DeLune.
Aéris fit brusquement asseoir le garçon par terre.

- NON MAIS CA VA PAS ???! QU' EST-CE QUI T'AS PRIS ?? TU VEUX ALLER A ASKABAN OU QUOI ???
cria t-elle.