Aéris n' arrivait pas à dormir. Il faisait trop chaud dans les dortoirs. Enfin, c' est ce qu' elle pensait, car elle avait des vagues de chaleur. C' était parce qu' elle était fiévreuse. Elle avait au moins 38°C de fièvre. Mais elle ne voulait pas aller à l' infirmerie. Car en général, la fièvre redescendait toute seule.
Elle sortit des dortoirs, pour respirer un peu d' air frais. Elle était en nuisette blanche à bretelle, et un peu transparente. Ses joues étaient bien rose, ses lèvres étaient rouge-rose, comme un bouton de rose, à cause de la fièvre. Ses cheveux étaient coiffés en couettes basses, qui lui donnait un air un peu enfantin.
Elle sortit de la salle commune. Une fosi qu' elle fut dans les couloirs, elle faisait attention à ne pas se faire prendre. Et même si un professeur la voyait ainsi, elle avait une excuse tout prête...
Elle continuait de marcher dans les couloirs. Elle repensait à ses vacances. C' était les meilleures qu' elle avait passé. Elle était partie pendant quelques jours chez Mutt, et ensuite, elle avait rencontré Kanamé. Aaaah Kanamé ! Elle ne cessait de repenser à lui depuis... Oui, elle était belle et bien amoureuse.
Même en cet instant, elle repensait à lui. Elle repensait à ses baisers, le goût de ses lèvres, lorsqu' ils L'avaient fait.
Mais des voix la firent sortir de ses pensées.
Elle se dirigea en direction de ces voix famillière. C' est là qu' elle trouva Pansy et Mutt qui s' étaient rentrés dedans.
Mais c' est alors que les yeux de Aéris se posèrent bien sur Mutt. Il était nue. Enfin presque... Il avait une serviette enroulé autour de soi, et ses cheveux étaient mouillés.
Elle éclata de rire.

- Qu' est-ce que tu as fait ?
lui dit-elle.

Ses yeux se reposèrent sur son "accoutrement". Elle ne savait pas que Mutt était aussi bien bâti...

Aéris voulut aider Pansy qui était tombé par terre, mais Mutt fut plus rapide qu' elle. Mais au moment où il s' était baissé pour l' aider, sa serviette glissa sur ses pied. OUPS ! l' horreur totale !!! Mutt était nue, les fesses à l' air, et bien devant elle !!
Sous le choc, elle s' était caché les yeux avec une main. Elle tourna sa tête sur le côté. Le jeune homme n' était pas le seule à être génée. Aéris était aussi génée que lui, et sa tête vira au rouge pivoine.
Quand elle entendit Pansy exploser de rire, elle éclata de rire aussi. C' était nerveux. Elle explosa de rire. Chaque fois qu' elle entendait les gloussement de rire de Pansy, elle explosait encore plus de rire. Ca devenait de plus en plus nerveux.
Malgré qu' elle avait vue Mutt à poils pendant quelques secondes, elle trouvait qu' il était bien foutue.
Elle respira un grand coup, et s' arrêta de rire. Pansy lui demanda ce qu' elle faisait ici, et qu' elle pourrait très bien lui mettre une heure de colle. Elle continuait de rire.
Contrairement à elle, la Serdaigle s' était calmée. Aussi, il vallait mieux, car cela devenait génant pour Mutt. Et pour elle aussi...
Elle répondit à la question de Pansy :

- J' avais trop chaud, alors je voulais aller prendre l' air un peu. C' est là que je suis tombé sur vous.
dit-elle avec un sourire en coin, et en se mordant la lèvre, pour s' empêcher d' éclater de rire de nouveau.

Elle passa une main sur son cou, pour vérifier que son pensement était bien là. Ouf ! Il était toujours là ! Il y avait un pensement carré sur le côté. Ca c' était encore un souvenir marquant de Kanamé. Mais elle ne voulait pas qu' ils voient ces morsures.
Elle sortit sa baguette, et la pointa sur le Pouffsoufle. La serviette s' agrandit, et s' enroula tout le long du corps de Mutt. Ca avait l' aspect d' une toge à présent...

Aéris regarda Pansy exploser de rire, et se retint à faire de même. Mais c' était trop dur !

- Pansy !
s' écria t-elle pour la faire taire.

Mutt s' était avancé vers elle. Mais avec toute la boue, et l' eau qu' il y avait dans les couloirs, il glissa, et tomba en plein sur son décoleté. Enfin, seulement sa tête. A croire qu' il en avait fait exprès ! Elle repoussa sa la tête du jeune homme, de son décolté.

- Non, non Mutt, t' y es pas du tout ! Les yeux, c' est plus haut !
dit-elle avec un sourire en coin, comme s' il lui avait dit un compliment sur ses yeux.

Celui-ci s' écarta, et recula. Il glissa de nouveau, mais cette fois-ci, il fit une pirouette en arrière et retomba sur ses fesses. La Serdaigle pouffa de rire. Elle plaqua sa main contre sa bouche pour étouffer son rire, mais en vain, on entendait des petits gloussements.

Cela lui faisait rappeler une petite bétise qu' elle avait fait quand elle avait douze ans. Pour son anniversaire, son père lui avait acheté une perruche. Dans la cage, elle voulait faire un petit motif " ancien". Elle avait enlevé une des barres, dont la perruche était perché dessus, pour la remplacer par une branche d' un arbre. Mais seulement, il y avait un petit problème. La branche était un peu "roulante". Si bien que lorsque la perruche s' était posé sur la branche, ses pattes glissèrent frénétiquement, et fit une pirouette en avant. Il était tombé au fond de la cage. Mais celui-ci s' était reposé sur la branche comme un idiot sur la branche. Ses pattes glissèrent de nouveau, et il refit une pirouette en avant. Aéris en avait été mort de rire, tandis que la scène ne cessait de se répéter. Elle avait du à la fin, remettre la cage comme elle était.


Pansy fit apparaître une chaise, et en entendant ce qu' elle venait de dire, la jeune DeLune ne put s' empêcher d' exploser de rire, partant elle aussi dans un fou rire interminable.

- Pansy... arrêtes.... j' en peux pluuus...
fit-elle entre de rire.

Elle était plié en deux, et se tenait les côtes, tellement cela lui faisait rire.

Aéris essaya d' arrêter de rire. Car c' était génant pour le pauvre Mutt ! En inspirant plusieurs fois, longuement, elle réussi à retrouver le calme. Elle sourit à ce que venait de dire le jeune homme, puis ce que lui avait répondu Pansy. Mais en entendant ce que venait de dire cette dernières, qu' elles avaient déjà vue un mec tout nue, voir plus...

- Arrêtes Pansy !
fit brusquement la serdaigle en rougissant.

Elle était devenue rouge comme une tomate. Mais elle repensait à cette sensation de bien être, qu' elle avait ressenti. Non, elle ne pensaiy pas au corps de Drago, mais celui de Kaname. Il était beaucoup plus musqué, et plus doux que celui de Drago. En parlant de celui-ci, elle regrettait vraiment de l' avoir fait avec lui. Si elle aurait attendu, elle aurait pu offrir sa virginité à Kanamé, comme une jolie fleur toute jeune, qui venait d' écloré.

En repensant à Kaname, elle retoucha son pansement. Comme si elle vérifiait qu' il était intact. Mais dont la manière elle avait touché son pansement, c' était d' un geste doux. Son regard était presque attendri.
Puis, elle secoua la tête, pour "sortir" de ses pensées. Elle sourit lorsque Pansy disait à Mutt de se taire. N' empêche, elle mourrait d' envie de l' étrangler. Pas mutt, mais Pansy ^^. C' était comme si elle dévoilait leur secret devant tout le monde.
La jeune fille, mit une main sur son front. Elle sentait la fièvre, remonter peu à peu. Mais elle fit un effort, pour ne rien laisser paraître...

Aéris devint encore plus écarlate lorsque Pansy fit la reflexion, qu' elle et Mutt feraient un beau couple. C' était très génant. Pour les deux jeunes. Surtout qu' ils avaient eu une conversation là-dessus, pendant les vacances. Et Aéris n' avait pas envie que le jeune homme se rappelle ces moments... Elle savait que c' était douloureux pour lui...
Et ce serait encore plus douloureux pour lui, s' il savait qu' elle aimait déjà un autre...
Le jeune homme glissa de nouveau sur le sol, et tomba à côté d' elle cette fois. Mais il se rattrappa dans sa chute... pour reglisser sur le sol et retombait sur le sol. Pansy explosaà n ouveau de rire.
Contrairement à elle, la Serdaigle ne riait pas. Elle se tapa le front avec la paume de sa main.
Mais Mimi Geignarde passa dans les couloirs, éclatant de son rire rauque. Elle se moqua du jeune homme, et lui disait méchamment, qu' il ne comptait plus revoir ses fringues...
A la dernière réplique que la Serpentard avait lançé à Mutt, Aéris la dévisagea d' un air interdit.
Elle poussa un soupire, et leva les yeux au plafond.

- Vous êtes vraiment nule ! Je m' en vais de ce pas, te chercher tes habits !
dit-elle avec exaspération.

A ces mots, elle se mit à courir. Elle suivit Mimi Geignarde. Celle-ci entra dans une salle de classe, les habits du pouffsoufle dans ses mains. La jeune DeLune sortit discrètement sa baguette de sa poche, et la cacha derrière son dos.

- Salut Mimi !

Le fantôme se retourna.

- Quoi ? Qu' est-ce que tu veux ?
aboya t-elle.

- Je voulais savoir pourquoi, tu ne veux pas lui rendre ses habits, à Mutt.

- Parce que ça ne te regardes pas !!!
lui cria t-elle sèchement.

- Bon... tant pis ! Accio habits de Mutt !
ajouta Aéris en pointant en vitesse sa baguette sur les fringues que tenaient Mimi.

Ceux-ci arrivèrent dans les bras de la jeune fille, comem s' ils étaient attirés par un aimant. Avant que Mimi ne pique une crise, elleétait déjà sortie de la salle. A présent, elle revenait sur ses pas, au près de Mutt et Pansy.
Mais avant de les rejoindre, elle se cacha derrière un mur. Elle les entendaient parler d' elle. Elle resta cacher pour mieux les écouter...

Aéris, qui était plaqué contre le mur, entendait toute la conversation. Elle se mordit la lèvre. Elle était vraiment désolé pour Mutt. Elle ne savait pas qu' elle le faisait tant souffrir. Elle eut un drôle de choc, lorsque Mutt disait qu' il voulait devenir mangemort pour la rejoindre. Elle entendit Pansy lui hurler dessus. Pauvre Mutt ! Elle ne devrait pas s' énerver comme ça, même si elle avait raison. Le jeune homme devait vraiment être inconscient pour dire ça. Choisir le camp des mangemorts n' étaient pas la meilleure des solutions. Quand on choisissait cette voix là, c' était à nos risques et périls... Mais Pansy devrait aller un peu mollo avec le garçon, même si elle était sur les nerfs ces temps-ci, ce n' était pas une raison.
La Serpentard semblait l' avoir vue, car elle lui demanda de sortir de sa cachette. La jeune fille s' écarta du mur, et vint vers eux, d' un air cool, comme si de rien ne s' était passé. Tandis que son amie continuer de hurler.

- Pansy, ça suffit !
dit-elle d' un ton sec.

Elle se rapprocha d' eux, et balança les habits à Mutt.

- Ce qui semble stupide pour les uns, ne l' est pas pour les autres. Hurler comme ça sur Mutt....

Mais Pansy semblait ne pas l' écouter, elle commençait à partir. Sentant que la colère montait en elle, la Serdaigle la rattrappa par le poignet.

- Tu m' écoutes, quand je te parle ?? Tu n' es pas la seule à avoir perdu quelqu'un ! Alors arrête de t' acharner sur nous, juste sous prétexe que tout les malheurs du monde retombe sur toi ! Nous hurler dessus ne servira à rien ! Tu n' es pas la seule à être malheureuse ! Et fais-moi confiance, quand il s' agit de perdre quelqu' un, je sais ce que c' est ! Mais qu' est-ce que tu veux qu' on y fasse ? La vie est ainsi faite, à la fois gaie et triste, heureuse et malheureuse !

Au fur et à mesure qu' elle parlait, le ton de sa voix augmentait. Il fallait qu' elle lui dise la vérité.

- Je crois qu' entre nous deux, c' est moi qui en a le plus marre !! En ce moment, tes humeurs sont insupportables ! Alors t' as intérêt à cesser tes caprices d' enfant pourri-gâté, et ton caca nerveux, devant moi ! Car moi, les filles comme toi, je les transforme en tapis !! Tu m' as bien compris ?

Sa colère était entrain d' exploser. Elle resserra fort sa main sur le poignet de la jeune fille, pour lui montrer à qui elle avait à faire. Pansy savait que la jeune DeLune s' énervait rarement, mais quand ça arrivait, on avait intérêt à ne pas la contredire...

Aéris s' était un peu emporté là... Et quand elle s' énervait, sa colère mettait du temps à refroidir. Elle regarda à son tour la jeune fille, droit dans les yeux. Elle s' avança vers elle, en bombant son torse, et en la jaugeant du regard.

- Ah ouais ?? Et qu' est-ce que tu vas me faire si je le redis ? J' ai dit que je te transformerais en tapis, et non pas t' éliminer. Et je me prends pour moi-même !
répondit Aéris d' un air hautain.

Là, on reconnaissait son caractère de Serpentard ! Mais Mutt vint la prendre par les épaules, et l' écarta de Pansy. Il essaya de les calmer. Il défendait aussi Pansy.

- Je comprends très bien, tout ça. Mais Pansy doit comprendre que ce n' est pas parce qu' elle souffre, qu' elle doit se permettre de mal se comporter avec les autres. Et qu' elle n' est pas la seule à souffrir dans cette histoire.
dit-elle d' une manière un peu ferme, mais moins qu' il y a quelques secondes.

Sa colère commençait à retomber. Elle repoussa Mutt, et se dirigea vers Pansy. Celle-ci était partie d' adosser contre un mur. On pouvait presque croire qu' elle allait l' amocher. Elle se rapprocha de la Serpentard, et la plaqua contre le mur, mais sans lui faire de mal. A ce moment, on pouvait se demander, si elle ne serait pas amoureuse de la jeune fille.

- Après ce que tu viens de faire, je vais quand même te donner une leçon...
dit la Serdaigle avec un sourire malicieux.

Aussitôt, elle prit la jeune fille dans ses bras, et la serra dans ses bras. Elle lui murmura à l' oreille: "c' est dans les besoins que l' on reconnait ses amis !"